20 mai 2022

Variole du singe : nouvel enfumage en cours, genèse...

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I - Le 24 septembre 2019, la FDA approuve le premier vaccin vivant non réplicatif pour prévenir la variole "smallpox" et "monkeypox"

La Food and Drug Administration des États-Unis a annoncé aujourd'hui l'approbation du vaccin Jynneos contre la variole et le monkeypox, vivant, non réplicatif, pour la prévention de la variole "smallpox" et de la variole "monkeypox" chez les adultes de 18 ans et plus, déterminés comme étant à haut risque d'infection. Il s'agit du seul vaccin actuellement approuvé par la FDA pour la prévention de la variole du singe (monkeypox).

"Suite au programme mondial d'éradication de la variole, l'Organisation mondiale de la santé a certifié l'éradication de la maladie naturelle de la variole en 1980. La vaccination de routine du public américain a été arrêtée en 1972 après l'éradication de la maladie aux États-Unis et, par conséquent, une grande proportion des États-Unis, ainsi que la population mondiale n'a pas d'immunité », a déclaré Peter Marks, MD, Ph.D., directeur du Center for Biologics Evaluation and Research de la FDA. « Par conséquent, bien que la variole ne soit plus une menace mondiale, la libération intentionnelle de ce virus hautement contagieux pourrait avoir un effet dévastateur. L'approbation d'aujourd'hui reflète l'engagement du gouvernement américain à se préparer en soutenant le développement de vaccins, de traitements et d'autres contre-mesures médicales sûrs et efficaces.

Jynneos sera disponible pour les personnes présentant un risque élevé d'infection par la variole humaine ou la variole du singe. Ce vaccin fait également partie du Strategic National Stockpile (SNS), le plus grand approvisionnement du pays en produits pharmaceutiques et fournitures médicales potentiellement vitaux à utiliser dans une urgence de santé publique suffisamment grave pour entraîner l'épuisement des approvisionnements locaux. La disponibilité de ce vaccin dans le SNS aidera à garantir que le vaccin est accessible aux États-Unis si nécessaire. 

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Le monkeypox, qui n'existe pas naturellement aux États-Unis, est une maladie rare causée par une infection par le virus  monkeypox, qui provoque des symptômes similaires à ceux de la variole, mais plus légers. La variole du singe commence par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et de l'épuisement et peut être fatale, même si elle est généralement plus bénigne que la variole. Il est transmis aux personnes par divers animaux sauvages, tels que les rongeurs et les primates. En 2003, les États-Unis ont connu une épidémie de variole monkeypox, c'était la première fois que le monkeypox humain était signalé en dehors de l'Afrique.

Jynneos ne contient pas les virus qui causent la variole ou la variole du singe. Il est fabriqué à partir d'un virus de la vaccine, un virus étroitement apparenté aux virus de la variole humaine ou du monkeypox, mais moins nocif, et qui peut protéger contre ces deux maladies. Jynneos contient une forme modifiée du virus de la vaccine appelée Modified Vaccinia Ankara, qui ne provoque pas de maladie chez l'homme et ne se réplique pas, ce qui signifie qu'il ne peut pas se reproduire dans les cellules humaines.

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Source 


II - En Novembre 2021, Bill Gates avertissait "du danger de bio-terrorisme amenant la variole"

"J’espère que dans 5 ans je pourrai écrire un livre qui s’intitulera:
“Nous sommes prêts pour la prochaine Pandémie”.

Mais cela va prendre des dizaines de milliards en recherche et développement (...)
Cela va coûter sûrement un milliard par an pour une unité opérationnelle au niveau de l’OMS qui organise la surveillance et en fait pratique ce que j’appelle des «Jeux de microbe»... par exemple, qu’est-ce qui se passerait si un bioterroriste amenait la variole dans 10 aéroports...
Comment le Monde réagirait à ça ?

Il n’y a pas vraiment de cause et le bio-terrorisme qui cause des épidémies pourrait être vraiment bien pire que ce que nous le voyons aujourd’hui !
(...)
Donc, on peut penser que ce sera la priorité l’an prochain, la distribution doit se poursuivre, incluant cette unité opérationnelle globale contre la pandémie (...)”

