Patrick de Casanove, président du Cercle Bastiat, dresse ici une critique implacable de toutes les manipulations étatiques et du capitalisme de connivence qui vise à faire du COVID - la future "8è vague" - un système liberticide.
La propagande est repartie en ce qui concerne une dite huitième vague de COVID. Les manipulations qui ont présidé à la gestion de cette épidémie perdurent. Brièvement nous retrouvons :
– la gestion politique par une autorité centrale,
– la même tromperie sur une infection, peu grave pour l’immense majorité des personnes, rendue grave par une prise en charge politique nocive, fondée sur la contrainte sociale, la destruction des liens sociaux, l’absence de soins précoces, la vaccination de masse,
– la même confusion avec les tests positifs, assimilés à des cas, assimilés à des malades,
– la même crainte instillée de surcharge des services hospitaliers,
– les mêmes menaces de mesures de coercition sociale, de contrôle des populations,
– la même exclusion des traitements précoces,
– la même mise en avant d’un dit vaccin toujours aussi expérimental, inefficace, plus toxique qu’utile pour beaucoup.
Si le gouvernement prépare la population à une relance de la machine totalitaire covidienne c’est qu’il a ses raisons.
Le capitalisme de connivence
Le capitalisme de connivence est la collusion entre les milieux financiers, les milieux d’affaire, les entrepreneurs et l’État. Il est plus facile pour eux d’être avantagés, protégés, d’obtenir des prébendes, des privilèges, des garanties par compromission avec les hommes de l’État, que par leur mérite. Rendre le meilleur service possible à la population, dans un milieu concurrentiel est plus difficile.
Pour rester dans le cadre de la gestion politique des COVID nous en avons un exemple caricatural avec la vaccination.
Rendre obligatoire la vaccination avec un produit expérimental, qui ne protège pas de l’infection, qui n’empêche pas la contamination d’autrui, qui peut aggraver la maladie (Anticorps facilitants), qui a des effets secondaires nombreux et significatifs, (Statistiques France, statistiques États-Unis ) qui bénéficie d’une AMM conditionnelle, seul un État pouvait le faire.
Commander des milliards de doses, et rendre les laboratoires non responsables des dégâts entraînée par leurs produits, seul un État pouvait le faire.
Vacciner en masse contre une maladie provoquée par un virus qui varie, mute, recombine sans cesse, qui donne une maladie peu grave pour l’immense majorité de la population, seul un État pouvait le faire.
Prendre le risque d’effets nocifs, (y compris mortels), pour la population sans facteurs de risques chez qui la vaccination a des inconvénients incommensurablement supérieurs à un avantage… qui est nul, seul un État pouvait le faire.
C’est une erreur de croire que le pouvoir réel échappe à l’État au profit des « capitalistes ». L’État a le monopole de la violence légale. Il peut contraindre légalement les populations à obéir à ses directives les plus dénuées de bon sens. Le tout quelles qu’en soient les conséquences. Les « capitalistes » ne le peuvent pas. D’où l’alliance.
« En novembre 2021, la Commission a obtenu 4,6 milliards de doses de vaccin Covid-19 au nom des États membres par le biais de contrats évalués à 71 milliards d’euros. » soit dix doses par habitants, du nourrisson au vieillard inclus. Le Parquet européen a ouvert une enquête. Nous assistons à une fuite en avant, avec de nouveaux vaccins, pas plus étudiés que les précédents, pas plus adaptés non plus, même s’il prétendent agir contre deux souches de coronavirus.
Cela s’appelle du mal investissement. Du gaspillage d’argent public pour faire simple. Dépenser massivement un argent qui ne lui appartient pas pour un tel produit, seul un État pouvait le faire.
Il faut donc écouler tout ça et tant pis pour les européens.
Pour
mémoire dans un système libre (Vraiment capitaliste) ceci n’est pas
possible. Il est difficile de trouver des investisseurs prêts à mettre
des billes dans un projet :
– très risqué financièrement, parce que sans utilité, ni rentabilité, puisque la maladie est bénigne pour la plupart des gens, pour lesquels il n’y a pas d’indication vaccinale. Le marché est tout petit, c’est celui des personnes à risques.
– compliqué parce que le coronavirus change tout le temps. On rappellera qu’à ce jour aucun vaccin efficace n’a été mis au point en médecine vétérinaire malgré des décennies de recherche. C’est une erreur de croire que la médecine humaine fait exception.
– long et incertain, il faut attendre au moins cinq ans que toutes les étapes expérimentales soient terminées pour bénéficier, peut-être, d’une AMM pour un vaccin contre un virus, qui sera différent de celui d’il y a cinq ans,
– très risqué, au pénal comme au civil, parce que les laboratoires sont responsables des effets toxiques de leurs produits.
