Marc-Gabriel
Draghi est spécialiste de l’histoire du droit. En fin observateur, il a
suivi en 2020 la mise en place de la dictature sanitaire et son
caractère disproportionné édicté par les gouvernements contrôlés par
l’oligarchie financière. A la lecture de son dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial« ,
on pourrait se dire que notre mise en esclavage est presque consommée.
Et pourtant, le Nouvel Ordre Mondial est bel et bien fragilisé dans sa
mise en place finale, car les peuples n’ont plus le choix, s’ils veulent
continuer d’exister. Great Resist contre Great Reset !«
Il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à
l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la
condition humaine, au profit du marché »
Le Média en 4-4-2 : Bonjour
Marc-Gabriel, et merci d’avoir accepté notre invitation à un entretien
autour de votre dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1
du Nouvel Ordre Mondial ». Celui-ci est une synthèse d’articles que
vous avez écrits en 2020 et il nous permet de « comprendre comment notre
monde a basculé définitivement dans ce que Emmanuel Macron a appelé «
Le monde d’après…». Et dès votre introduction, vous annoncez très
clairement la couleur : « L’année 2020 nous a prouvé qu’il n’y avait pas
de complot. Il y a un programme, un plan minutieux énoncé clairement et
officiellement par l’oligarchie financière transnationale depuis des
décennies. » Pouvez-vous nous résumer ce programme qui est bel et bien
en marche ?
Marc-Gabriel Draghi : Le programme politique derrière le slogan de Grande Réinitialisation est en définitive l’instauration du Nouvel ordre mondial. Pour
être plus clair, il s’agit d’un projet de domestication pure et simple
des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement
total de la condition humaine, au profit du marché. D’un
point de vue historique, il s’agit de la victoire finale du monde de
l’argent contre les institutions protectrices des individus, la famille
et la Nation, qui doivent être désormais totalement liquidées. Le
Great Reset est l’application concrète de la volonté de l’hyper classe
mondialisée (dont le Forum économique mondial et Klaus Schwab sont les
symboles). L’establishment, par ce nouveau paradigme, vise à accélérer
les tentatives d’asservissement des populations à leur profit, tout en
leur faisant croire que la construction de ce Monde d’Après (Build Back
Better) est réalisée pour leur propre bien (sécurité, liberté, santé,
survie de la planète, etc).
.
La Grande Réinitialisation se structure autour de différentes phases de sidération des peuples (contrôle par la peur). De
la pandémie à la guerre, en passant par le climat, les pénuries, etc.,
l’establishment maîtrise l’Agenda (horizon 2030) et, après avoir créé
les problèmes, impose ensuite les solutions (vaccins, pass
sanitaire-carbone, rationnement, crédit social, monnaie numérique de
banque centrale, etc.). On
l’a constaté à l’occasion du narratif covidien, ce programme politique
est exécuté par la quasi-totalité des « décideurs » mondiaux (plus
spécifiquement en Occident).
.
Ainsi,
presque officiellement, par le quoi qu’il en coûte, les taux négatifs,
puis l’hyperinflation, les véritables dirigeants sont désormais les
firmes obscures du capitalisme financier (BlackRock pour ne citer
qu’elle) qui, par la dette et la concentration totale du capital,
dictent les actions à entreprendre aux gouvernements mondiaux et autres
grands acteurs (firmes transnationales, ONG, institutions
internationales). Le Grand Reset est la proclamation de la victoire du grand capital nomade et apatride sur les populations.
.
.
Le Média en 4-4-2 : Concernant
BlackRock, une des firmes qui dirigent donc ce monde, vous écriviez en
janvier 2020 que vous ne voyiez pas le « navire Macron » couler suite au
scandale BlackRock en pleine crise des retraites et du mouvement des
Gilets Jaunes. Nous sommes nombreux à percevoir Macron comme « un obligé
des grandes puissances financières » qui sont encore derrière lui et
qui le soutiennent toujours. Comment celles-ci ont-elles réussi à le
sauver et à le reconduire pour cinq ans malgré les nombreux scandales et
révélations ?
