24 août 2022

Christine Deviers-Joncour : "Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos du peuple"


Christine Deviers-Joncour, alors ancienne maîtresse de Roland Dumas, est condamnée à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, et 1,5 million de francs d'amende pour « recel d'abus de biens sociaux ». Dumas, lui, est relaxé. En 1997, Christine Deviers-Joncour est incarcérée provisoirement pendant cinq mois et demi à la prison de Fleury-Mérogis.

Entre 1998 et 2005, elle intervient dans l'affaire des frégates de Taïwan. Le dossier de la vente des frégates de Taiwan par Thomson qui l'impliquait n'a jamais été ouvert par la magistrate Eva Joly. Le secret défense fut opposé par deux ministres de la Défense. Le juge Van Ruymbecke l'ouvrit en 2002.

En 2002, Jean-Pierre Thiollet écrit dans son livre Les Dessous d'une présidence : « Que cela plaise ou non, Christine Deviers-Joncour est l'une des femmes clefs de notre époque qu'elle incarne ». 
 
Écrivain et bénévole dans les années 2010

En 2006, elle épouse Alf Emil Eik, musicien, compositeur et producteur norvégien.

Elle écrit en s'inspirant de la mythologie nordique, corrige et relit les manuscrits d'autres auteurs. Elle participe à des actions caritatives, notamment auprès de l'association Novopole, au profit des Ukrainiens russophones du Donbass en zone de guerre.


Les politiques changent mais la politique de bas étage reste la coutume

Christine Deviers-Joncour approche des 75 ans...

Elle vit modestement dans un village du Périgord noir où elle écrit des livres et s'adonne à des actions caritatives, ayant tiré un trait sur son passé que néanmoins elle ne renie pas.

"Beaucoup se souviennent de Christine Deviers-Joncour, qui fut la maîtresse de Roland Dumas, de longues années ministre des affaires étrangères de François Mitterrand. En son temps, elle sortit un livre de révélations intitulé « La putain de la République" . Son nom a beaucoup circulé dans des histoires de corruption impliquant les plus hauts personnages de l’État. Autant dire qu’elle a vu de ses yeux l’envers du décor, la face obscure du monde politique, et que quand elle en parle, elle sait de quoi elle parle.

Voici ce qu’elle dit :

"J’entendais leurs délires, loin d’imaginer qu’ils iraient jusqu’au bout de leur folie. Je les ai vus, à l’époque, se goberger, s’empiffrer sur le dos du peuple. Je les ai vus, les yeux plus gros que le ventre, piller et se goinfrer. Se donner des lettres de noblesse factices que leur position et leur pouvoir leur conférait. Je les ai vus bomber le torse et de leur petite hauteur, mépriser le peuple en donnant au château de Versailles des fêtes royales pour célébrer dignement l’arrivée au pouvoir du nouveau « monarque ». Les cortèges de voitures officielles comme autant de carrosses et les garden-parties de ces nouveaux parvenus. J’ai vu les épouses et leur marmaille jouant à Marie-Antoinette sans vergogne sous les lambris, dont le passe-temps se limitait à organiser des dîners fins entre amis et visiter le Mobilier national comme on va chez Ikea. Gratuit ici. Surtout quand on omettait de restituer pièces d’art et meubles d’époque. Je les ai vus et j’ai payé très cher pour avoir été témoin, n’étant pas du sérail…

J’ai vu les caisses noires des ministères exonérées d’impôts, les frais d’intendance éhontés enfler, chauffeurs et gardes du corps à vie et retraites cumulées replètes, retro-commissions sur des marchés d’état, des avions équipés comme des palaces volants, des jets sur le tarmac prêts à décoller au moindre caprice ou quand tsunamis, tremblements de terre et autres catastrophes permettaient d’appeler les hordes de photographes, après être passé en vitesse chez le coiffeur et le couturier branché, pour se faire immortaliser au pied d’un jet avec un sac de riz sur le dos. J’ai vu des soutes en provenance d’Afrique garnies de billets de banque et des coffres de voitures transformés en caverne d’Ali Baba pour distribution d’argent à grande échelle, des contrats d’État passés aux mains des filous, des comptes bien cachés dans des pays aux lagons bleus, (…). J’ai vu un avion avec une croix rouge sur son flanc porter secours à des populations africaines affamées en leur tirant dessus, et j’ai même vu certains crocodiles bouffer de malheureux témoins encombrants et d’autres tomber des fenêtres, arrêts cardiaques et cancers fulgurants.

Un monde aux mains de la Finance Internationale, Bilderberg, Nouvel Ordre Mondial criminel, FMI, GAFAM etc, pour maintenir, verrouiller le système, protéger une élite et asservir les peuples en les abrutissant et en les dépravant en inversant les valeurs ! Nous leur donnons une once de pouvoir et ils perdent tout sens commun. Et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils s’en donnent à cœur joie, perdent le sens des réalités et franchissent allègrement et sans états d’âme l’inacceptable. Et au plus haut niveau de la pyramide ils n’ont plus rien d’humain. Ce sont des monstres.(…) Le pouvoir, aphrodisiaque suprême, les déshumanise ? Et le fric, moteur essentiel à toutes ces dérives… Comment osent-ils se poser en donneurs de leçons, parler de probité, d’intégrité, de franchise, quand se multiplient leurs égarements et que les affaires de corruption et autres méfaits les éclaboussent ? (…)Nous sommes devenus un immense peuple de moutons à tondre, tandis que la démocratie n’existe plus depuis longtemps, et tout dépend maintenant du pouvoir de résistance et de révolte des peuples. La mise en esclavage des populations est passée à la vitesse supérieure avec cette « pandémie covid » en créant la PEUR. Et les grands argentiers de la planète et leurs marionnettes nous font clairement comprendre que seuls comptent leurs profits, que le bien-être des citoyens n’a aucune espèce d’importance.

Nous sommes tous sacrifiés sur l’autel des profits. Depuis ces dernières décennies tout fut mis en œuvre pour leurs profits. Et la télévision et les médias aux ordres ont participé à cet abrutissement de masse qui nous a conduits à l’impuissance en nous lavant le cerveau. Je veux pourtant rester optimiste. Nous sommes à un changement de civilisation. Il est urgent que tous les citoyens se réveillent et reprennent en main leurs pays, leur souveraineté et éliminent cette vermine financière afin de réinjecter dans les caisses des états pour le bien collectif, les incroyables fortunes détournées par une poignée de mafiosi sans foi ni loi et dangereux. Il faut bien prendre conscience que, quels que soient votre bord politique ou votre conception de la vie, si vous ne faites pas partie de leur élite, vous serez broyés."


Christine Deviers-Joncour

« Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie ». Jacques PRÉVERT.

« Le politicien devient un homme d’État quand il commence à penser à la prochaine génération plutôt qu'aux prochaines élections ». Winston CHURCHILL.

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