Son
nom ne vous est pas inconnu, cette femme a défrayé la chronique de
toute la presse française dans les années fin 90- début 2000.
Connue sous le sobriquet de « la putain de la République », Christine
Deviers-Joncour réapparaît dans la lumière par le biais de l’écriture.
A l’occasion de la sortie de son dernier roman In silico,
Christine, comme elle aime se faire appeler, nous a accordé un entretien
sincère et émouvant laissant transparaître une femme forte, pleine de
conviction et assoiffée de liberté. Une bouffée d’oxygène loin des
médisances du passé !
« J’entendais leur mépris pour le peuple et leur fameux projet
concernant une dépopulation à venir pour soi-disant « sauver la
planète » car, disaient-ils, le peuple pollue et pour la plupart, les
citoyens sont des « inutiles ». »
Le Média en 4-4-2 : Bonjour Christine et merci d’avoir accepté l’invitation du Média en 4-4-2. Vous venez de publier votre dernier roman, In Silico, la cité des abysses, dont l’intrigue se déroule dans un monde de science-fiction pas si loin de la réalité…Votre héroïne, Elem, habite au 65e étage dans un 40 mètres carrés. Elle
utilise sa carte de crédit et un lecteur d’empreintes pour y accéder.
Dans son appartement, se trouve sur un mur « un orifice pour assurer sa
protection et sa sécurité. » Il lui faut sa « carte magique » pour se
doucher, utiliser sa cafetière. Cette carte fait également office de carte Vitale et lui est indispensable pour avoir « un toit, de l’eau et du confort ». Et pour couronner le tout, Elem a une puce implantée à son poignet pour avoir accès à son lieu de travail… On se croirait en plein 1984 de George Orwell ! Est-ce que, comme lui à son époque, vous voyez notre société plonger vers ce monde du tout-contrôle ?
Christine Deviers-Joncour :
Merci pour votre invitation. J’ai écrit ce livre en 2012. Et à cette
époque je n’imaginais pas une seconde que nous allions vivre une période
aussi sombre. Juste une précision : le terme in silico est un
terme utilisé en informatique et bio-informatique. Je crois que c’est là
mon vrai premier roman. Aucune référence à mon expérience personnelle
passée, contrairement aux autres livres. Et c’est sans doute là que je
me suis sentie le plus libre. Mais forte de mon expérience, de ce que
j’ai vécu pendant quelques années si proche du pouvoir, il y avait des
choses que je brûlais d’évoquer. Sous la forme de fiction ce fut plus
facile et même assez grisant. Il est vrai qu’à une période de ma vie où
j’ai dû côtoyer le pouvoir d’un peu trop près, j’assistais souvent à des
discussions qui ne laissaient aucun doute sur leurs intentions.
J’entendais leur mépris pour le peuple et leur fameux projet concernant
une dépopulation à venir pour soi-disant « sauver la planète », car,
disaient-ils, le peuple pollue et, pour la plupart, les citoyens sont
des « inutiles ». Je ne pouvais imaginer à l’époque que cela deviendrait
réalité. Mais je sentais bien que l’avenir s’assombrissait. Je n’avais
pas lu 1984 de George Orwell à l’époque. J’ai depuis comblé
cette lacune. Mais pour répondre à votre question : oui, il décrit ce
monde du tout-contrôle dans sa fiction et en ce qui nous concerne ce
n’est malheureusement plus de la fiction, mais une terrible réalité dans
laquelle nous sommes en train de sombrer, si nous ne nous ne réagissons
pas. Et il y a urgence !
.
« Cette poignée de psychopathes inhumains, avides de pouvoir et de richesse s’effondrera tôt ou tard ! »
Le Média en 4-4-2 : Face à cette urgence, comment
réagir ? Comment faire prendre conscience à nos concitoyens de cet
immense danger ? Car, comme décrit dans votre roman, le pouvoir opère
depuis très longtemps une manipulation de la masse, qui n’en est pas
consciente.