Marc-Gabriel Draghi : Les
puissances financières qui soutiennent Macron ont simplement détourné
l’attention du grand public par l’intermédiaire des médias de masse (TV,
grande presse) en soulevant des sujets peu importants mais crispants,
servant à faire diversion et à diviser (LGBTisme, wokisme, faits
divers, etc). De
plus, la pandémie, qui est parvenue à « hypnotiser » une large partie
de la population, a également permis à Macron de sauver sa tête. Sans
cette crise sanitaire organisée, qui nous a tous préoccupés à des
degrés divers sur les atteintes aux libertés publiques les plus
élémentaires (confinements, couvre-feu, fermetures de certaines
activités, vaccinations, passes, etc.), il n’est pas certain que
l’illusion Macron aurait perduré dans un contexte social tendu
(réactivation des Gilets Jaunes).
.
Le
Great Reset, proclamé en mars 2020, a vraisemblablement sauvé Macron,
en sidérant aussi les franges de la population les plus contestataires. Emmanuel
Macron, qui se présente lui-même comme le « hedge » (couverture) de
David de Rothschild, fédère autour de lui les grandes puissances
d’influence qui comptent dans la gestion des « affaires » en France
(lobby bancaire, américain, israélien…). Les BlackRock, Vanguard, etc.,
actionnaires majoritaires de la plupart des grands groupes français
(CAC40, médias, construction, agro-alimentaire, etc.) ont la capacité
d’imposer une narration médiatique moins défavorable à Emmanuel Macron. Car
sans parler des interrogations sur l’organisation des scrutins de cette
année 2022, Macron au printemps dernier, a été élu par défaut, face à
une opposition politique inconsistante et à côté de la plaque sur la
plupart des grands sujets. Les Zemmour, Le Pen , Mélenchon se sont tous
couchés et rangés derrière la posture belliciste et otanesque de Macron,
sans parler de leurs programmes économiques et politiques qui ne posent
jamais les vraies questions de souveraineté et se résument à des
demi-mesures.
.
Néanmoins,
même avec ce « narratif » médiatique très favorable, l’ancien
associé-gérant de chez Rothschild et Young Global leader de 2016 est
sorti fragilisé des élections (notamment les législatives). Son
maintien à la tête de l’Élysée n’est rendu possible que par
l’obéissance grandissante des populations et leur acceptation du récit
médiatique qui leur est proposé (sanitaire, guerrier, énergétique,
climatique, etc.)
« L’effondrement financier va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023 »
Le Média en 4-4-2 : Cette
obéissance des populations permet également à l’oligarchie de
poursuivre son programme notamment au niveau économique. En mars 2020,
vous écriviez que « avant un grand effondrement sous contrôle, les
nations du monde vont connaître des épisodes d’inflation, puis
d’hyperinflation ». Où en sont-ils selon vous dans leur programme ?
Quand vont-ils ordonner et provoquer l’effondrement général de
l’économie mondiale ?
.
Marc-Gabriel Draghi : On
peut présupposer que l’effondrement financier (grand krach c’est-à-dire
l’éclatement des différentes bulles : immobilier, marchés actions,
produits dérivés, cryptomonnaies, Tech et surtout obligataire) va
intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023. Cela
serait assez logique, puisque tout est en place au niveau du narratif
(crise énergétique/économie de guerre selon Macron). Aujourd’hui on
parle d’inflation (10 à 20 % officiellement), mais demain nous pourrions
voir des taux approchant et même dépassant les 50 %. Certains pays
connaissent déjà cette situation. Le cataclysme financier devrait donc
intervenir entre 2022-2024 comme l’avait d’ailleurs théorisé Piero San
Giorgio dans son best-seller « Survivre à l’effondrement à l’économique
».
«
Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit
l’esclavage total du Nouveau monde numérique à la devanture verte, soit
la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la
conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire »
Le Média en 4-4-2 : Quels
conseils pouvez-vous nous donner pour nous préparer à cet effondrement
financier, que ce soit au niveau économique, logistique ou humain ? Mais
d’ailleurs, est-ce irréversible ? On imagine que oui, vu l’échéance que
vous nous annoncez…
.
Marc-Gabriel Draghi : Oui
l’effondrement est désormais irréversible. Il a même déjà commencé il y
a plusieurs années. On le constate notamment avec la destruction des
services publics et le colossal transfert de richesse au profit de
l’establishment transnational. Il sera officialisé sous peu. Pour
s’y préparer d’un point de vue financier, je recommande une
débancarisation par la transformation de son épargne en monnaie fiat, en
stocks de métaux précieux (argent, or). Plus spécifiquement l’argent
métal (actif sous-évalué et populiste par excellence), car c’est par lui
que se fera la destruction de la Bête (système financier alchimique).
