Suite à l’apparition de nouveaux cas dans plusieurs pays d’Europe, dont cinq désormais en France, les autorités sanitaires françaises recommandent d’injecter le vaccin contre la variole classique aux adultes dont « le contact est considéré comme à risque » avec une personne infectée.
Dans un avis rendu ce mardi après-midi, la Haute Autorité de santé (HAS) « recommande la mise en œuvre d’une stratégie vaccinale réactive, c’est-à-dire autour d’un cas confirmé ». Elle préconise la vaccination des « adultes dont le contact avec une personne infectée est considéré comme à risque, y compris les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle ». La HAS ajoute que « cette vaccination doit être effectuée uniquement avec le vaccin de troisième génération ».
Pour justifier sa recommandation, la HAS soutient que les « délais d’incubation de la maladie souvent compris entre 6 et 16 jours » et « la stratégie vaccinale adoptée dans les autres pays européens et des données précliniques transmises par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) » qui « étayent l’intérêt d’une vaccination rapidement après l’exposition au virus ».
Pour la HAS, il faudrait que le vaccin soit « administré idéalement dans les quatre jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodéprimés), espacées de 28 jours ». Un avis préliminaire qui devra être affiné selon les nouvelles données disponibles, précise-t-elle.
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