Et là, notre impulsion électrique ou message chimique entre deux neurones n’a fait qu’un tour : les policiers qui ont tabassé les Gilets jaunes et leur ont tiré dessus à coups de balles de « défense » et de grenades de désencerclement – d’éborgnage serait plus juste – n’ont quasiment rien pris, et ceux qui ont été reconnus coupables de violence familiales à moitié mis à pied.
Même si chez E&R on respecte la police, et la gendarmerie, disons à la base (on s’arrête à ceux qui prennent leurs ordres dans les loges ou à l’Intérieur, qui lui-même prend ses ordres au biiip), on a du mal à admettre ce 2P2M. C’est pourtant ce qui caractérise notre époque : justice pour le haut, injustice pour le bas, chaud en haut, froid en bas, ce qui produit généralement un orage.
On a écouté Alexis Poulin et on s’est dit mince, il nous lit ! On a beau censurer E&R, notre travail collectif fuite de partout. Que voulez-vous, c’est le lot des réprouvés. On s’habille mal, on mange peu, mais on réfléchit beaucoup. On nous fait penser aux premiers sionistes, qui étaient volontaires, courageux et qui avaient une foi, un idéal. Ensuite, leur rêve a été capté par des Sharon et des Netanyahou, et c’est parti en cacahuète.
Sans transition, on écoute ce type qui a un cancer terminal. Son histoire est étrange. Pour le coup, on n’a pas pu vérifier, car son récit mélange SF, espionnage et dystopie.
Il y a beaucoup d’histoires folles sur le Net, notamment ce truc sur les illuminatistes qui viendraient d’une autre planète (la Lune ?) ou sur les loges de concierges qui feraient de la maçonnerie dans le noir (des Portugais ?), on n’a pas tout compris. Difficile de faire le tri, mais une chose est sûre, les 3 astronautes américains n’ont pas plus foutu les pieds sur la Lune que nous on fait [1] partie de la loge Spartacus, qui mélangeait allègrement – ou qui mélange encore – affaires et fraternité...
On reçoit des choses, on ne sait pas où les caser, alors on les envoie dans En bref.
Cela peut être pas mal de choses : un camp d’isolement pour malades d’une pandémie, un camp de travail genre Lao Gai (mais on ne voit pas de champs ni d’usines), des conteneurs pour ouvriers sur un chantier gigantesque... Les Chinois, aujourd’hui, ont pris de l’avance sur le monde capitaliste, grâce à leur habile mélange yin yang d’économie dirigiste et de liberté entrepreneuriale. On avait ça en France avant (l’arrivée de Fabius), on appelait ça une économie mixte, on avait même un ministre du Plan sous Mauroy, Michel Rocard.
Aujourd’hui, tout ça c’est fini, il n’y a plus de plan, ou alors un seul plan : celui des mondialistes de la bande à Schwab, qui ont pris le pouvoir à la faveur du coup d’État covidiste de 2020. Les oppositions classiques des pays occidentaux touchés par ce renversement ne sont pas adaptées à une lutte aussi complexe : la plupart se soumettent, d’autres regardent ailleurs, une fraction résiste. Mais se perd dans des combats d’arrière-garde alimentés par les médias collabos, vicieux comme des serpents.