III - Mai 2022: premiers cas de “variole de singe” détectés en Europe et USA !

Qu’est-ce que la variole du singe, ce nouveau virus qui inquiète les autorités sanitaires en Europe ?

Encore méconnue de la plupart des Occidentaux il y a quelques jours, la variole du singe semble d’un coup se répandre en Europe comme une traînée de poudre. Alors que la Suède et l’Italie ont annoncé ce jeudi avoir, elles aussi, détecté leur premier cas humain sur leurs territoires, les questions autour de cette mystérieuse maladie s’accumulent. Comment l’attrape-t-on ? Est-elle dangereuse ? Où a-t-elle été détectée pour l’instant ? 20 Minutes fait le point.

Quelles sont les caractéristiques de la variole du singe ?

Aussi appelée « monkeypox », la variole du singe est une maladie qui se transmet naturellement des animaux à l’être humain et inversement. De la même famille que la variole humaine, elle peut causer des symtômes semblables : fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent également survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d’autres parties du corps, notamment les parties génitales. Il n’existe pas de traitement pour cette infection virale qui se guérit d’elle-même.

Comment se transmet la variole du singe ?

La variole du singe se transmet entre humains par contact avec une personne atteinte ou ses liquides organiques, dont la salive. « Généralement, la transmission se produit par voie respiratoire », indiquent les autorités sanitaires de la région de Madrid. Elles notent toutefois que « les cas supposés d’infection laissent penser que la transmission a eu lieu par les muqueuses pendant les relations sexuelles ». « Nous observons des transmissions parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes », ce qui est « une nouvelle information que nous devons étudier convenablement pour mieux comprendre la dynamique » de transmission, a déclaré Ibrahima Socé Fall, directeur général adjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les interventions d’urgence, à Genève. Cependant, « n’importe qui, quelle que soit son orientation sexuelle, peut propager la variole du singe », ont souligné les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains.

Dans quels pays des cas de variole du singe ont-ils été recensés ?

Cette maladie endémique en Afrique de l’Ouest est apparue pour la première fois hors du continent le 6 mai dernier au Royaume-Uni, qui en a depuis identifié neuf. Ce mercredi, l’Espagne, le Portugal, le Canada et les Etats-Unis ont, tour à tour, signalé avoir repéré la présence de la variole du singe, ou ce qui semble l’être, sur leur territoire. Ce jeudi, la Suède et l’Italie ont à leur tour indiqué avoir détecté un premier cas.

L'Espagne et le Portugal ont rapporté avoir recensé une quarantaine de cas suspects ou confirmés. Au Canada, plus d’une dizaine de cas suspects étaient ce mercredi en cours d’examen à Montréal, selon la chaîne publique Radio-Canada, qui cite les autorités sanitaires de la ville. Aux Etats-Unis, un homme qui s’était récemment rendu au Canada a été testé positif dans l’Etat du Massachusetts.

Va-t-on vers une nouvelle pandémie ?

Dans l’ensemble, les autorités se veulent rassurantes, soulignant que la maladie est peu contagieuse entre humains. Néanmoins, la multiplication des foyers apparents inquiète l'OMS et les autorités sanitaires locales. Au Royaume-Uni, l’agence britannique de sécurité sanitaire, assure qu’à l’exception du premier cas détecté qui avait récemment voyagé au Nigeria, la transmission entre les autres cas se serait faite au sein du pays.

Certains pays ont rapidement adopté des mesures pour éviter la propagation du virus. Les autorités sanitaires du Portugal et de l’Espagne ont ainsi déclenché une alerte sanitaire nationale. L’Italie a indiqué que la situation était « sous surveillance constante » et a immédiatement placé le patient à l’isolement. Les autorités suédoises « enquêtent désormais avec les centres régionaux de contrôle infectieux pour savoir s’il y a davantage de cas ».

Au vu de la situation, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) dit « suivre la situation de près » et recommande « d’isoler et de tester les cas suspects et de les notifier rapidement ». Il devrait publier son premier rapport d’évaluation des risques « en début de semaine prochaine ».

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IV - Pas de panique, nous avons affaire au "monkeypox", une variole d'origine animale faiblement transmissible, qui provient du singe.