Pour l’or, ce dernier va jouer un rôle important dans le reset monétaire
international, donc ceux qui en détiendront un peu seront certainement
favorisés.
.
Au
niveau de la sécurité individuelle, il est, à mon sens, préférable de
fuir les futures smart cities (grandes métropoles) en cas de troubles
graves. Il est plus facile de s’organiser dans les villes petites et
moyennes et à la campagne. Le contrôle social et politique sera aussi
moins important. Cependant si l’on est à la campagne, il faut disposer
de biens à forte valeur d’usage (filtres à eau, batterie nomade avec
petit panneaux photovoltaïques, outils, armes, serre, potager, chauffage
au bois, stocks de nourriture, etc.). Et
enfin il faut avoir un groupe élargi d’amis/famille et impérativement
s’entendre avec ses voisins. On ne résistera pas seul avec son revolver
magnum et un bunker. S’organiser, échanger en réseau comme le fait
notamment le Collectif Réinfo Covid depuis deux ans. Ce sont des
conseils de bon sens, mais qui peuvent constituer les premières
protections contre l’effondrement.
.
La
question politique du Monde d’Après se fera autour de la reconstruction
après destruction (Build Back Better). C’est à la fois un défi et une
chance pour notre génération. Nous allons clairement avoir le choix dans
les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau Monde
numérique à la devanture verte (CBDC [cryptomonnaie], crédit social,
pass carbone, etc.), soit la plus grande révolte de l’histoire humaine
(Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de
l’histoire. C’est à nous de choisir. Et qu’on se le dise, la France et
surtout son peuple auront un rôle politique important à jouer. Ce n’est
pas pour rien que l’élite nomade et apatride cherche à tout prix à
ancrer Macron au plus haut sommet de l’État. Il est le grand liquidateur
et il ne reculera devant rien pour appliquer la Grande Réinitialisation
de ses maîtres.
.
Le Média en 4-4-2 : Avec
ces « liquidateurs » qu’il a placés dans de nombreux pays, « le
capitalisme financier anglo-saxon veut notre mort, car il sait que dans
nos esprits latins nous détenons la clé, celle qui peut détruire le
projet de mise en esclavage et de domination mondiale de nos Shylock
(usuriers) modernes ». L’effondrement est irréversible, mais ce n’est
pas pour autant qu’ils vont atteindre leurs objectifs… Quelle est cette
clé que nous possédons et que nous devons absolument utiliser ?
Marc-Gabriel Draghi : L’argent
métal qui est notre vraie monnaie historique (synonyme de liberté),
mais aussi notre histoire qui nous permet de nous définir comme Nation.
Ce sont pour moi les deux armes à utiliser contre la Bête de
l’Évènement.
« Les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort »
Le Média en 4-4-2 : Concernant
l’argent liquide, vous écriviez en octobre 2020 que ce « dernier
bastion de liberté financière va nous être retiré par l’establishment.
Et c’est par l’illusion de la cryptomonnaie que nous allons voir
disparaitre le dernier vestige de l’arme monétaire ». Deux ans plus
tard, où en sont-ils dans leur processus de disparition de l’argent
liquide ?
Marc-Gabriel Draghi : La
disparition de l’argent liquide en France, et plus globalement en
Occident, se fait de manière naturelle. Depuis 2020 et un rapport
officiel de la Banque de France sur l’usage des espèces : le nombre de
DAB [distributeur automatique de billets]
a baissé de 3,2 % et 4 % en 2019 et 2020. Il y a une altération
constante de l’accès aux espèces pour la population : 52 451 DAB en
décembre 2018 à 48 710 en décembre 2020.
.
De
plus, par leurs politiques et règles adressées aux usagers, les banques
limitent de plus en plus les dépôts et les retraits de cash avec des
montants de plus en plus bas. Mais
c’est surtout l’usage des espèces chez les consommateurs qui est en
chute libre. Dans nos pays latins, c’est le secteur privé qui va être et
est chargé de faire disparaître les espèces (grandes multinationales,
banques commerciales). Le
krach financier qui vient va également avoir pour conséquence possible
des Bank Run. Des gens vont vouloir malgré l’inflation, disposer
d’espèces en cas de pénuries diverses. On le voit aujourd’hui avec
l’essence, la peur du manque conduira des masses à retirer leur argent
des comptes bancaires dans la plus large mesure possible.