Les plus à plaindre ne sont pas les retraités, qui ne vont pas voir la réforme Kinsey-Blackrock, mais les jeunes, qui entrent dans un sacré merdier. Pour eux, l’oligarchie et ses ingénieurs sociaux ont prévu l’éco-anxiété, la peur du climat qui remplace la peur du lendemain, celle du chômage, des loyers inaccessibles, du CDI mirage :
Fourquet’s
On le sait, on l’a écrit, c’est au tour de la classe moyenne, après les Gilets jaunes, de se prendre le GR20 (le Great Reset 2020, pas la balade en Corse) dans le buffet. Et à ce propos, on a découvert une interview de Fourquet assez... stupéfiante. On reste polis parce que le mec est loin d’être con. C’est sorti dans Le Figaro du 16 septembre 2022 et ça commence ainsi :
Dans votre livre La France sous nos yeux, vous décriviez la consommation des Français. La sobriété annoncée va bousculer nombre d’habitudes…
Une très large majorité de nos concitoyens est consciente de la réalité du changement climatique et les épisodes de canicule et de sécheresse exceptionnels de cet été n’ont fait que renforcer ce constat. Beaucoup de Français sont prêts à faire des efforts ou à adopter certains comportements plus vertueux écologiquement, notamment s’ils sont, de surcroît, perçus comme bénéfiques pour leur santé (comme l’achat de produits bio) ou pour leur porte-monnaie (les écogestes du quotidien pour réduire sa consommation d’électricité ou d’eau, par exemple). Là où la situation risque de se tendre, c’est quand, au nom de l’impératif écologique, des mesures plus contraignantes pourraient être décrétées qui seraient perçues comme attentatoires à la liberté individuelle ou à un mode de vie auquel on serait très attaché. On rappellera que la crise des « gilets jaunes » éclata en réaction à l’augmentation de la taxe carbone sur les carburants. Quelques mois plus tôt, la décision d’abaisser la vitesse maximale à 80 km/h avait suscité une levée de boucliers et, depuis, en dépit d’une hausse des prix des carburants, au moins la moitié des départements français sont revenus aux 90 km/h sur une partie de leur réseau routier.
On en remet un bout parce qu’on s’est dit, non, ce mec sociologiquement lucide ne peut pas croire au CC (changement climatique, ce qui est un pléonasme, déjà), eh bien si !
Les plaisirs de détails – barbecue, voiture, chasse, etc. – sont eux aussi remis en cause par l’écologie. Les Français des métropoles et des campagnes peuvent-ils s’affronter sur ces sujets ?
Le changement climatique et les réponses à y apporter pourraient bien créer une ligne de faille supplémentaire au sein de l’archipel français. Cette opposition ne mettra pas forcément aux prises les habitants des grandes métropoles avec les ruraux, mais plus globalement ceux qui pensent que le compte à rebours est enclenché et qu’il faut donc prendre des mesures fortes et contraignantes et ceux qui ne sont pas aussi éco-anxieux ou qui ne sont pas prêts à renoncer à certains éléments constitutifs de leur mode de vie.
Finie la révolution, on croit au CC et on l’accompagne, adieu Fourquet. Nous, on en avait parlé dans Demain la France des villes contre la France des champs, et pas la peine de passer par un hypothétique CC et une éco-anxiété encouragée par le haut.
Il y a des esprits libres qui s’enferment un jour, on ne sait pas trop pourquoi. Normalement, quand on libère son esprit, la mayonnaise ne retourne pas dans le tube, sinon c’est peut-être qu’elle n’était pas entièrement sortie. Regardez le chanteur Renaud, poète à ses débuts et capable sur la fin de faire une chanson pro-Gorbatchev, alors que ce dernier s’est fait berner par l’Empire.
Aura-t-il le courage d’aller contre le vent dominant et vanter le courage d’un Poutine, qui résiste avec le peuple russe au Nouvel Ordre mondial ? Un NWO incarné par cette magnifique cérémonie d’ouverture des Rosbifs Games...
Dans la même veine, on a retrouvé ce témoignage de Ted Gunderson, qui n’était pas exactement le chef du FBI, mais le responsable du Bureau de LA. N’empêche qu’il balançait sec, et qu’il est mort bizarrement, selon Wikipédia :
Il meurt des suites d’un cancer (version officielle) dû apparemment à une dose d’arsenic qui le tua lentement (docteur personnel), selon le résultat positif d’un test de détection d’arsenic et de cyanure qu’il a révélé en 2008.
Question : c’est la vérité, ou le mensonge, qui tue ?
Ascenseur pour l’échafaud
Notes
[1] Des fois la logique et la clarté nous obligent à écrire mal, regardez pour exemple l’horrible style d’une thèse.
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