Vous vous souvenez du limbo ? C’était une danse à la mode, un peu comme le saut en hauteur olympique à l’envers : au lieu de sauter par-dessus une barre horizontale, on passait en dessous au son d’une musique calypso, et la foule criait « Jusqu’où pouvez-vous descendre ? ». Il se trouve que, dans la culture occidentale, les limbes sont aussi le nom d’un endroit au bord de l’enfer. Dans un cas comme dans l’autre, vous avez une métaphore appropriée de la situation dans laquelle se trouvent les États-Unis en ce début d’été de double-déception.
Beaucoup de choses vont mal en même temps : les marchés boursiers et les prix des obligations, le bitcoin qui disparaît. Les réservoirs du fleuve Colorado, le lac Powell et le lac Mead, sont si bas que, d’ici septembre, l’eau et l’électricité pourraient manquer dans une vaste région comprenant Phoenix, Las Vegas et le sud de la Californie. Le marché immobilier est en train de s’effondrer (le modèle économique de la banlieue est cassé). Des troupeaux entiers de bovins tombent et meurent dans les champs. Les engrais se font rares. Les usines de transformation alimentaire sont incendiées par douzaine. Des pénuries se profilent.
L’industrie pétrolière et gazière se fait tuer de quatre façons : 1) nos stupides sanctions à l’encontre de la Russie ont bouleversé les accords de distribution mondiaux en vigueur depuis longtemps ; 2) l’industrie manque de capitaux ; 3) l’épuisement des ressources commence sérieusement à se faire sentir ; et 4) « Joe Biden » et les crétins qui dirigent les pays de l’UE essaient de la tuer afin d’instaurer un New Deal vert qui ne tient pas la route.
Les concessionnaires automobiles n’ont plus de voitures neuves sur leur parc et bientôt, ils seront à court de voitures d’occasion décentes – qui, de nos jours, coûtent souvent plus cher que les voitures neuves inexistantes. C’est ce qu’on appelle un modèle économique. De plus, la classe moyenne, financièrement malmenée, ne peut pas s’offrir de voitures dans les deux cas et, de plus en plus, ne peut plus obtenir de prêts automobiles.
L’industrie du transport aérien souffre d’une plaie thoracique due à une pénurie de pilotes (grâce aux obligations vaccinales) et au coût élevé du kérosène. Le modèle économique de l’industrie du camionnage est également en panne avec un carburant diesel à plus de six dollars le gallon – le coût de la livraison dépasse la valeur de la cargaison. L’Amérique fonctionne grâce aux camions, et s’ils cessent de fonctionner, il en va de même pour tout le reste. Les pièces de rechange se font de plus en plus rares pour tous les appareils mécaniques du pays. Il est de plus en plus difficile de réparer ce qui est cassé.
La guerre par procuration de « Joe Biden » contre la Russie en Ukraine ne fonctionne pas. C’était flamboyant de stupidité dès le départ. Nous avons délibérément rompu les accords de Minsk pour un cessez-le-feu dans le Donbass afin de pousser les Russes à agir. L’OTAN n’avait ni les troupes ni le mojo politique pour soutenir ses fanfaronnades inspirées par les États-Unis. Notre guerre financière s’est retournée contre nous et a en fait profité à l’économie russe et à sa monnaie, le rouble. Les milliards de dollars d’armes que nous envoyons dans cette guerre sont facilement interceptés lors du transport, ou alors ils se perdent dans un monde de maniaques non étatiques allant des Talibans à Al-Qaïda en passant par les cartels de la drogue.
Pendant ce temps, la Russie s’obstine à remporter une victoire sur le terrain qui lui permettra de contrôler la mer Noire et révélera la capacité perdue des États-Unis à imposer leur volonté dans le monde. En d’autres termes, notre projet ukrainien « d’affaiblir la Russie » a provoqué un changement d’époque dans l’équilibre des forces à notre énorme désavantage. Cela vient s’ajouter à plus de vingt ans de fiascos militaires américains, de l’Afghanistan à l’Irak, en passant par l’Afrique du Nord et la Syrie, qui ont démontré notre mépris inconsidéré pour la vie humaine et notre incapacité flagrante à mener à bien une mission. Cet échec global et cette démonstration de faiblesse nous rendent vulnérables à l’agression chinoise dans le Pacifique. Il y a même des discussions effrayantes à propos de la Chine qui s’aventurerait à envahir l’Australie, le Japon et le continent américain. Oui, vraiment.
Alors que tout cela les préoccupe, la moitié des Américains, et le régime de « Joe Biden » qu’ils insistent pour voir élu, restent sous l’emprise du film d’horreur Covid-19 et à la merci des produits pharmaceutiques à ARNm mortel qui attendaient comme par magie l’apparition de l’épidémie pour en tirer profit. Mais maintenant, toutes les histoires de couverture s’effondrent. Il devient de plus en plus difficile de dissimuler les décès et les blessures causés par les vaccins, y compris une baisse frappante de la fertilité et les dommages permanents causés au système immunitaire de millions de personnes qui seront atteintes de cancers, de maladies neurologiques et de maladies cardiovasculaires dans les mois à venir.
La stratégie actuelle de la cabale CDC / FDA / Pharma est de continuer à bluffer et de quintupler leur dissimulation – ils viennent d’approuver de manière générale les injections d’ARNm pour les bébés. Pourquoi ? Pour prolonger l’autorisation d’utilisation d’urgence qui protège Pfizer et Moderna de toute responsabilité. Cela ne fonctionnera pas longtemps, bien sûr, car selon la loi établie, la fraude annule ce type de protection, et les responsables de la santé publique avec leurs copains de l’industrie pharmaceutique ont orchestré la fraude la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité.
S’il reste une nation américaine dans un an environ, avec un système juridique qui fonctionne, les acteurs de cette cabale vont atterrir sur des chaises de témoins pour expliquer pourquoi ils ont tué tant de gens. (« Nous suivions la science », diront-ils. Ah Ah Ah….) D’ici là, personne ne croira à leurs conneries et les Fauci, Collins, Gates, Bourla, Bancel, Walensky et la bande se retrouveront dans les limbes américaines connues sous le nom de Palookaville.
Pour tenter d’éviter cela, le régime de « Joe Biden » vient d’annoncer une deuxième tentative de contrôler le flux d’informations avec une Task Force de désinformation de la Maison Blanche, pour remplacer le ridicule Homeland Security Disinformation Governance Board qui a échoué si misérablement en mai lorsque son chef désigné, Mme Jankowicz, s’est avéré être un excellent pourvoyeur de désinformation. La nouvelle Disinfo Task Force, dirigée par la vice-présidente Kamala Harris – qui s’est si bien comportée dans sa précédente mission de Reine des Frontières – prétend s’occuper du harcèlement sexuel en ligne et du fanatisme sexiste. Bien sûr….
Cela ne marchera pas. « Joe Biden » est à bout de souffle. Son régime titube dans un délire odieux, comme l’un de ces zombies gémissant et perdant leur cerveau sur les chaînes câblées. Les électeurs sont sur le point de décharger deux barils de chevrotine sur la tête de ce monstre en septembre, si nous ne sommes pas empêchés de tenir des élections par une nouvelle « urgence » bidon. D’ici là, nous sommes dans une course pour voir comment le Parti du Chaos va achever la destruction de l’économie, ce qui est le prélude à la destruction du Parti du Chaos par le peuple des États-Unis.
James Howard Kunstler
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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