Oui, les choses sont en train de se déchaîner dans la société occidentale, alors que nous disons adieu à l’été et que les élites reviennent de leurs sacro-saintes vacances pour se consacrer à la destruction de notre monde. On peut le sentir dans tous les domaines de la vie publique et privée. Il est particulièrement amusant de voir le Parti du chaos tenter de qualifier ses opposants de « fascistes », c’est-à-dire toute personne opposée au chaos, le mode d’existence préféré du régime de « Joe Biden ».
Le plus grand projet de l’Occident ces jours-ci, la guerre qu’il a provoquée à propos de l’Ukraine, s’est avéré être une gigantesque mine terrestre Acme sous le cul collectif du Wile E. Coyote de l’Occident. Alors que la Russie y avance implacablement et que les sanctions financières s’essoufflent, voyez la ruée en Europe parmi les citoyens qui cherchent désespérément à ne pas mourir de froid dans les mois à venir. C’est la troisième fois en cent ans que l’Allemagne tente de se suicider, et cette fois, on dirait que ça va marcher. Adieu les belles voitures allemandes, les machines-outils et autres symboles de la puissance industrielle. Dans l’insipide Pologne, les gens sont en train de ramasser des morceaux de charbon et de fouiller la forêt pour trouver du bois de chauffage ; la loi leur interdit de couper du bois sur pied. M. Macron dit à la France qu’elle doit accepter une « baisse du niveau de vie ». On dirait que le Brexit n’est pas allé assez loin, car le Royaume-Uni tient la main au reste de l’OTAN qui s’enfonce dans le néant économique.
Vous pensez que les États-Unis s’en sortent mieux ? Le rallye estival des marchés financiers n’était qu’un cadre de plus dans le festival Loony Tunes qu’est devenue la vie américaine. La semaine dernière, lors de la réunion annuelle des banquiers à Jackson Hole, le président de la Fed, M. Powell, a dit tout haut ce qu’il fallait faire : « Regardez en bas, nous avons décidé d’abattre cet enc… » (selon les mots immortels de George W. Bush), car prétendre alimenter la prospérité par la théorie monétaire moderne n’aboutit qu’à une inflation ruineuse. Cela soulève toutefois la question de savoir ce qui est le plus dommageable politiquement : l’inflation ou la dépression ? Ce n’est en fait que la différence entre avoir beaucoup d’argent sans valeur et ne pas en avoir du tout.
La pourriture institutionnelle qui ronge nos fondements nationaux a été davantage exposée la semaine dernière lorsque Mark Zuckerberg a bêtement lâché à Joe Rogan que, oui, à l’automne 2020, le FBI a averti Facebook – « il est venu voir les gens de notre équipe », a-t-il dit en souriant – d’une campagne de désinformation russe en cours, clin d’œil. Et donc, Facebook a baissé le volume à zéro sur certaines nouvelles concernant un ordinateur portable appartenant à un certain Hunter Biden rempli de selfie porno (prostituées incluses), de preuves vidéo de l’utilisation de stupéfiants, et de mémos sur le trafic d’influence mondial impliquant toute la famille Biden. Le chef du FBI, Chris Wray, est rapidement intervenu pour préciser que le FBI « informe régulièrement les entités du secteur privé américain, y compris les fournisseurs de médias sociaux, des informations sur les menaces potentielles, afin qu’elles puissent décider comment mieux se défendre contre ces menaces. »
Bien reçu. Ce que M. Wray a omis de dire, c’est que lui et tous les autres personnes du légendaire septième étage de l’immeuble J. Edgar Hoover savaient parfaitement que l’histoire de l’ordinateur portable de Biden n’était pas de la désinformation russe, ce qui soulève la question suivante : qui va maintenant être censé croire les conneries évidentes du FBI ? Et pourquoi Chris Wray dirige-t-il toujours le FBI ? Et, bien sûr, M. Zuckerberg connaissait sûrement aussi la vérité sur cette affaire – même si, à l’époque, il était occupé à injecter plus de 300 millions de dollars dans les circonscriptions électorales clés dans le but exprès de remplacer les fonctionnaires locaux par sa propre équipe afin de fausser le scrutin en faveur de l’escroc international « Joe Biden ».
L’inventaire des mensonges colportés par le FBI est si vaste et si grossier que l’agence a dû faire une descente à Mar-a-Lago il y a trois semaines, au mépris de tous les précédents connus et des lois établies concernant les dossiers présidentiels. La raison : M. Trump, l’ancien président, disposait exactement d’un inventaire catalogué des mensonges du FBI utilisés pendant son mandat pour le renverser avec l’absurdité de l’ouragan Crossfire, et il était prêt à présenter ces preuves dans le procès qu’il a engagé devant un tribunal fédéral de Floride contre Hillary Clinton et une galerie de voyous d’assistants de campagne et de fonctionnaires fédéraux alliés qui ont aidé à concocter l’opération RussiaGate. L’objectif de la descente à Mar-a-Lago était de re-classifier tous ces documents [déclassifiés par Trump, NdT] – par le biais d’un ordre probablement illégal de « Joe Biden » – afin d’empêcher qu’ils soient présentés comme preuves dans le procès. D’une manière ou d’une autre, les médias d’information n’ont pas rapporté cette partie de l’histoire, et même les médias alternatifs ont manqué ce dernier détail.
Et maintenant, bien qu’ils soient revenus ce mois-ci sur leurs politiques de Covid-19, le CDC et ses agences de santé publique sœurs sont prêts à promouvoir une nouvelle édition des (soi-disant) « vaccins » Covid de Big Pharma, en dépit de l’augmentation visible du nombre de décès toutes causes confondues en Occident, qui semblent de plus en plus attribuables aux seuls « vaccins ». Le système judiciaire fédéral captif n’arrêtera pas la bureaucratie adepte du vaccin, mais les procureurs généraux de cinquante États pourraient chacun agir contre le programme, qui a violé chaque module du Code de Nuremberg contre l’expérimentation médicale humaine, ainsi que la loi américaine. Il est peut-être trop tard pour que la profession médicale rachète son honneur sacré perdu.
Le hic, c’est qu’à ce stade de l’histoire honteuse, seuls les libéraux véreux en lice pour le prix Darwin se laisseront prendre par les nouvelles vaccinations. Tous les autres sont au courant de l’escroquerie et du danger, et les obligations ne sont plus les bienvenues. Le libéralisme s’est avéré être une forme de néo-nazisme stupidement piégé et auto-limitant. Voilà votre Parti du Chaos en quelques mots.
Il reste à M. Trump à renoncer à son soutien aux fruits maléfiques de l’opération Warp Speed qu’il a présidée. Il doit faire face au fait qu’il a été joué, et il peut être pardonné, compte tenu de toutes les preuves, venant récemment de personnes comme Deborah Birx et d’autres, qu’on lui a menti et qu’on l’a manipulé. Mais il n’a plus beaucoup de temps pour rectifier le tir, sinon sa carrière politique sera terminée bien avant les élections de 2024. C’est peut-être une bonne chose. L’Amérique a probablement besoin d’un grand coup de balai dans notre paysage politique désacralisé. En somme, M. Trump a été un bon soldat, courageux et résolu dans une énorme adversité, mais il n’est pas le seul à pouvoir ramener notre pays à lui-même.
James Howard Kunstler
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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