22 septembre 2022

L’Union européenne ne respectera pas le référendum et sanctionnera les Ukrainiens voulant devenir russes

Selon un communiqué de presse du 22 septembre 2022 du Conseil de l’Union européenne, l’UE condamne les projets d’organisation de « référendums » visant à l’annexion par la Russie de parties des régions de Donetsk, Kherson, Lougansk et Zaporijia. Elle estime que ces référendums sont illégaux  et « constituent une autre violation flagrante de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et une violation grave de la charte des Nations unies ».

Bien que les habitants russophones du Donbass votent librement et démocratiquement, Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne, annonce des sanctions supplémentaires contre la Russie, mais aussi contre les habitants de Donetsk, Kherson, Lougansk et Zaporijia : « tous ceux qui sont impliqués dans l’organisation de ces “référendums”, ainsi que dans d’autres violations du droit international et du droit international humanitaire en Ukraine, seront tenus pour responsables, et des mesures restrictives supplémentaires contre la Russie seront présentées dès que possible. en coordination avec nos partenaires. »

Pour Josep Borrell, le référendum démocratique ne changera rien. « L’intention d’annexer des territoires occupés et d’organiser des référendums fictifs ne changera pas leur statut juridique. Ils sont et resteront internationalement reconnus comme faisant partie intégrante de l’Ukraine. Et cela ne va pas changer en organisant un simulacre de référendum. »

Mais que pensent les habitants de ces régions ? Est-ce que Josep Borrell leur a posé la question ? Voici la réponse des premiers intéressés, les habitants de la République populaire de Lougansk. Ils s’expriment à propos du prochain référendum sur l’intégration à la Russie. Ce n’est qu’un micro-trottoir. Un référendum révélerait l’état d’esprit des russophones méprisés par le gouvernement de Kiev.

L’Europe n’a pas l’habitude de tenir compte des résultats des référendums. Elle considère qu’ils sont tous fictifs. En France, les 54,68 % de « non » à la constitution européenne du référendum de 2005 ont été balayés par le traité de Lisbonne signé, à la place des Français, par Nicolas Sarkozy.

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