Le 13 octobre 2022, le PDG de Moderna Stéphane Bancel a annoncé que l'entreprise pharmaceutique travaillait sur de nouvelles injections à ARN messager pour... soigner les crises cardiaques.
Vaccination contre le Covid-19 et problèmes cardiaques
Depuis le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19, de très nombreux problèmes cardiaques ont été rapportés et inscrits auprès des différentes agences de pharmacovigilance dans le monde. Aux États-Unis, les données du VAERS montrent une explosion exponentielle des cas de myocardites et de péricardites qui sont des inflammations du cœur potentiellement mortelles.
Or, contrairement à ce qu'il a parfois été avancé pour minimiser la gravité de ces pathologies, elles ne peuvent être considérées comme bénignes, d’autant plus que 90 % des cas enregistrés dans le VAERS ont effectué un séjour en établissement de santé disposant d’assistance cardiaque. En effet, comme l'explique le Dr Steven Hatfill, la « myocardite provoque des cicatrices sur le tissu cardiaque, des cicatrices qui peuvent mener à des défauts de conduction, notamment lorsque l'enfant va grandir puis vieillir ». Par conséquent, il existe toujours un risque de dégradation de l’état général du patient avec défaillance viscérale, voire un arrêt cardiaque.
Si l'imputabilité de la preuve n'est pas toujours établie entre un accident cardiaque et une vaccination, de nombreuses études scientifiques publiées ces derniers mois ont montré qu'il pouvait exister des liens entre la vaccination et les myocardites ou péricardites post vaccinales.
L'affirmation selon laquelle les cas de myocardites sont rares semble un peu plus fausse chaque jour. Depuis le début de la vaccination en population générale, le nombre de cas a explosé. D’après les données du VAERS, on pouvait recenser près de 25.000 cas de myocardites ou péricardites pour l’année 2021. En 2022, au 25 février, plus de 10.000 rapports étaient déjà enregistrés dans cette base de données.
Le 14 octobre 2022, le professeur de cardiologie Peter McCullough a annoncé des chiffres affolants. « Avant les vaccins contre le Covid-19, il y avait 4 cas de myocardites sur un million, après 25 000 sur un million. » Des données qui selon lui ne peuvent pas laisser la place au doute. Pour le chercheur, cette très forte augmentation ne peut venir que de la vaccination jusqu'à preuve du contraire.
L'arrêt des injections du vaccin Spikevax de Moderna pour les moins de 30 ans
À l'automne 2021, suite à la reprise épidémique, les différentes agences européennes et institutions sanitaires recommandaient les doses de rappels contre le Covid-19. Cependant, les avis sur les vaccins avaient évolué et le vaccin Spikevax de Moderna n'était plus recommandé au moins de 30 ans dans la majorité des pays occidentaux.
En France, le 8 novembre 2021, la Haute Autorité de santé (HAS) précisait la place des différents vaccins dans la stratégie vaccinale en privilégiant le vaccin Comirnaty de Pfizer pour les 12-29 ans au détriment du Spikevax de Moderna en raison des risques plus faibles de myocardite pour cette tranche d'âge. Selon la HAS, le risque serait "cinq fois moindre pour le vaccin Comirnaty".
Le 13 octobre 2022, sur Sky News, le PDG de Moderna, Stéphane Bancel a fait savoir que l'entreprise pharmaceutique travaillait sur une injection d'ARN messager dans le cœur destinée à réparer les dommages causés par les attaques cardiaques.
« Nous sommes maintenant dans un programme super excitant où nous injectons de l’ARNm dans le cœur des gens après une crise cardiaque pour revasculariser le cœur » a déclaré Stéphane Bancel enthousiaste.
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