Après Philippe Muray, le duo Fruttero-Lucentini ou l’économiste Cipolla, l’expert russe Martyanov a rappelé la stupidité stratégique accompagnant le déclin militaire américain. On sait l’effondrement de la maison Europe et de son personnel politique, culturel, spirituel et ecclésiastique (cf. Mgr Gaume : « nous avons perdu le don du baptême »), ou même économique maintenant (dettes, déficits, désindustrialisation en attendant la clochardisation sur ordre helvéto-américain).
De ce point de vue nous vivons une grande époque : la chute intégrale de l’intelligence (trois à dix points de QI en moins dit-on) qui a accompagné la montée de l’intelligence (ou de l’inintelligence) artificielle. Leur réponse à une maladie pas très mortelle c’est la dictature technologique.Et la masse d’obtempérer. Les temps que nous vivons évoquent le bas-empire tel que défini par Ortega Y Gasset : « les hommes sont devenus bêtes – tontos ». Et à la rébellion de nos masses manipulées a succédé leur prostration TMT (technologique-médiatique-télévision, comme disent les crétins de la bourse). A la vaccination obligatoire succède la frugalité obligatoire. La guerre contre la Chine et celle contre la Russie signifient la fin des haricots au sens littéral du terme. Pas d’énergie, pas de nourriture, pas de machines et même pas de gadgets ! Mais l’électorat de Biden, Macron, Scholz et autres en raffolera. « Nous ne vendrons pas notre droit d’ânesse, pardon d’aînesse, pour un plat de lentilles ! » a braillé une folle du gouvernement français. La prochaine guerre mondiale de ces abrutis se fera donc à la hache de pierre comme prévu par Einstein. C’est que cette stupidité ontologique l’ont vue venir Einstein, Zweig, Gaume, Céline, Bernanos, Chesterton…
Que nous apprend cette crise du virus, cet idéal de frugalité énergétique, ce goût presque teutonique pour le camp de concentration planétaire ? Que nous sommes des idiots et des lâches dirigés par des tyrans mal élus et débiles, dont les solutions sont criminelles, suicidaires, inefficaces. Le dénominateur commun de tout cela c’est l’idiotie. La foule mondialiste veut du Reset et du vaccin, de la prison et de la mort – ce que son élite appelle par exemple la transition énergétique. Elle veut aussi de l’esclavage volontaire, et cette soumission, on le sait depuis La Boétie et depuis l’Antiquité, accompagne l’idiotie. Au sens strict de mon dictionnaire de grec ancien, l’idiot est celui qui n’a pas de vie sociale, celui qui s’est marginalisé, confiné dans la cité – du fait de sa stupidité, mais pas seulement. Aujourd’hui nous sommes tous confinés, mais devant la télé – ou les écrans. Nous sommes réunis dans le séparé, disait Guy Debord. Cette idiotie sociale s’accompagne surtout chez nos élites aussi d’un délabrement intellectuel. Tout devenant théorie de complot, on ne saurait s’intéresser à rien, sous peine…
L’imbécillité des Schwab, Gates, Macron, ne saurait nous étonner. Le maître Cipolla professeur à Oxford a brillamment défini le stupide : « c’est l’homme de décision qui nuit à tous ses prochains sans forcément en tirer parti ». Certes certains peuvent être achetés par Soros (les politiciens, les juges) ou Bill Gates (les médecins, les journalistes), mais cela ferait trop de gens ; et ce qui caractérise les gouvernements Scholz-Macron-Biden c’est le pullulement des imbéciles. Il est évident en France ce pullulement je dirais depuis l’ère Sarkozy et peut-être même l’époque de Chirac, qui mit ce même Sarkozy et notre sorcière Lagarde aux affaires (le gouvernement Juppé de 1995 était aussi un désastre obscur). Depuis cette époque (comme je regrette mon « grand initié » Mitterrand qui m’avait même répondu !) la France n’a fait que se déliter sur le plan intellectuel, moral, matériel, économique, bref sur tous les plans.
Nous ne serons sauvés que par le grand effondrement de cette société démente.
"Toute débâcle est un coup de grâce."
Céline
Nicolas Bonnal
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