Je ne sais pas si ceux qui défendent la vaccination le reconnaîtront un jour, mais avec omicron, c’est l’échec total. Ces 6 derniers mois ont vu plus de la moitié du globe vaccinée, et le monde a connu la plus forte vague de covid depuis 2 ans. De plus ce ne sont pas les pays les plus vaccinés qui sont les mieux protégés, mais l’inverse. Il faut ouvrir les yeux.

Il est difficile de comparer les différents pays, les biais peuvent être nombreux. Ceux qui testent plus ont plus de cas, mais pour les décès, on peut mieux comparer. Toutefois il y a le climat, les conditions sanitaires, les facteurs ethniques, l’âge moyen,… Par contre comparer l’évolution d’un pays au fil du temps élimine ces biais.

Regardons un des pays européens les plus vacciné, à plus de 90%, le Portugal. Il subit de plein fouet la vague omicron et ne s’en sort pas avec les derniers sous-variants omicron, B4/5 :

Voilà pour les cas. Mais après avoir mis des mois pour reconnaître que cela n’empêchait en rien la contamination (difficile de nier l’évidence et de justifier ces chiffres !), on nous explique que cela protège des formes graves. Est-ce le cas ?

Manifestement, ce n’est pas le cas. Depuis un an, depuis le début des vaccinations, les décès ne font qu’augmenter, malgré des variants de moins en moins létaux. Le taux de mortalité est-il élevé ? Oui, ce jour, par million d’habitants, le Portugal a 8 fois plus de décès que la France, et ce malgré une couverture vaccinale optimum, seuls quelques jeunes ne le sont pas encore. On ne peut pas dire que les vaccins les protègent. À quoi sert, à quoi a servi le vaccin dans ce pays ?

Qu’en est-il de pays moins vaccinés ? L’Afrique du Sud est celui qui a le plus de recul concernant omicron puisqu’il y est né, et le pays est moitié moins vacciné (36% Covid Tracker) que le Portugal (95%).

Pour les cas, omicron, B1 et B4/5 ont moins flambé que delta, avec un peu moins de cas au total, alors que les pays les plus vaccinés ont 10 fois plus de cas omicron que de delta. Certains prétendent que le vaccin favorise omicron, ce ne sont pas ces courbes, dans ce pays, qui le démentent.

Quant à la protection moindre du fait d’une vaccination moindre, cela ne se voit pas du tout, la courbe de décès n’a pas bougé avec la dernière vague B4/5. Certains prétendent que la multiplication des injections affaiblit les patients, ce ne sont pas ces courbes, dans ce pays, qui le démentent : moins vaccinés, mieux protégés dirait la pub !

Et la France, dans tout cela ? Et bien elle est entre les deux pour la vaccination, 80% (plus proche du Portugal), et logiquement entre les deux pour les courbes de cas confirmés. Nous sommes sur la fin de la seconde vague (une réserve à venir, le R augmentant depuis 10 jours), décalée avec le Portugal, légèrement moins intense.

Remarquons sur cette courbe, que la vague delta a été à peu près identique dans ces 3 pays, par contre ce n’est pas le cas avec omicron, qui semble bien montrer une affinité pour les pays les plus vaccinés.

Un argument que l’on peut avancer pour expliquer les décès et défendre la baisse des cas graves : si 10 fois plus de cas et 5 fois moins létal, cela fait 2 fois plus de décès, mathématiquement normal.

En France, lors de la vague delta, du premier juillet 2021 au 10 octobre 2021, nous avons eu 5 963 décès. Pour omicron, du premier janvier 2022 à ce jour, nous avons eu plus de 24 600 décès, soit 6 fois plus de décès dus à omicron qu’à delta (NB : je n’ai pas pris décembre, qui est un mix 2e vague delta et omicron). Par contre pour le nombre de cas, 1,3 millions de cas delta contre 19 millions de positifs omicron (plus de tests, jusqu’à 3 fois par semaine dans les écoles…). Soit 15 fois plus. Compte tenu du nombre de cas, avec 6 fois plus de morts, omicron a été 2,5 fois moins létal que delta.