.
Les
sociétés feront ensuite des ristournes pour un achat effectué de
manière dématérialisée. De même pour ce qu’il restera des petits
commerçants qui pourraient voir ces services de paiement numérique
faciliter les paiements des petites sommes (c’est déjà le cas), en plus
de bénéficier d’une garantie de sécurité (plus de vols ou fraudes). En
réalité depuis une décennie au moins, par l’usage intempestif de la
carte bancaire (aller chercher du pain-boire un café), les populations
sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de
la facilité et du confort.
.
« Les mois et
années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de
sang, donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos
enfants »
Le Média en 4-4-2 : Vous
nous expliquez que « nos politiques ont compris qu’ils allaient devoir
se montrer encore plus subtils et malins pour continuer à tromper la
partie amorphe et contenir la colère du peuple éveillé ». Ils vont donc
détourner l’attention vers « de faux débats qui favorisent les luttes
horizontales (guerres raciales, confessionnelles, etc…) » pour ne pas
que le peuple se penche sur la « question de la dette, qui n’est jamais
remise en question » et qui est selon vous « le point crucial ». Comment
expliquer à notre entourage que cette dette est un instrument pour nous
contrôler et nous faire culpabiliser ? Peut-on d’ailleurs la remettre
en cause ?
Marc-Gabriel Draghi : La
question de la Dette (qui est le cœur de notre système financier actuel
et l’arme de nos élites nomades) est à la fois complexe et simple. La
seule façon de l’appréhender est de faire un effort intellectuel pour la
compréhension des vrais rapports de force. La perception des
conséquences sur le long terme de la Dette est presque un travail de
l’âme, un rapport au temps, il s’agit de comprendre comment on peut
vendre une chose qui n’appartient qu’à Dieu, et qui est gratuit en
réalité (le temps). On ne peut pas obliger quelqu’un à s’éveiller sur
ces questions, si ça ne vient pas de sa propre volonté personnelle. Je
conseille cependant le travail de l’ex-trader Anice Lajnef qui arrive
parfaitement à vulgariser et expliquer les conséquences de la Dette sur
nos sociétés politiques. La Dette peut du jour au lendemain être remise
en cause. La question fondamentale que l’on doit se poser collectivement
est : qui doit payer prioritairement la facture de l’effondrement ?
Les peuples ou les élites corrompues ? Le Capital ou le Travail ? Les
modalités (liquidation, annulation) sont secondaires. Mais oui, la
Dette, donc la question monétaire, peuvent être posées à tout moment par
la masse (peu vraisemblable) ou un petit groupe de personnes motivées
et au service de l’intérêt général, ou un homme seul bien guidé.
Détruire
la Dette perpétuelle et éternelle sera un mal pour un bien. De toute
façon les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits
de sueur et de sang donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou
celui de nos enfants. Si l’on se défait de la Dette, on retire l’arme la
plus puissante à nos ennemis de l’hyper classe. C’est la question
d’aujourd’hui et de demain. La culpabilité et la charge des intérêts
doivent changer de tête…
Le Média en 4-4-2 : Ce
petit groupe de personnes motivées pourrait d’ailleurs être inspiré
d’aller « prendre d’assaut la Banque centrale européenne de Francfort ».
