Exactement, on en vient à croire que Tucker Carlson lui-même, en direct sur FoxNews, avec un tuba électromagnétique et des palmes académiques-hypersoniques, est allé en personne et en combinaison qui rend invisible glisser les trois pétards sous les deux gazoducs, les frères NordStream. Et il y était en mission poutinienne, vous pensez bien.
Il vous raconte tout cela, – vraie confession, la main dans le sac ! – dans un étourdissant segment de quinze minutes où il décrit les diverses attitudes, questions, réponses, dénégations, du monde de la politique audiovisuelle et de communication, confronté à l’évidence absolument éblouissante de la culpabilité de Vladimir Vladimirovitch dans cette entreprise de terrorisme international, dans les eaux sacrées de la communauté atlantico-otanienne.
Qu’on me pardonne, mais en écoutant Carlson, son incroyable abattage, sa façon inarrêtable de ridiculiser ce monde empesé, emprisonné, englué dans cette obligation sacrée du mensonge, – tout autre projet cessant, je me suis dit que le verbatim de la chose valait publication. On retrouve tout cela, la vidéo de Carlson, le verbatim, les diverses interventions qu’il cite, à sa place, sur le site de FoxNews le 5 octobre 2022.
Ce qui est remarquable, et m’a poussé à reprendre ce verbatim, c’est qu’aussi bien par écrit qu’à l’audition, Carlson nous fait ressentir l’extraordinaire folie collective qui nous enveloppe tous, absolument tous !... “Tous”, je veux dire toutes nos élites, tous nos communicants, tous nos élus, toutes nos vedettes et autres ‘people’, toutes nos ‘bagatelles pour une narrative’, emportés dans cette incroyable saga de la vérité-à-la-place-de-la-vérité, cette puissance formidable de l’hystérie partagée, de l’hallucination vécue comme un bien commun, de l’épisode maniaque surmonté d’un superbe entonnoir aux couleurs de la démocratie surmontée du drapeau arc-en-ciel LGTBQ plaqué sur la rose des vents frais et revigorants de l’OTAN... C'est une messe, une Grand'Messe célébrant la sacralité absolue du Mensonge.
Écoutez puis lisez Carlson. Il est vraiment très bon. (Bon Dieu ! Mais je deviens pro-américain, moi !)
PhG, Semper Phi
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Tucker enquête : NordStream, qui t’a fait bobo ?
Il y a peu de choses plus exaspérantes que de subir les mensonges de son propre gouvernement, le gouvernement pour lequel vous payez, celui pour lequel vos ancêtres ont risqué leur vie. Cela vous arrive-t-il ? Bien sûr que oui. Cela vous met en colère.
Mais si cela se produit encore et encore, si cela se produit assez souvent, si votre gouvernement prend l'habitude de vous mentir, alors avec le temps, cela devient autre chose. Avec le temps, vous réalisez que vous ne vivez pas vraiment dans une démocratie. C'est impossible, car dans une démocratie, le gouvernement a l'obligation morale et légale de toujours vous dire la vérité. Point final.
C'est logique, car dans une démocratie, vous n'êtes pas un sujet ou un simple consommateur. Vous êtes un citoyen. Vous êtes un actionnaire du système. Vous en êtes propriétaire. Les gens qui dirigent votre gouvernement sont vos employés. Ils sont comme votre femme de ménage. Vous pouvez apprécier le travail qu'ils font (“Bon travail”), mais dès que vous les surprenez à voler vos boutons de manchette, vous les renvoyez. Ce sont les règles parce que c'est votre maison, pas la leur.
Mais que se passerait-il si les règles étaient inversées ? Et si vous surpreniez un employé en train de voler, mais qu'au lieu de paraître honteux et pénitent, il se retournait et vous attaquait comme si vous étiez le criminel ? Eh bien, c'est l'expérience que l'on fait en regardant le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, parler de la destruction des pipelines Nord Stream. Quiconque imagine, qui pense un seul instant que l'administration Biden a été impliquée de quelque manière que ce soit dans ce sabotage, directement ou indirectement, n'a pas simplement tort, non. Quiconque imagine cela est une mauvaise personne, un outil de Vladimir Poutine. Regardez, écoutez.
Bret Baier : Les États-Unis ou un mandataire des États-Unis ont-ils quelque chose à voir avec l'explosion du gazoduc Nord Stream ?