Le monkeypox, orthopoxvirus simien ou virus de la variole du singe, dont le réservoir est constitué des rongeurs et écureuils des forêts ombrophiles d'Afrique centrale et occidentale, peut se transmettre occasionnellement à l'homme (en contact avec ces rongeurs). Les manifestations cliniques du monkeypox chez l'homme sont analogues à celles de la variole (éruption pustuleuse, fièvre, symptômes respiratoires), avec une mortalité de l'ordre de 3 % (1 à 10 % en Afrique). La transmission inter-humaine est très faible !

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V - Monkeypox : information pour les professionnels de santé

Conduites à tenir par les professionnels de santé devant une personne susceptible d’être atteinte : diagnostic, prise en charge, déclaration…

Plusieurs cas d’infections autochtones à Monkeypox (MKP) ont récemment été signalés dans plusieurs pays d’Europe, par le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne et la Suède, notamment chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Des cas suspects sont en cours d’investigation dans de nombreux pays. Il s’agit d’un phénomène inhabituel. Un premier cas suspect a été signalé ce jour en Ile-de-France.

Pour l’ensemble des cas confirmés, les analyses ont mis en évidence un virus appartenant au clade "Afrique de l’ouest" du virus MKP, suggérant un lien initial avec le Nigéria, pays dans lequel le virus circule régulièrement depuis 2017. Hormis le cas signalé au Royaume-Uni le 7 mai dernier importé du Nigéria, les nouveaux cas signalés ne rapporteraient pas de voyage en Afrique ou de lien avec une personne au retour d’Afrique. A ce stade, les cas rapportés sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé.

Après une période d’incubation pouvant aller de 5 à 21 jours, l’infection débute par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une asthénie. La maladie provoque également des ganglions. Les adénopathies (cou, face…) sont volumineuses. La personne est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes.

Dans les 1 à 3 jours (parfois plus) suivant l’apparition de la fièvre, le patient développe une éruption cutanée, qui commence souvent sur le visage puis peut s’étendre à d’autres parties du corps, dont les paumes des mains, les plantes des pieds et les organes génitaux. Les autres muqueuses (ORL, conjonctives) peuvent également être concernées. Il convient de noter que les cas récemment détectés chez les HSH (homosexuels) ont signalé une prépondérance de lésions dans la région génitale. L’atteinte cutanée survient en une seule poussée. Les lésions passent par différents stades successifs (macule, papule, vésicule, pustule puis croûte), et évoluent de façon uniforme. Lorsque les croûtes tombent, les personnes ne sont plus contagieuses. La maladie dure généralement de 2 à 3 semaines.

L’atteinte cutanée de l’infection par le Monkeypox se différencie de celle de la varicelle (peu fréquente chez l’adulte). Pour la varicelle, l’éruption évolue en plusieurs poussées. Les paumes des mains et les plantes des pieds sont épargnées.

La transmission du virus Monkeypox se produit lorsqu’une personne entre en contact avec un animal (rongeurs notamment), un être humain ou des matériaux contaminés par le virus. Le virus pénètre dans l’organisme par une lésion de la peau (même non visible), des voies respiratoires ou des muqueuses. La transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, par contact direct ou indirect avec des fluides corporels ou du matériel de lésion. Il n’y a pas habituellement d’animaux réservoirs présents en Europe.

La transmission interhumaine peut se faire par les gouttelettes respiratoires, qui ne peuvent généralement pas se déplacer à plus de quelques mètres, ce qui nécessite un contact prolongé face à face. Les autres modes de transmission interhumaine comprennent le contact cutané direct avec les liquides biologiques ou la lésion, et le contact indirect avec la lésion, par exemple par des vêtements, du linge de maison ou de la vaisselle contaminés.

Dans ce contexte, la vigilance est requise devant tout cas évocateur.

Pour rappel, l’infection à Monkeypox est une maladie à déclaration obligatoire au même titre que les autres orthopoxviroses. Tout cas suspect doit être signalé sans délai à l’Agence régionale de santé de votre région.

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La maladie se transmettant très faiblement d'homme à homme et dans les cas qui nous concernent, la transmission se serait majoritairement faite au moyen de relations sexuelles anales.

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