Pouvez-vous expliquer pourquoi à celles et ceux qui n’ont pas encore lu
votre ouvrage ? Ce serait aussi l’occasion d’expliquer le rapport entre
cette Banque centrale et la repentance éternelle…
Marc-Gabriel Draghi : La
Banque centrale européenne est à la fois le vrai lieu institutionnel
des décisions monétaires/économique mais aussi un symbole. Si des Gilets
Jaunes ou une manifestation internationale de grande ampleur ciblait ce
lieu de pouvoir, l’hyper classe et son narratif (l’Europe protège et
elle est aimée des Européens) seraient attaqués en plein cœur. Le
principal responsable de l’effondrement économique de l’Europe est bien
la BCE par l’intermédiaire de l’euro. Et cette institution est surtout
un lieu symbolique que je compare à la prison de la Bastille de 1789,
pour le pouvoir nomade et apatride qui dirige les Européens. Si les
peuples veulent changer le narratif, il est impératif de dépasser le
cadre des protestations nationales. De plus comme je l’explique dans le
livre, les dirigeants de la BCE et de l’euro système dans leurs discours
relaient les mantras de l’oligarchie en imposant une Dette perpétuelle,
qui est elle-même légitimée par une repentance éternelle (mais envers
qui ?). Pour les détails et la réponse à cette question, je préfère
garder le suspens et laisser les futurs lecteurs découvrir ce qu’il en
est… La plupart auront déjà deviné de qui je parle…
Le Média en 4-4-2 : «
La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes
assez simples : travail, salariat, discipline, consommation,
surveillance et censure généralisée. » Tout ceci est bien entendu
présenté dans un joli emballage : c’est pour notre bien et pour la
planète, si bien que nous ne sommes qu’une petite part de la population à
y voir un énorme danger. Comment se fait-il d’ailleurs que l’énorme
arnaque ne saute pas aux yeux d’un plus grand nombre ? Ou pourquoi, nous
qui sommes qualifiés de « complotistes », avons-nous compris
l’entourloupe ?
Marc-Gabriel Draghi : La
plupart des éveillés le sont en raison de multiples facteurs. Il est
difficile de définir quel élément a permis à un individu de ne plus
avaler la propagande et le lavage de cerveau médiatique (événement
tragique, éducation, sentiment de déclassement, bon sens, capacité
d’analyse, instinct, etc.). La propagande est paradoxalement à la fois
grossière et sophistiquée. Elle permet aussi de diviser et complexifier
les problématiques et situations, ce qui pour la plupart d’entre nous
entraîne un sentiment de surcharge cérébrale qui a pour conséquence de
choisir le confort du narratif officiel. La peur, comme l’a évoqué Yuval
Noah Harrai, est aussi un des facteurs essentiels de manipulation des
masses. Le déclin de la spiritualité (la vraie, pas le marqueur
identitaire de certains groupes religieux en voie de développement) dans
nos sociétés modernes explique aussi le poids de la peur de la mort
chez la plupart des individus. Pandémie, guerre, destruction de la
planète et misère sont des sujets de « récits » efficaces pour imposer
et accroître le contrôle des populations. Apprendre à ne plus avoir peur
n’est pas un exercice facile et anodin. C’est souvent la foi en un Dieu
ou en la Providence qui permet de s’extraire de nos petites conditions
matérielles. Étrangement, dans nos sociétés alchimiques (magiques),
c’est la matière qui nous empêche de lever la tête et de garder notre
esprit clair.
« Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur le thème du climat »
Le Média en 4-4-2 : Après
avoir agité depuis deux ans la peur du Covid, celle de la guerre, des
pénuries, et on en oublie, les voici jouer la carte du réchauffement
climatique. Le sujet est bien entendu travaillé depuis bien longtemps et
les populations semblent être prêtes à avaler le narratif et à accepter
de nouvelles restrictions et pertes de liberté… Comment voyez-vous
cette partie « climatique » du programme de Klaus Schwab et ses amis ?
Marc-Gabriel Draghi : Le
climat et les politiques zéro carbone sont les thèmes centraux du Grand
Récit Davosien des futurs années. Tout (libertés, niveau de vie, etc.)
sera sacrifié, justifié et légitimé sur ce thème. Ce narratif est
pourtant ancien, il a été développé depuis les années 70, à la suite des
premières crises énergétiques (1973-1979) comme je l’ai expliqué dans
mon premier ouvrage. Après le cataclysme financier, tout notre système
politico-financier pourrait être structuré autour de l’Agenda Vert. On a
déjà les prémices actuels avec les ESG, les NAC, crédits carbones
portés par la City et Wall street ou encore les débats autour du futur
Green Pass (pass carbone). L’oligarchie et leurs valets, les Mark
Carney, Al Gore, John Kerry etc, vont légitimer l’effondrement financier
qui vient par la surconsommation et la mort prochaine de la planète.
Alors qu’en vérité, la Terre ne va pas mourir, c’est le système
capitaliste nomade et apatride qui sème le chaos, la destruction, le
gaspillage et la pollution. Et évidemment ce système de concentration
des richesses au profit des 0,1 % ne va évidemment pas être remis en
cause. Il va au contraire se renforcer. L’objectif final est d’écraser
les peuples avec ce motif vert culpabilisant et génocidaire (0 carbone =
mort), au profit de l’hyper classe tout en sauvegardant ce système
destructeur fondé sur l’hubris et la corruption.