John Kirby : Les États-Unis n'ont rien à voir avec cela. C'est juste de la propagande russe et de la désinformation. Nous savons maintenant qu'il s'agissait d'un acte de sabotage, mais une enquête est en cours. Je ne pense pas que nous allons chercher à déterminer qui est responsable. Nous allons laisser les enquêteurs se pencher sur la question, mais il est clair qu'il s'agit d'un acte de sabotage.
Bret Baier : Donc, vous pouvez dire officiellement que les États-Unis n'ont pas été impliqués d'aucune façon dans cette attaque ?
John Kirby : C'est exact. C'est exact.
Bret Baier : Je ne veux pas insister sur ce point, mais pour les gens qui regardent cela et disent, pourquoi la Russie attaquerait-elle son propre pipeline ? Cela crée un effet de levier sur l'Europe et peut-être l'Occident, que leur répondez-vous ?
John Kirby : Encore une fois, je ne peux pas parler de responsabilité spécifique pour cet acte de sabotage. Je peux simplement vous assurer que les États-Unis n'ont rien à voir avec cela. Bien sûr, c'est juste de la propagande russe.
Remarquez que Bret Baier a posé la question suivante : “Les États-Unis, l'administration Biden ou l'un de ses mandataires ont-ils eu quelque chose à voir avec le sabotage ?” Ce à quoi John Kirby répond que nous ne l'avons pas fait, puis passe directement à l'essentiel, à savoir que quiconque dit que nous l'avons fait répète la propagande russe. C'est ce que John Kirby a dit. C'est de la désinformation venant de traîtres plus loyaux envers Vladimir Poutine qu'envers notre propre pays.
C'est le genre de choses que seules les personnes vraiment mauvaises disent. Ok, si la Maison Blanche le dit, évidemment nous n'avons pas d'autre choix que de le croire, mais vous devez quand même vous demander si tout le monde le croit également. Pourquoi ?
Où certains Américains ont-ils pu trouver l'idée que l'administration Biden aurait pu être impliquée, directement ou par procuration, dans la destruction des pipelines Nord Stream ? Pourquoi penseraient-ils cela ? Ils ne l'ont certainement pas regardé sur Russia Today. RT a été retirée des ondes. Ils ne l'ont pas entendu de la bouche de Poutine ou de l'un de ses ministres.
Vous pouvez à peine trouver quelque chose du gouvernement russe sur Google et, bien sûr, tout livre sympathique à l’égard de Poutine a été interdit sur Amazon. En fait, chaque information qui reflète le point de vue de la Russie moderne a été censurée aux États-Unis, car il s'agit d'un pays libre qui se bat pour la démocratie. Vous ne pouvez tout simplement pas lire ce que vous voulez ou penser ce que vous voulez.
En fait, si l'on y réfléchit, si les Américains se font des illusions sur ce qui s'est passé avec le gazoduc Nord Stream, ces illusions ne viennent pas de Moscou, car il n'y a aucun moyen pour Moscou d'envoyer cette désinformation aux États-Unis, car le gouvernement américain l'a bloquée, tout comme les entreprises GAFAM. Alors, d'où vient cette idée ? Pourquoi pensent-ils cela ?
Eh bien, peut-être l'ont-ils appris de Joe Biden lui-même. Il est le président. Cet hiver, à la télévision américaine, Joe Biden s'est engagé à détruire les pipelines Nord Stream si la Russie fait quelque chose qu'il ne veut pas qu'elle fasse.
Président Biden : Si la Russie lance son invasion... alors il n'y aura plus de NordStream 2. Nous y mettrons fin.
Journaliste : Mais comment allez-vous faire, exactement, puisque... le projet est sous le contrôle de l'Allemagne ?”
Président Biden : Je vous promets que nous serons en mesure de le faire.
Donc, c'est aussi clair que possible. Biden ne dit pas que nous allons le fermer. Il dit, “Il n'y aura pas de pipeline Nord Stream. Nous y mettrons fin.” Et le journaliste de dire : “Mais attendez une seconde, ce n'est pas votre gazoduc. Comment allez-vous pouvoir faire ça ?” Donc, il a une chance de recadrer la question, de réviser sa réponse, d'être plus précis, mais il ne le fait pas. Il dit carrément : “Je vous promets que nous serons capable de supprimer Nord Stream.” Joe Biden, président des États-Unis.
