Parmi les arguments évoqués par les personnes non-vaccinées, un argument revient souvent : le vaccin leur aurait été déconseillé par un proche soignant.
Dans les premiers temps ayant suivi l'annonce de l'arrivée d'un vaccin contre le Covid-19, Isabelle, 35 ans, était déjà un peu "sceptique". "C'est mon côté très Français, je râle toujours un peu", s'amuse-t-elle.
Mais au fil des semaines, ce rejet s'est transformé en quelque chose de plus substantiel. "J'étais enceinte, mon médecin traitant et les sages-femmes m'ont déconseillé de me faire vacciner dès le début de ma grossesse, dans les premiers mois de l'année dernière", raconte-t-elle. Depuis début avril 2021, les femmes enceintes sont pourtant prioritaires pour accéder à la vaccination à partir du deuxième trimestre de grossesse. "Mon médecin m'a dit que l'on n'avait pas assez de recul, et a plutôt recommandé que mon entourage proche se vaccine pour me protéger, ce qu'ils ont fait, poursuit la jeune femme. Mais ça ne m'a pas confortée dans l'idée d'y passer à mon tour." A l'heure actuelle, Isabelle n'est d'ailleurs toujours pas vaccinée. "J'ai failli franchir le pas après l'accouchement. Je ne veux pas tomber malade et laisser mon enfant seul", développe-t-elle, avant d'expliquer avoir été dissuadée par sa pédiatre : "Elle m'a dit qu'elle trouvait que ce vaccin tient plus du médicament, et que la meilleure solution est encore de développer son immunité naturelle. C'est ce que je fais aujourd'hui".Isabelle n'est pas un cas isolé. Parmi les Français encore non-vaccinés contre le Covid-19, on trouve des profils très différents en termes d'âge, de profession, de région. Les raisons varient, aussi. Mais un argument revient régulièrement : souvent, ces personnes en appellent à l'autorité d'un soignant de leur entourage, hostile ou doutant du vaccin. La personne référente peut-être infirmier, aide-soignant,
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