Le Média en 4-4-2 : Un
des objectifs de l’oligarchie est donc de liquider ce qu’il nous reste
de liberté, et de propriété ! Sous couvert d’une « fausse annulation des
dettes contre droit de propriété », l’oligarchie va donc nous retirer
progressivement notre droit de posséder une terre ou un bien immobilier.
Selon vous, quand cette spoliation mondiale de la propriété va t-elle
réellement commencer ? Et comment vont-ils s’y prendre ?
Marc-Gabriel Draghi : La
spoliation mondiale a déjà commencé à l’occasion du covid avec l’énorme
concentration du capital (notamment via les gestionnaires d’actifs
comme BlackRock et The Vanguard Group). Cependant dans le narratif
davosien, c’est bien la Grande Dépression 2.0 et la Guerre latente qui
servira de motif à la Grande Spoliation. Nous sommes déjà entrés dans le
récit de l’économie de guerre. L’hyper classe, grâce à
l’hyperinflation, aux pénuries, aux rationnements, nous proposera comme
solution les CBDC (monnaie numérique de banque centrale), le revenu
universel et la fin de la petite propriété privée. Mais je le répète
tout cela est un programme politique. Tout ne se passera pas comme
l’agenda le souhaite. Il y aura des adaptations et même des reculs sur
certains points. Le contrôle de l’information va également être un
facteur clé pour la réussite du Great Reset. L’espoir d’une résistance
des peuples n’est pas mort. Loin de là. Chaque jour des gens se rendent
compte des manipulations de l’hyper classe. Le Great Reset peut très
bien échouer partiellement et ou totalement.
« La
guerre des prochains mois sera sur le contrôle total de l’information,
comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à
des vagues de censure sans précédent »
Le Média en 4-4-2 : Dans
les pays occidentaux, l’oligarchie contrôle la colère des peuples avec
« du pain et des jeux ». En effet, beaucoup de nos concitoyens ont
compris tout ou une partie du programme, mais ne veulent pas réagir, car
finalement, ils ne sont pas si mal que ça dans leur vie actuelle. Avec
la crise financière à venir, la classe moyenne va glisser dans la
pauvreté et va donc se réveiller : comment nos élites ont-elles préparé
cette révolte ?
.
Marc-Gabriel Draghi : Les
élites ont déjà tout prévu. En contrôlant la narration, ils vont
imposer des rationnements pour soit-disant éviter les pénuries mais
surtout les révoltes. Et ce rationnement (prise de contrôle) nécessitera
la mise en place d’un système de crédit social couplé à une identité
numérique et l’instauration progressive des monnaies numériques de
banque centrale. C’est déjà le cas au Sri Lanka. Le gouvernement,
influencé par le Forum Économique mondial, utilise déjà les QR Code
testés grâce au covid pour organiser le rationnement du carburant. La
révolte des peuples devra donc être massive, spontanée et solidaire pour
réussir.
.
Mais
surtout c’est le contrôle du narratif, du récit et donc de l’information
qui va être important dans les mois qui viennent. Le discours
alternatif et résistant du genre Réinfo Covid ne doit plus exister. Ils
essaieront de censurer toujours plus de contenu en le motivant sur le
contexte de guerre (agents russes, terrorisme, appel à la haine). C’est
pourquoi il est important d’aider massivement et de relayer nos médias
indépendants et alternatifs comme vous, Le Média en 4-4-2. La guerre des
prochains mois va vous concerner prioritairement, elle sera sur le
contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son
dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent.
« Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous »
Le Média en 4-4-2 : Merci
Marc-Gabriel pour le temps que vous nous avez consacré ! On espère que
notre entretien donnera envie à nos lecteurs d’en savoir plus en se
plongeant dans vos travaux. Nous vous laissons le mot de la fin.
.
Marc-Gabriel Draghi : Je
vous remercie pour cet entretien et je vous encourage dans votre
travail de résistance. Le Great Resist face au Great Reset commence et
le plus dur est devant nous… Cependant nous n’avons pas d’autres choix
que celui de lutter contre l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Il en
va de la survie de nos nations, familles, et même pour certains d’entre
nous de nos vies… Merci.
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