Donc, il y a cet indice et c'est comme si cela ne suffisait pas, la semaine dernière, vendredi dernier, le secrétaire d'État de l'administration Biden, M. Tony Blinken, s'est vanté de la bonne nouvelle du sabotage du Nord Stream et nous citons “C'est une opportunité formidable, a dit Tony Blinken. C'est une grande chose, pas une tragédie, une victoire, quelque chose que nous approuvons. Nous sommes enthousiastes à ce sujet. Détruire le gazoduc ? Nous sommes pour.” Donc, cela pourrait être un autre indice que l'administration Biden pourrait avoir quelque chose à voir avec ça.
Oh, mais non, dit la Maison Blanche, malgré le fait que nous ayons promis de le faire, et que nous nous soyons exclamés en disant à quel point c'était génial après que ça se soit produit, nous n'avons rien à voir avec ça. Qui l'a fait ? Eh bien, la Russie l'a fait. Ils ont fait exploser leur propre pipeline, rendant leur propre pays plus pauvre et plus faible au milieu d'une guerre majeure, parce que c'est à ce point que les Russes sont fous mais aussi diaboliquement efficaces : suicidaires, mais brillants, et si vous ne croyez pas cette histoire sans réserve, si vous avez des questions sur la façon dont cela peut fonctionner, vous êtes un Américain déloyal. Taisez-vous.
Voici Chris Stewart, un membre républicain du Congrès de l'Utah, qui fait exactement la même remarque.
Bret Baier : John Kirby, du Conseil national de sécurité, a déclaré plus tôt, en termes très clairs, que les États-Unis n'étaient pas derrière l'explosion du gazoduc Nord Stream et qu'un mandataire des États-Unis n'était pas derrière. De votre point de vue, tous les deux, êtes-vous d'accord avec cela ?
Député Seth Moulton, D-Mass. : Oh, absolument. C'est la dernière chose que nous voulons pour augmenter davantage les prix du gaz en Europe. Il est assez évident qu'il s'agit d'une opération de sabotage russe.
Bret Baier: Et pour les personnes, Monsieur le Député Stewart, qui disent, pourquoi la Russie ferait-elle cela sur son propre pipeline, que dites-vous ?
Député Chris Stewart, R-Utah : Eh bien, les gens qui suggèrent que ce sont les États-Unis, c'est exactement ce que Vladimir Poutine veut.
C'est vraiment génial. Je veux dire, c'est parfaitement bipartisan ici. Vous avez un républicain de l'Utah, Chris Stewart, et un démocrate du Massachusetts, Seth Moulton, qui sont précisément d'accord. C'est exactement ce que veut Vladimir Poutine. Il veut que vous blâmiez l'administration Biden pour quelque chose qu'il a fait. C'est le point de vue bipartisan à Washington. Ce qui est intéressant, c'est qu'ils ne le savent pas vraiment. Ils n'ont aucune preuve que c'est vrai. Les informateurs des agences de renseignement ont, dès cet après-midi, dit aux membres du Congrès qu'ils n'ont aucune idée de qui a commis le terrorisme industriel contre ces pipelines. Maintenant, c'est un mensonge en soi, bien sûr. La CIA n'a aucune idée du tout ? C'est vrai, ils n'en ont aucune idée, mais pour les membres du Congrès, Chris Stewart et Seth Moulton, il n'y a aucune preuve dans un sens ou dans l'autre. Ils n'ont aucun fait. C’est un fait. Ils n’ont aucun fait.
