L’épidémie de variole du singe apparue en mai 2022 en Europe continue de progresser dans le monde (nombre de cas multiplié par 3 en août 2022 par rapport à juillet). Le virus atypique mute très rapidement contrairement au clade d’Afrique de l’Ouest dont il est issu. Cette chimère est très certainement un produit de laboratoire. Les « vaccins Covid » à base d’adénovirus élaborés par AstraZeneca et Janssen (Johnson & Johnson) ont été conçus à partir d’une plateforme vaccinale établie sur la base de souches varioliques animales. Nous rappelons que les injections Covid sont expérimentales et que les process d’élaboration de ces injections ne sont pas rendus publics. Il est légitime de s’interroger sur la nature de cette nouvelle pandémie alors que la traçabilité des premiers cas notifiés en mai 2022 n’est toujours pas établie.
Les recherches sur la variole existent depuis que les recherches sur les armes biologiques ont commencé, il y a un siècle après la première guerre mondiale. Le ou plutôt « les » virus de la variole servent de plateformes virales pour élaborer de nouveaux vaccins contre les virus. Ces recherches existent depuis plus d’une décennie comme le montre la thèse de Julie Dimier soutenue le 30 octobre 2012 et intitulée « Développement d’un vecteur virus de la vaccine, réplicatif et atténué, pour la vaccination antivariolique et pour la vaccination contre la fièvre hémorragique à virus Ebola ».
Le vaccin antivariolique pour élaborer des vaccins contre d’autres maladies
Nous avons choisi l’exemple d’Ebola mais le virus de la variole est utilisé pour développer plusieurs vaccins aussi surprenant que cela puisse paraître pour les non spécialistes. Il n’existe pas de traitement contre le virus Ebola et des vaccins candidats étaient déjà à l’étude en 2012. Voici ce qu’écrit Julie Dimier dans le résumé de sa thèse en virologie, microbiologique & immunologie :
« Nous avons récemment développé plusieurs vecteurs viraux de type virus de la vaccine (VACV) par délétion d’un certain nombre de facteurs de virulence. Nous avons évalué leur innocuité, leur immunogénicité et leur efficacité en tant que candidats vaccins antivarioliques chez la souris puis utilisé l’un de ces vecteurs pour développer un candidat vaccin antivariolique et antivirus Ebola [] Le gène entier de la GP (glycoprotéine du virus Ebola) ou une forme chimérique de la GP ont été clonés dans le génome du vecteur viral. Ces deux vecteurs produisent des virus ayant incorporé EGP (glycoprotéine du virus Ebola) dans leur enveloppe ».
Pour résumer l’ingénierie biologique permet de développer un candidat vaccin contre Ebola à partir du virus de la variole. Cette thèse a été financée par la direction Générale de l’Armement. Il n’y a pas que les Etats-Unis qui disposent d’une unité de biodéfense, la France a commencé ses recherches sur les armes biochimiques en 1926 et développait son plan Biotox en 2001 pour évoluer vers un plan sanitaire incluant les risques NRBC. Les recherches sur financement français ne sont pas toutes pacifiques ce qu’aucun discours/écrit officiel ne peut révéler publiquement. Nous ne pouvons par ailleurs pas nous prononcer sur l’exploitation (pacifique / non pacifique) qui a été faite du travail de Julie Dimier.
Des « vaccins » contre Covid ont-ils été établis à partir de plateformes varioliques ?
Les candidats vaccins d’Astrazeneca et Johnson & Johnson auraient été développé à partir de cellules souches animales. Cette conjonction soulève des questions sur les liens possibles entre l’infection par le virus de la variole du singe et les injections contre Covid au même titre que l’apparition récente de nouvelles épidémies comme l’hépatite notamment.
Certaines injections contre Covid élaborées à partir de la variole animale – et potentiellement une souche de synthèse issue de la variole du singe – pourraient-elles avoir contaminé des personnes ayant reçu ces injections ? AstraZeneca et Johnson & Johnson (Janssen) ont utilisé une plateforme variolique pour la fabrication de leur « vaccin » contre Covid :
« … On a découvert, au début des années 1980, que les vaccins antivarioliques pouvaient être utilisés comme des « plateformes vaccinales » de nouvelle génération, très utiles en vaccinologie moderne. On introduit dans le génome du virus utilisé dans le MVA un bout d’ADN codant pour une protéine d’un autre pathogène (spicule du SARS-CoV-2 par exemple) : après injection du vaccin, cette protéine virale va être exprimée, ce qui va permettre à l’organisme de développer une réponse anticorps protectrice contre celle-ci. Cette technique a été utilisée pour les vaccins anti Covid-19 d’Astra Zeneca et Janssen, qui se sont servis d’adénovirus utilisés comme « plateformes ».
Les injections contre Covid sont-elles à l’origine de l’épidémie de variole du singe ?
S’il n’est pas possible à ce stade de confirmer qu’il y a un lien entre injection Covid et variole du singe, il n’y a pas non plus d’information permettant d’infirmer une telle hypothèse. Je rappelle que la composition des vaccins ne donne aucune information sur les process de fabrication des injections anti Covid, ni l’origine des souches virales ayant pu être utilisées, cela est considéré par l’industrie pharmaceutique et les autorités de régulation sanitaire comme un secret de fabrication.
Une enquête épidémiologique permettrait par exemple d’interroger les cas de variole du singe diagnostiqués au mois de mai (les premiers cas), de vérifier leur état vaccinal avec les informations liées à la nature des injections reçues, les dates d’injection, les lots, etc. Relever également les dates de diagnostic de la variole du singe et d’autres critères – comme par exemple des indicateurs sur le fonctionnement du système immunitaire – qui permettraient d’établir des corrélations entre différents événements. Il est cependant improbable que l’industrie du vaccin permette de telles investigations. Pas davantage les autorités sanitaires.
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