Christine Deviers-Joncour : Oui, cette manipulation de masse a été sciemment mise en place depuis très longtemps. Au lieu de Grand Reset, je
préfère Grand Réveil ! Peu à peu les gens s’informent et comprennent
que nous sommes sur un volcan. Nous n’avons plus besoin de livres
d’Histoire. L’Histoire est un flux qui nous nourrit de vérités, de
faussetés que nous trions comme d’antiques chercheurs d’or que les
évènements rongent car, par tous les canaux, surtout par ceux d’une
propagande excessive, ridicule, les réalités viennent à nous, jour après
jour, comme autant de coups de boutoir, comme autant de vagues qui finissent par faire du sable des falaises les plus dures. Nous vivons comme
les anciens dieux qui observaient les Grecs et les Troyens et
intervenaient dans leurs combats. Nous aussi nous observons et nous
intervenons. Le Net est un rugissement de révélations et de colères. Et
il est difficile de gouverner en le négligeant. Cette poignée de
psychopathes inhumains, avides de pouvoir et de richesse s’effondrera tôt ou tard ! Patience…. On dit que In silico est prophétique ! Alors lisez jusqu’au bout et vous verrez la fin de ce cauchemar dans la Cité des Abysses ! C’est la fin que je nous souhaite !
Le Média en 4-4-2 : Effectivement,
c’est un roman plein d’espoir et nous n’allons pas dévoiler la fin
inattendue de cette histoire. Mais vous qui avez été l’observatrice,
l’objet voire la confidente de certains de ces psychopathes, ne
pensez-vous pas que pour certains d’entre eux leur part d’humanité est
tellement enfouie que c’est là la faille. Et qu’au lieu de s’en
éloigner, il suffirait de rallumer cette flamme, comme pour Wendel !
Christine Deviers-Joncour :
L’amour peut engendrer des miracles ! Rare, mais possible… (rires) !
Pour gagner l’estime et se battre dans l’arène, l’homme s’est détourné
de sa vraie nature, de son essence profonde. En retrouvant cette
essence, ses vraies richesses intérieures lui seraient révélées.
Réconcilié avec lui-même, il y gagnerait une communication plus simple
et plus humaine. Que chacun agisse en accord avec sa nature profonde,
avec son âme et tout en restant soi-même, chacun danserait ainsi avec
l’autre dans la créativité et dans un magnifique mouvement d’évolution.
Malheureusement pour eux, ces gens de pouvoir sont infirmes, sans
empathie, sans humanité et la frontière est fragile avec la criminalité.
Cela devient flagrant ces dernières années Covid. Les citoyens se
croyant protégés par leurs gouvernants réalisent aujourd’hui que ce sont
leurs pires ennemis !
Le Média en 4-4-2 : Puisque nous évoquons la relation entre vos deux personnages principaux, pouvez-vous nous parler du choix de leurs prénoms ? Elem, prénom turc qui signifie Dieu, et Wendel, prénom allemand qui signifie « errer »…
Christine Deviers-Joncour :
En ce qui concerne Elem, ce nom est tiré du dictionnaire elfique de
Tolkien qui signifie : fine, délicate, élégante. Quant à Wendel, j’ai
inventé ce prénom et je vous remercie de me donner son origine. Sans
dévoiler qui est notre héros, « errer » lui convient parfaitement, mais
je ne peux en dire davantage. Le lecteur comprendra ! Néanmoins, les
prénoms n’avaient pas pour but de définir leurs caractères propres et
leurs parcours. Mais en ce qui concerne Wendel, je suis très touchée par
cette référence…
« Le peuple devient du bétail manipulé, sans bientôt plus aucun libre arbitre »
Le Média en 4-4-2 :
Comme quoi, si le hasard existe, il fait bien les choses ! A la seconde
lecture de votre roman, et en gardant en tête qui en est l’auteur, on
se demande où est la frontière entre la fiction et la réalité, notamment
en ce qui concerne le contrôle total de la population. On se doute que
vous ne pouvez pas révéler tout ce que vous avez entendu en étant « si
proche du pouvoir »… Avez-vous écrit une fiction pour être en quelque
sorte « plus libre » ?
.