Donc, encore une fois, d’un point de vue factuel, aucun de ces gars ni aucun membre du Congrès, quelle que soit la commission à laquelle il siège, n’a la moindre idée de qui a fait ça, mais si vous suggérez l'évidence, la Russie ne l'a probablement pas fait, parce que pourquoi le feraient-ils, c'est contre leur propre intérêt, peu importe l'histoire débile que vous essayez de nous vendre, si vous suggérez cela, si vous appliquez le bon sens, vous êtes mauvais, et ensuite ils vont plus loin et disent des choses qui sont comme complètement invraisemblables. Seth Moulton et nous citons, “La dernière chose que nous voulons est d'augmenter le prix de l'essence en Europe”. Vraiment ? Seth Moulton, c'est vrai ? Parce que l'administration Biden n'est-elle pas philosophiquement opposée aux prix bas de l'essence ? Ne sont-ils pas opposés à tous les combustibles fossiles ? Oh, oui, ils le sont. Comment le savons-nous ? C'est de la propagande russe? Non, car nous ne pouvons pas lire la propagande russe parce qu'elle a été interdite au profit de notre propagande. Nous le savons parce que Joe Biden lui-même l'a dit à plusieurs reprises à la télévision. Ok. Donc peut-être qu'il y a un motif ici. Peut-être qu'il y a plus d'un motif, mais ne posez pas la question car, préviennent les médias, il est interdit de poser des questions évidentes.
Katie Phang : L’animateur de Fox News Tucker Carlson a prétendu de façon irresponsable que les États-Unis étaient responsables de la fuite.
Josh Rogin, Washington Post : A part Poutine et Tucker Carlson, il semble assez clair que tout le monde sait que Poutine a fait ça lui-même.
Jonathan Karl : Et Tucker Carlson, la semaine dernière, a en fait une fois de plus directement répété la propagande russe, suggérant que les États-Unis étaient en quelque sorte derrière l'attaque du gazoduc Nord Stream. Dans quelle mesure ce mouvement est-il réel ? Est-ce qu'il grandit ?
C'est de la propagande russe ! Comment osent-ils ? Vraiment ? C'est vraiment le cas ? Il s'agit probablement d'une expérience de pensée dirigée. Beaucoup d'Américains qui ne ressentent aucune allégeance à la Russie, n'aiment pas Poutine (pourquoi l’aimeriez-vous, si vous êtes Américain ?) mais se soucient beaucoup de leur propre pays et du comportement de leur propre gouvernement. Donc, leur propre gouvernement (encore une fois celui qu'ils paient, celui qu'ils sont censés contrôler), fait des choses contraires à leurs intérêts et ment ensuite à ce sujet.
Ils pensent peut-être qu'ils ont le droit de savoir et posent des questions évidentes comme “Est-ce que vous mentez ? Et si vous ne mentez pas, parlez lentement et dites-nous comment votre histoire, celle que vous voulez nous faire croire, a du sens”. Il est possible que poser des questions soit un devoir patriotique des Américains. Taisez-vous. Ça aide Poutine. Vous n’avez pas le droit de le dire. Vous n'avez pas le droit de citer le président des États-Unis promettant d'éliminer les pipelines Nord Stream. Vous n'avez pas le droit de citer son secrétaire d'État célébrant ce sabotage. Vous êtes obligés de croire que Poutine a détruit sa propre infrastructure. Vous le devez.
Pam Brown, CNN : Comment cela s'inscrit-il dans le plan de jeu de Poutine ? Bien sûr, comme on peut s'y attendre, Susan, la Russie dit : "Oh, nous n'avons rien à voir avec ça. Nous allons lancer une enquête", mais allons-y.
Susan Glaser, analyste, CNN : Écoutez, vous savez, les indications sont qu'un acte criminel a été commis et qu'il semble que, vous savez, la Russie soit certainement le suspect le plus probable.
John Brennan, ancien directeur de la CIA : Je pense qu'il s'agit clairement d'un acte de sabotage, en quelque sorte, et la Russie est certainement le suspect le plus probable. Je pense que ce n'est peut-être que la première salve d'autres actions qui pourraient être menées contre l'Europe.
Bill Browder, PDG, Hermitage Capital Management : Ce que Poutine nous dit, en faisant sauter son pipeline, c'est : “Écoutez, je peux faire sauter un pipeline si nécessaire. Je peux faire sauter les câbles Internet qui entrent dans votre pays. Je peux faire sauter des pipelines qui fonctionnent. Je peux faire toutes sortes de choses v terribles”.
Oh, c'est Bill Browder. C'est un expert en la matière. Croyez Bill Browder. Ne croyez pas vos propres yeux qui mentent. Il y a eu un moment, après qu'il ait été très clair que la guerre en Irak n'aidait en rien les États-Unis et qu'en fait, elle nuisait à leurs intérêts fondamentaux, où les médias se sont livrés à une rare nanoseconde d'autoréflexion. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quel rôle avons-nous joué, par exemple le New York Times, pour convaincre le public que Saddam avait des ADM alors qu'il n'en avait pas ?