Sauver sa peau.
Nous avons déjà expliqué que le gouvernement gouverne par la peur. Il dispose de trois leviers pour terroriser les gens.
- Les COVID,
- La guerre en Ukraine,
- Le dit dérèglement climatique.
Il s’ajoute la cancel culture, le Woke et leurs avatars qui culpabilisent, détruisent la culture civilisationnelle et affaiblissent les défenses des populations.
Ces éléments ne doivent pas être considérés comme isolés, indépendants les uns des autres.
Le résultat aujourd’hui des politiques françaises et européennes, est que l’Europe en général, et la France en particulier, vont affronter la pire crise économique depuis des décennies. La catastrophe s’annonce complète, entraînée par un raréfaction artificielle (politique) de l’énergie et une augmentation énorme de son coût.
Cette crise particulièrement grave est prévue pour cet hiver. Elle est de l’entière responsabilité des dirigeants européens. Quoi qu’en dise Von Der Leyen La crise prétendument sanitaire l’était aussi. Si les Français ou les Européens réalisent cela, ils demanderont des comptes à leurs dirigeants.
Certes le pire n’est jamais certain. Toutefois la rébellion des peuples est pressentie sous forme de manifestations, et de possibles émeutes. Les manifestions ont d’ailleurs commencé
La situation se dégrade, des craquements se font entendre partout, comme avec la grève dans les raffineries, la grève des internes en médecine, la grève générale.
La situation peut échapper aux gouvernants. S’ils sont effrayés, pour sauver leur peau, les politiciens n’hésiteront pas à réprimer durement. Ils l’ont déjà fait. Ils n’auront aucun scrupule à blesser, éborgner, cela a eu lieu en France ou aux Pays-Bas, Les éventuels décès ne les feront pas reculer.
La répression a des inconvénients :
C’est se conduire de manière patente comme un totalitariste sans états d’âme. Or la propagande proclame à cor et à cris que l’État protège les Français, qu’il défend la Liberté en soutenant les gentils Ukrainiens contre le très, très méchant Poutine.
Personne ne peut garantir au gouvernement que les manifestations et les émeutes ne se terminent pas en révolution et en guerre civile avec une issue très défavorable pour eux.
« Quand l’État se charge de tout, il devient responsable de tout. Sous l’empire de ces arrangements artificiels, un peuple qui souffre ne peut s’en prendre qu’à son gouvernement; et son seul remède comme sa seule politique est de le renverser. » Frédéric Bastiat, Services privés service public (1850)
« Mais si le gouvernement se charge d’élever et de régler les salaires et qu’il ne le puisse; s’il se charge d’assister toutes les infortunes et qu’il ne le puisse; s’il se charge d’assurer des retraites à tous les travailleurs et qu’il ne le puisse; s’il se charge de fournir à tous les ouvriers des instruments de travail et qu’il ne le puisse; s’il se charge d’ouvrir à tous les affamés d’emprunts un crédit gratuit et qu’il ne le puisse; si, (…) « l’État se donne la mission d’éclairer, de développer, d’agrandir, de fortifier, de spiritualiser, et de sanctifier l’âme des peuples », et qu’il échoue; ne voit-on pas qu’au bout de chaque déception, hélas! plus que probable, il y a une non moins inévitable révolution? » Frédéric Bastiat, La loi (1850)
Ce d’autant que le système politique Français est fermé, bloqué, sclérosé. Il ne permet pas de s’adapter en douceur aux circonstances. Il n’y a pas de vie démocratique. Il y a un chèque en blanc au président pour cinq ans. Le fait qu’il existe aujourd’hui un majorité relative à l’Assemblée nationale ne doit pas donner trop d’espoir. Les débats se sont jusqu’à aujourd’hui limités à distribuer différemment, davantage de spoliation légale. Il n’y a eu aucun débat de fond pour traiter les causes réelles de cette situation : des politiques imbéciles destructrices.
Pour éviter l’explosion il faudrait changer de politique. Les politiciens ne le veulent pas parce qu’ils ne peuvent admettre s’être trompés.
L’opportune 8ème vague
Il est plus facile, moins risqué et plus conforme à la vulgate de l’État qui protège de manipuler les foules grâce à la COVID.
Il vaut mieux pour le gouvernement imposer des mesures draconiennes de coercition sociale, y compris des interdictions de rassemblement (donc de manifestation) pour cause d’épidémie, que pour délit d’opposition, comme le ferait un vulgaire régime totalitaire.
