En préparation depuis octobre 2021, le nouveau vaccin à ARNm, Omnivax, a été spécifiquement conçu pour apporter une protection immunitaire contre les derniers sous-variants d'Omicron. L’Omnivax de Pfizer serait prêt à l’automne, s’il obtient l’autorisation de la FDA (Food and Drug Administration).
Il est de plus en plus confirmé que la vaccination n’est pas la panacée, car des études des CDC américains ont prouvé que les vaccins Covid actuels, dont le Cominarty de Pfizer n’offrait pas de résistance efficace contre Omicron. Des études publiées dans New England Journal of Medicine ont également révélé que les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5 échappent aux réponses anticorps à la fois chez les personnes ayant déjà été infectées par le Covid-19, mais aussi chez celles qui ont été entièrement vaccinées. En résumé, le risque d’une nouvelle infection est possible en raison de la capacité des deux virus à échapper à l’immunité, provenant de la vaccination ou d’une infection antérieure.
Un vaccin prêt pour l’automne
Depuis un an, l’équipe d’immunobiologistes de l’Université Yale travaille sur la création d’un vaccin spécifique contre le variant Omicron du SARS-CoV-2. Selon l’équipe, cette nouvelle injection anti-Covid offrirait une protection supérieure contre les dernières variantes d’Omicron.
Le nouveau vaccin, appelé Omnivax, serait capable de multiplier par 19 et par 8, la réponse en anticorps neutralisants contre les sous-variants BA.1 et BA.2.12.1 Omicron chez les souris préimmunies, par rapport aux vaccins ARNm standard, selon les résultats de l’étude portant sur les sous-variants publiés le 19 juillet dans la revue Cell Discovery.
Ce nouveau vaccin à ARNm, Omnivax, serait capable de mieux s’adapter face à l’émergence rapide de nouvelles variantes. Selon les scientifiques de Yale, même si les recherches menées jusqu’à présent montrent qu’il garantit une meilleure protection contre l’Omicron. Les études continuent, selon le professeur adjoint au département de génétique de l’université de Yale, le Dr Sidi Chen. Normalement, le vaccin sera prêt à l’automne à condition qu’il bénéficie de l’approbation de la FDA.
Un vaccin actualisé contre la pandémie
L’auteur principal de l’étude, le Dr Sidi Chen, professeur agrégé de génétique à la Yale School of Medicine reconnaît l’inefficacité des vaccins actuels ARNm, selon lui « leur efficacité diminue très rapidement avec le temps et sera à terme compromise en raison de mutations d’échappement immunitaire ».
Ainsi, les chercheurs ont voulu développer un vaccin adapté aux nouveaux variants. Selon le Dr Chen, la composition du produit a été ajustée afin d’offrir une meilleure protection contre le virus qui circule pendant la saison.
L’équipe américaine en collaboration avec Pfizer va mettre au point un vaccin expérimental, qui utilise des nanoparticules lipidiques modifiées pour fournir de l’ARNm aux cellules avec des « instructions » qui les induisent à créer des protéines de pointe -ici similaires à celles des variantes mutantes-, que le virus utilise pour se fixer et infecter les cellules.
Selon le Dr Chen, l’Omnivax aura le même principe de fonctionnement que les vaccins contre la grippe saisonnière.
Cependant, pour le pédiatre et directeur du Vaccine Education Center de l’hôpital des enfants de Philadelphie Paul A. Offit et le professeur de microbiologie et d’immunologie à Weill Cornell Medicine à New York John P. Moore, ils estiment qu’il ne faut pas prendre une décision à la hâte. En prenant la décision d’approuver ces vaccins actualisés de façon précipitée, la FDA risquerait de donner un faux sentiment de sécurité aux Américains.
Selon Paul A. et John P. Moore, la décision de produire un vaccin « actualisé » qui va certainement toucher plus de 100 millions d’américains ne doit pas être prise à la légère. Selon eux, ce type de vaccin serait uniquement bénéfique pour des groupes d’individus spécifiques comme les personnes âgées et les immunodéprimées.
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