Christine Deviers-Joncour :
Probablement oui, on peut ainsi dire des vérités sans interdit, ni
barrière ! Dans l’histoire, deux lieux se chevauchent : d’une part, une
ville futuriste, inhumaine et expérimentale très cruelle pour les
citoyens, non loin de ce que nous vivons depuis quelque temps, et de
l’autre, le pays des rêves pour survivre pour inventer une autre vie
possible dans une sorte de réel imaginaire. Effectivement, tout au long
de l’histoire, on peut se demander où est le réel et où est l’imaginaire
? La plus parfaite illusion d’un monde vaut la réalité, mais à la
condition d’en ignorer la nature. Voyez ce que nous sommes en train de
vivre au quotidien : les libertés sont grignotées chaque jour davantage,
notre constitution bafouée, les élections truquées, les interdictions
en rafale. Le peuple devient du bétail manipulé, sans bientôt plus aucun
libre arbitre. Covid et injections meurtrières, dépopulation, chômage
et tout ce qui en découle ! Les angoisses et la tristesse, la peur du
lendemain et d’un futur sombre, la peur pour nos enfants. Que nous
reste-t-il ? Rêver ? Oui sans doute. Là on ne peut ni nous le prendre,
ni le taxer, ni nous l’interdire ! Et c’est gratuit ! Chimère, utopie ?
Gérard de Nerval disait : « Le rêve est une seconde vie …»
Pourquoi pas ? Que risquons-nous ? Et souvent les rêves deviennent
réalité. Dans tous les cas, c’est là quelque chose d’insondable qui
imprègne toutes choses de sublime. Et quelquefois ce qui est de l’ordre
du sublime devient visible.
« J’ai aujourd’hui gagné ma liberté et je suis fière du combat que j’ai mené »
Le Média en 4-4-2 :
On sent dans vos réponses beaucoup de sagesse et de spiritualité, une
Christine totalement éloignée de la Christine de la presse à scandale,
« La putain de la République ». Pouvez-vous nous raconter l’histoire
cachée de ce titre? Et comment passe-t-on de cette image publique peu
flatteuse et lourde à porter à celle d’un écrivain plein de
possibilités, libre si j’ose dire?
Christine Deviers-Joncour :
Ce nom peu flatteur me fut donné par la juge Eva Joly des mois avant de
me connaître ! A travers moi, elle voulait s’attaquer à Roland Dumas,
alors président du Conseil Constitutionnel, quatrième homme d’État.
Grand bourgeois, grand érudit, et collectionneur, il n’avait pas que des
amis au sein du parti socialiste. Et de plus, on ne lui avait pas
pardonné, du temps où il était au Quai-d’Orsay, sa politique
pro-palestinienne, pro-russe, etc. Il savait tout cela et m’en parlait à
l’époque. Et puis, ce fut le scandale de « l’affaire des frégates de Taïwan », baptisée JUDICIEUSEMENT : « Affaire Dumas-Deviers-Joncour ». Quatre
milliards de francs de l’époque détournés sur un contrat d’État et une
vingtaine de morts, malheureux témoins des détournements. Je fus le
fusible désigné pour protéger cette corruption. Mais je n’ai pas baissé
les bras et j’ai bataillé. J’ai appelé ça, ma « drôle de guerre à moi ». L’ennemi était de taille : politiques, presse, journalistes, juges, avocats véreux et la Justice … qui n’en avait que le nom ! Je fus la toute première en 2001 à oser dénoncer la corruption politique en France ! Prison, contrat sur ma vie, menaces. L’argent qui me fut reproché n’était pas pour moi… Je l’ai rendu en intégralité à la Justice. Je
suis la dernière survivante de cette affaire que le juge Van Ruymbeke
désigna comme le plus gros scandale de la 5e république en
rétrocommissions et nombre de morts, malheureux témoins. Sachez que dans ces affaires, à ce niveau-là, il faut toujours des fusibles… je fus l’un d’eux. Ce malheureux titre dont on m’a affublée aurait dû être : « Putain de République » ! Trop compliqué et dangereux, je n’ai pas pu à l’époque pour de multiples raisons ! Mais
le peuple commence enfin à ouvrir les yeux sur la corruption et les
mensonges et manigances de leurs « élites » et ce, à tous les niveaux.
Il était temps !
