C'est reparti pour un tour de grand huit. Si vous avez aimé les restrictions covid, vous allez adorer le rationnement. Et gare aux récalcitrants, à qui on pourra couper le gaz et l'électricité.
En préambule de cet article, rappelons à nos lecteurs que la crise peut s’arrêter demain en stoppant les sanctions contre la Russie qui, par l’incompétence de nos élites, enrichissent la Russie. Pourquoi la France devrait se sacrifier pour l’Ukraine de Zelensky qui n’a pas respecté les accords de Minsk ? La Russie est tout-à-fait ouverte au retour à la normale… et s’étonne du suicide de la France pour les beaux yeux du président Joe Biden.
Avec l’augmentation des prix de l’énergie, le président Macron a décidé d’un seul homme qu’il tiendra un Conseil de défense vendredi matin sans tenir compte du Parlement, qui pourra tout de même regarder ça de loin. L’hiver approche comme un virus, c’est l’occasion de refaire un remake du Conseil de défense sanitaire, avec une succursale décisionnaire où l’astuce du secret défense ne laisse rien filtrer… le cabinet de conseil américain McKinsey y veille. Selon Franceinfo. Le Premier ministre, Élisabeth Borne, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ou encore le ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, y participeront.
C’est à Élisabeth Borne, face au Medef le 29 août 2022, qu’est revenu d’expliquer le pourquoi de tout ce ramdam et des mauvais jours à venir : « Vous avez entendu tout à l’heure le témoignage poignant du président Zelensky. Je veux ici, à nouveau, assurer l’Ukraine du total soutien de la France. Nous serons à ses côtés jusqu’au bout. Oui, ces sanctions ont un coût. Nous le savons et le président de la République l’a rappelé : la liberté a un prix. Oui, aussi, cette guerre a des conséquences lourdes, durables. »
Le Premier ministre annonce exécuter l’agenda dicté par le président ukrainien (Joe n’est jamais très loin) et se félicite d’un paquet de sanctions contre la Russie tout en étant inquiète que le Kremlin coupe le gaz à la France. Attention au discours qui va suivre, c’est un exercice qui frôle la schizophrénie : « Nous avons adopté sept paquets de sanctions contre la Russie. Des sanctions contre le secteur financier et des restrictions commerciales majeures dans un grand nombre de domaines. […] Mais au moment où nous parlons, un nouveau défi nous attend, une nouvelle urgence : si la Russie venait à couper totalement ses exportations de gaz vers l’Europe, les conséquences seraient massives. […] nous savons que l’Europe manquera de gaz cet hiver. Il n’y a pas d’alternative immédiate pour compenser. » Madame Borne pousse donc la Russie à sanctionner la France au risque de mettre les Français dans une situation désastreuse. Une citation se prête parfaitement à la situation : « Quand on pousse la porte du saloon avec le pied, faut pas s’étonner qu’elle vous revienne dans les couilles« .
Dans cette optique d’une politique caractérisée par des troubles récurrents de l’humeur (bipolaires), Élisabeth Borne nous annonce que « face aux menaces de pénurie de cet hiver, nous n’avons qu’une seule voie : la baisse de la consommation d’énergie ». Et pour cela, comprenez bien chers Français, il y aura des restrictions, des interdictions et des sanctions. A la rédaction, nous prenons un peu d’avance et nos lecteurs ne sont plus dupes de l’agenda qui se met en place à l’identique des deux dernières années Covid.
Mais pour que le plan fonctionne, il faut d’abord accuser le peuple d’être responsables des décisions criminelles du gouvernement : « Alors, notre première urgence, c’est d’arrêter dès maintenant toutes les consommations d’énergie qui ne sont pas indispensables. […] La sobriété, c’est aussi notre responsabilité, en tant que citoyens. Chacun doit s’interroger sur ce qu’il peut faire pour consommer moins, à son niveau et compte tenu de ses moyens. »
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