Maintenant si omicron est réellement 5 fois moins létal, cela fait quand même 2 fois plus de décès qu’attendus, alors qu’il devrait y en avoir moins si ce vaccin protège réellement des formes graves, ce qui ne semble pas le cas.

On peut avoir un doute : omicron est-il réellement 5 fois moins létal ? C’est ce qu’ont montré les pays pionniers comme l’Afrique du Sud, quand on considère l’ensemble des vagues terminées (ce n’est pas encore le cas chez nous ou au Portugal, avec des vagues encore actives), mais c’est aussi ce que l’on constate à l’échelle mondiale :

Autre pays intéressant, Taiwan. Ce pays a été épargné depuis le début de l’épidémie. Avec une campagne de vaccinations qui s’est développée au dernier trimestre 2021, les cas, avec omicron explosent. Manifestement, ce qui les a protégés de toutes les vagues précédentes n’a rien fait contre omicron, pas plus que le vaccin, au contraire ! On ne saura malheureusement jamais quelle aurait été la situation sans vaccination. Est-ce que le vaccin attirerait omicron tout comme le vinaigre attire les mouches ? Question très scientifique à laquelle nos élites ne répondront pas sans avoir d’étude randomisée en double aveugle, qu’ils refuseront de faire. Ils nous ont habitués à ce genre de comportement.

Et Israël, pionnier de la vaccination, dont on a beaucoup entendu parler en 2021, et dont on ne parle presque plus ?

Comme la France, avec une seconde vague omicron un peu moins marquée. Une remarque : on n’y vaccine plus du tout ! Devinez pourquoi, après avoir été les premiers à sortir plusieurs études sur quelques inconvénients.

Pourquoi cet échec cuisant pour le vaccin ? Ce n’est pas la peine d’élaborer nombre d’hypothèses, la réponse est très simple. On ne saura jamais quelle aurait pu être l’efficacité sur la souche Wuhan, qui a disparu avant que le vaccin ne sorte, mais une chose est sûre, aujourd’hui on vaccine contre une souche qui a disparu depuis 2 ans, vaccin qui n’a pas été élaboré pour les variants actuels. Pour la grippe on vaccine avec la souche qui va déferler, ici avec un vaccin périmé. Qui aurait l’idée aujourd’hui de vacciner contre la grippe avec une souche vieille de 2 ans ? Personne !

Dans ce contexte, ne pas réintégrer les soignants non vaccinés, est une grave erreur de plus dans la gestion de la crise. En effet, la justification au départ était d’éviter qu’ils ne contaminent des malades … déjà contaminés puisque malades ! Savoir que vaccinés et non vaccinés transmettent autant, surtout depuis plus de 6 mois, n’a pas fait changer d’attitude à leur égard. Médicalement, “épidémiologiquement”, il n’y a strictement aucune justification à cette mesure. La seule qui reste nous a été expliquée par notre président, pour qu’il continue à se faire plaisir à emmerder affectueusement les autres. À chacun ses plaisirs. Il n’y a à ce jour aucune autre explication, ou alors qu’on nous la donne. Quand on voit de plus le manque cruel de soignants obligeant à fermer des services d’urgences, une première depuis que ces services existent, c’est n’avoir aucune considération pour la santé des français, de ceux qui peuvent mourir faute de soins. Si vous avez un accident cette nuit à Manosque, que vous êtes dans un état critique, il vous faudra tenir en vie 50 kilomètres. Il n’y a pas que les soignants que cela emmerde (désolé, on ne met plus emm.., ce terme étant maintenant consacré par le Président), et ce n’est plus affectueux, mais mortel. Il est des plaisirs pervers et mortels, et si ce n’est pas sa volonté, que le Président se justifie, et qu’il nous explique le bénéfice pour la santé des français justifiant cette mesure.