La vraie Christine est celle qui écrit. Et ce depuis toujours. Cela m’a
aidée aussi à me défendre dans cette horrible période grâce à de
nombreux essais. Libre ? Ô combien ! Quand vous avez passé cinq années
dans Paris affublée d’un gilet pare-balles et sur un vélo en sens
interdit pour me protéger… J’ai aujourd’hui gagné ma liberté et je suis
fière du combat que j’ai mené. Libre oui ! Loin de tout… ce qui permet
de les observer à la loupe bâtir d’improbables cathédrales sur des
socles de poussière. Ils sont pathétiques. Alors
j’ai continué à écrire et illustrer aussi… Et c’est dans l’écriture que
j’ai trouvé mon second souffle, car écrire est une façon de hurler en
silence et de chasser les démons.
Le Média en 4-4-2 : Et à quel prix !
Une liberté que vous avez arrachée du plus profond de vos tripes. Et en
même temps, des décennies plus tard, lorsque vous évoquez Roland Dumas,
on sent un profond respect, une admiration étouffée. Pour autant, il
n’était pas un enfant de chœur, avocat reconnu, franc-maçon, membre du
Grand Orient de France, sans compter son passé politique et il a été le
bras droit de François Mitterrand. Êtes vous objective lorsqu’il s’agit
de Roland Dumas ?
Christine Deviers-Joncour : Je garde de cet homme le meilleur : une
immense et insatiable culture, l’esthète, le talentueux chanteur
d’opéra ténor méconnu, le tribun hors norme, le passionné de musique et
d’art, polyglotte, six langues et se mettait au persan, capable de
parler par exemple l’allemand avec l’accent berlinois ou l’accent
autrichien à Vienne. Intarissable sur l’Histoire de l’art ou de la
littérature. Un
des derniers meilleurs ministres des Affaires étrangères, et de loin !
Quand on voit ceux qui défilent sous les lambris du Quai-d’Orsay ces
dernières années. Grandeur et décadence. Un
personnage à multiples facettes. Pendant dix années j’ai côtoyé cet
homme et tenté sans cesse de me mettre à niveau, consciente de mes
lacunes. Il m’a appris et communiqué cet appétit de connaissance… dans tous les domaines. Et cela est précieux et je l’en remercie. Je fus aussi touchée par sa sensibilité extrême, mais troublée aussi par son implacable dureté. Un
jour, il m’avoua que je fus la seule femme auprès de qui il n’avait
ressenti ni ennui ni lassitude… Ce fut pour moi un magnifique
compliment. Multiples facettes oui, ange et démon. Franc-maçon oui… comme tous ceux qui font carrière, ne soyons pas naïfs ! Et
puis comme tout homme de pouvoir quand ils se sentent en danger, ils
n’hésitent pas à pratiquer la politique de la terre brûlée pour se
protéger. Il déclara sans vergogne qu’il ne me connaissait pas ou à peine. Brutal, injuste et douloureux. Il a 100 ans cette année. Laissons-le en paix. Dieu reconnaîtra les siens..
« Imaginez, juste un instant, les Russes installant des bases militaires aux frontières des États-Unis ! »
Le Média en 4-4-2 :
En plus de l’écriture, vous vous engagez dans le milieu caritatif
notamment auprès de Novopole, une association qui apporte son aide aux
Russophones de la région du Donbass. Vous n’avez donc pas découvert il y
a quelques mois les atrocités menées par le régime ukrainien dans cette
région… Comment percevez-vous cette opération menée par Vladimir
Poutine, notamment au niveau géopolitique ?
Christine Deviers-Joncour :
En 2014 je fus mise en contact avec des gens qui se mobilisaient pour
apporter une aide au peuple russophone de l’Est de l’Ukraine, le Donbass
en particulier, pilonné sans cesse par les ukro-nazis de Kiev. Touchée
et émue par ce peuple en souffrance, je me suis approchée de tous ces
gens de bonne volonté. N’ayant pas de moyens financiers, j’ai exécuté
plusieurs illustrations sur ce drame qui furent mises aux enchères à
Genève par une association ; les ventes ont permis de récolter un peu
d’argent pour les aider. Vous pouvez les voir sur mon site internet. À
cette époque, nous espérions en priant pour que la Russie vienne leur
porter secours et stopper ce carnage aux portes de l’Europe. Les accords
de Minsk n’étant pas respectés, nous étions très inquiets devant ces
bombardements permanents, ces pilonnages et ces enfants massacrés et
surtout ce silence radio assourdissant de tous les médias occidentaux !