Bien des gens sont restés traumatisée par les deux années de gestion épidémique liberticide qu’ils viennent de vivre. Beaucoup restent persuadés que les COVID sont gravissimes, très contagieuses, que si elle ne l’étaient pas le gouvernement ne prendrait pas ces mesures d’oppression. Ils apprécient et réclament cette gestion autoritaire. Il est probable que bien des Français se laisseront embobiner et apporteront leur soutien à une politique répressive sanitaire.
Bien plus en tout cas que s’il s’agissait de briser un mouvement contre la vie chère, la perte de pouvoir d’achat, la pénurie énergétique, la misère, le chômage, le froid, la faim, le rationnement. Toutes conséquences désastreuses de la politique gouvernementale. Gouvernement qui apparaîtrait pour ce qu’il est : le destructeur de la France. Avec la COVID il peut encore faire croire qu’il est le protecteur contre un fléau pour lequel il n’est pour rien, puisque c’est un virus.
La maladie fait peur et sidère les populations. C’est une menace invisible, insidieuse omniprésente, tout le monde peut être touché. L’autre peut être un danger. La société est divisée et le gouvernement rassure. Que ses mesures soient pertinentes ou délétères importe peu à des populations effrayées. L’État à tout à gagner en gérant au pire, quitte à aggraver la situation si nécessaire. Il ne lui sera jamais reproché d’en avoir trop fait même, au prix de dégâts énormes, supérieurs à ceux de l’épidémie. La fin justifie les moyens, nous sommes bien dans un système totalitaire.
Pour en sortir, en finir avec « la spoliation légale ».
Mettre fin à une politique où tout le monde perd. Il est facile de constater que depuis plusieurs années les décisions nocives de nos gouvernements, quels qu’ils soient, succèdent aux décisions toxiques avec une persévérance à toute épreuve. Nous arrivons ces temps-ci à la quintessence de cette politique avec les gestions des COVID, et de la guerre en Ukraine, qui n’ont strictement aucun effet positif pour les Français et uniquement des effets délétères.
C’est effarant d’avoir un gouvernement qui ne prend que des décisions, systématiquement et seulement, négatives pour la France.
Quand un gouvernement fait n’importe quoi ce sont les citoyens qui trinquent. Et qui paient.
Rendre le pouvoir politique au gens et faire baisser la pression pour éviter l’explosion. Un retour à une véritable liberté politique est une mesure de justice. Il faut dissoudre l’actuelle Assemblée, mais auparavant il faut mettre en place la proportionnelle intégrale pour l’Assemblée nationale, couplée au référendum d’initiative citoyenne. Le centre du pouvoir doit revenir à l’Assemblée nationale et au Sénat. En cas d’échec de la politique on change de gouvernement, voire on revote. C’est un moyen fluide de prendre en compte les évolutions de la vie, les avis des citoyens, dont leur mécontentement. Il ne faut plus que le Président ait des pouvoirs de monarque absolu. Il doit laisser le gouvernement gouverner et assumer ses responsabilités devant l’Assemblée. Puisque nous vivons en monarchie républicaine, autant cantonner notre monarque à un rôle similaire aux autres monarques européens.
Rendre le pouvoir économique au gens. Il faut prendre des mesures de liberté économique, qui n’est que justice, parce qu’elle met fin au vol légal. C’est le seul chemin pour la prospérité, l’équilibre budgétaire, le paiement des dettes, donc de l’indépendance nationale. En quelques mots nous trouvons : salaire complet, un seul impôt (à la place de 483) faible et proportionnel. En particulier pas de TVA, pas de taxes sur l’énergie, pas d’impôts sur entreprises, pas de droits de succession. Mise en concurrence de la sécurité sociale, filet de sécurité en cas d’accident de la vie, retraites par capitalisation, libre choix pour l’enseignement etc.
Revenir à une énergie, fiable, abondante et bon marché, nucléaire ou fossile. Fin des sanctions contre la Russie et normalisation des relations avec ce pays. « Les Français d’abord devrait » être le ba-ba des politiciens français.
Restaurer les fonctions régaliennes. Force est de constater que depuis des années elles servent de variantes d’ajustement budgétaire. Cela se complique d’une politique de sécurité intérieure (justice police) brouillonne, inefficace et détournée de la protection des biens et des personnes, donc injuste. La politique extérieure de soumission et de compromission est déconnectée du terrain. C’est la politique d’un pays endetté, à l’économie en décrépitude, dépendant de ses créanciers. Il faut une armée puissante. Il faut une police et une justice au service des gens, et non d’une idéologie politique.
Un État limité et la fin de la spoliation légale entraînent automatiquement la fin du capitalisme de connivence.
Ne soyons pas naïfs. Nos politiciens sont attachés au pouvoir comme des berniques sur un rocher. Ce qui laisse malheureusement présager d’une issue douloureuse.
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