Pendant un instant, vous avez pensé : “Wow, peut-être qu'ils apprennent quelque chose. Peut-être qu'ils ne le referont pas”. Mais il s'avère que c'est le contraire qui s'est produit. Maintenant, ils ne font que doubler ce qui est manifestement un mensonge et attaquent quiconque demande à l'entendre expliqué rationnellement.
Et ce n'est pas seulement les médias, d'ailleurs. Les groupes de réflexion de [Washington] D.C., par exemple, qui travaillent dur depuis si longtemps dans le but dire quel est le but d'un groupe de réflexion de D.C. ? Oh, sans doute produire des interférences pour la classe dirigeante, soutenir le régime de la Garde Prétorienne. La Brookings Institution a rempli ce rôle pendant de nombreuses années. Ils viennent de produire cette analyse : “Les podcasters américains diffusent les récits du Kremlin sur le sabotage du Nord Stream”.
Ce qui est intéressant dans cette analyse, c'est que nulle part l'auguste Brookings Institution ne réfute les preuves que les États-Unis ou un mandataire de l'administration Biden ont quelque chose à voir avec cela. En fait, il n'y a aucune preuve dans un sens ou dans l'autre. Au lieu de cela, ils attaquent tous ceux qui posent des questions. “Les théories avancées par ces animateurs de podcasts s'alignent sur les messages du Kremlin”. Oh, alignées sur les messages du Kremlin ? Avant, on appelait ça la culpabilité par association. Vladimir Poutine aime les chiens, mais vous aimez les chiens. Alors, vous êtes un sympathisant russe, pas vrai? En alliance avec la propagande russe ?
Le fait est que peu importe si c'est vrai ou non, cela s'aligne sur le message du Kremlin. Par conséquent, vous devez être censuré.
Mais tout le monde n'a pas reçu le mémo. Il y a, cachés dans les recoins profonds de la société américaine, quelques libéraux honnêtes encore en vie. Peut-être étaient-ils, je ne sais pas, à Saint-Barthélemy ces trois dernières années et n'ont-ils pas réalisé qu'il n'était plus possible de s'exprimer librement dans ce pays. L'un d'eux est un professeur de Columbia, Jeffrey Sachs. Il a décidé de répondre de manière rationnelle et a dit qu'en fait, il y avait de nombreuses preuves que l'administration Biden était impliquée, mais plutôt que de poursuivre, le présentateur, réalisant que des sujets interdits étaient abordés, (nous ne sommes pas autorisés à parler de cela) a simplement arrêté la séquence, mais pas avant que Jeffrey Sachs ne dise ceci :
Jeffrey Sachs : La destruction du gazoduc Nord Stream, qui, je parie, était une action des Etats-Unis, peut-être des Etats-Unis et de la Pologne.
Jourbakuste Bloomberg : Jeff, nous devons nous arrêter là ! C'est une sacrée déclaration. Pourquoi pensez-vous que c'était une action américaine ? Quelles sont les preuves que vous avez de cela ?
Jeffrey Sachs : Eh bien, tout d'abord, il y a des preuves radar directes que des hélicoptères américains, des hélicoptères militaires qui sont normalement basés à Gdansk, tournaient au-dessus de cette zone. Nous avons également eu les menaces des États-Unis plus tôt dans l'année que d'une manière ou d'une autre nous allons mettre fin à Nord Stream. Vous n'êtes pas autorisé à dire ces choses en Occident, mais le fait est que, partout dans le monde, quand je parle aux gens, ils pensent que les États-Unis l'ont fait. Bien. D'ailleurs, même les journalistes et nos journaux qui sont impliqués me disent en privé, “Bien sûr”. Eh bien, ça ne se voit pas dans nos médias.
Le présentateur reçoit clairement des instructions.
Arrêtez-le ! Arrêtez-le !
Quelle preuve avez-vous ?
Eh bien, il y a une preuve radar.
Quoi ? Taisez-vous. Taisez-vous. Coupez-leur les vivres. Ne les invitez jamais à revenir. Arrêtez.
La seule explication autorisée, bien sûr, est celle que le gouvernement veut que vous croyiez : Vladimir Poutine est si mauvais qu'il détruit ses propres pipelines.
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