Mais il a fallu du temps pour que cette aide tant espérée arrive enfin.
En prévision de sanctions des États-Unis et de l’Union européenne
inévitables, la Russie a dû s’y préparer durant ces huit années. Le 21
février 2022, trois jours avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie,
le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, déclarait
lors d’une allocution télévisée : « L’Ukraine, ce n’est pas seulement notre voisin mais c’est également une partie de notre histoire, de notre espace culturel ». Avant d’ajouter que «
l’Ukraine contemporaine a été entièrement et complètement créée par la
Russie, plus exactement par la Russie communiste, bolchévique ».
Imaginez, juste un instant, les Russes installant des bases militaires
aux frontières des États-Unis ! Il y aurait fort à débattre mais je ne
suis pas experte en géopolitique et ce n’est pas le propos ici !
« J’ai lourdement payé pour avoir vu de très près ! »
Le Média en 4-4-2 : En retraçant l’ensemble de votre parcours, avez-vous des regrets, des remords ? Auriez-vous fait des choses différemment ?
Christine Deviers-Joncour :
Des regrets, oui, bien sûr. Qui n’en n’a pas… Des remords ? oui,
d’avoir fait de mauvais choix : ainsi ma vie a été conduite pour l’amour
de mes deux fils qui ont eu chacun des pères peu responsables et
défaillants et qui eux aussi en ont souffert. J’ai dû alors prendre la
relève. J’ai dû assumer les rôles de père et de mère. Je me suis donc
battue. Seule. Donc mes regrets sont là : les mauvais choix quant à mes
deux époux et pères de mes fils. Pour
autant, j’ai eu une vie chaotique mais je ne regrette rien. Je me suis
frottée à la vraie vie, aux combats, aux difficultés et j’ai réalisé
depuis longtemps dans quel monde nous vivions avec ses injustices et ses
dérives. Je suis témoin de ce que sont vraiment nos gouvernants et du
système qu’ils ont instauré. J’ai lourdement payé pour avoir vu de très
près ! À refaire ? oui sans aucun doute. Pour le meilleur et pour le
pire. Je ne suis pas ressortie de ce cauchemar indemne, c’est un fait,
les cicatrices trop profondes ne se refermeront pas. Mais j’ai acquis
une force qui me permet de regarder ce monde dans lequel nous vivons
avec une grande lucidité et sans surprise, ni panique. Alors j’écris…
Que mon expérience puisse aider les gens à ouvrir les yeux.
En
fait, nous vivons deux apocalypses : tout d’abord celle de la fin d’un
monde qui se détruit tout seul par ses excès, le fameux « hubris »
qui est la faute fatale qui culbute les hommes qui s’y abandonnent, les
empires qui s’étendent trop et deviennent ingérables. L’apocalypse où
tombent les masques ! Et enfin l’apocalypse du renouveau que tous les
enfants de ce siècle, qui part si mal, ont envie de créer ! « Les affaires, sont les affaires… », disent certains. L’harmonie universelle leur est supérieure. Le choix est fait !
« Les
peuples doivent impérativement continuer à se lever, réagir pour mettre
fin à ce délire, à cet assassinat planétaire perpétré par une poignée de
nuisibles, complètement fous et dégénérés »
Le Média en 4-4-2 : Merci Christine pour le temps
que vous nous avez consacré ! Merci pour cet émouvant et captivant
entretien. Nous vous laissons le mot de la fin pour que vous puissiez
par exemple nous dire ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite.
Christine Deviers-Joncour :
Mon souhait ? que les peuples retrouvent enfin un monde apaisé et la
sérénité ! Que nos enfants soient protégés de ces satanistes qui opèrent
et complotent depuis trop longtemps… Que justice soit faite contre ces
criminels ! Quant à moi, que je puisse à travers l’écriture continuer ce
combat avec tant d’autres qui se battent aussi. L’ordre mondial actuel
ne peut plus se perpétuer de la sorte ! Il est un problème crucial pour
l’humanité, un problème qui doit être impérativement et au plus vite
résolu. Les peuples doivent impérativement continuer à se lever, réagir
pour mettre fin à ce délire, à cet assassinat planétaire perpétré par
une poignée de nuisibles, complètement fous et dégénérés.
Source
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