Je suis Guilhem Méric, auteur de romans de 51 ans spécialisé dans les univers imaginaires. Peut-être pour m'arracher aux réalités parfois trop toxiques du quotidien. Aujourd'hui pourtant, je vis un enfer.
C’était il y a environ un an. Après moult hésitations, j’ai suivi les conseils d’une amie infirmière et pris rendez-vous pour recevoir les deux premières doses de ce que la doxa scientifique, politique et médiatique a décidé d’appeler communément vaccin anti-Covid-19.
Il faut dire que depuis mars 2020, on s’était acharné jour après jour à nous terroriser avec l’arrivée de ce nouveau virus venu de Chine — plus précisément d’un marché d’animaux situé à Wuhan, près d’un laboratoire P4 manipulant des coronavirus de type SRAS. Le décompte des morts était martelé comme les coups d’une horloge au début de chaque JT où défilaient des épidémiologistes et médecins habitués des plateaux pour nous assommer de chiffres et de spéculations sur la contagiosité, les symptômes et la létalité de ce fameux SARS-COV-2. On nous a confinés dans nos maisons, dans nos appartements, avec pour règle stricte de se contenter d’un tube de Doliprane en cas de symptômes et d’attendre d’être au bord de l’asphyxie pour faire appel au SAMU.
La psychose s’est généralisée à toute la population, entretenue par les médias avec toute la gourmandise qu’on leur connaît pour le sensationnalisme. Qui plus est, l’épidémie était mondiale. La société tout entière à l’arrêt. Les cerveaux anesthésiés par la surenchère d’informations qui, avec le temps, se sont contredites les unes les autres sans qu’aucun de leurs colporteurs ne vienne faire son mea culpa. Les Français en perdaient leur latin en même temps que leur sens critique. Infantilisés par nos dirigeants, l’esprit court-circuité par l’émotion et l’autoculpabilité, ils se prêtaient bien malgré eux à la stratégie de manipulation de masse mise en lumière par l’un des intellectuels les plus respectés au monde, Noam Chomsky.
Je n’ai pas échappé à ce rouleau compresseur, loin de là. Hypocondriaque depuis de nombreuses années, obsédé par la peur de m’étouffer même en buvant un verre d’eau, j’ai été littéralement tétanisé à l’annonce de l’irruption de ce virus qui pouvait s’en prendre aux voies pulmonaires et, sur un coup de dés, m’expédier sans escale à l’hôpital ou à la morgue.
C’est pourquoi et j’y reviens, quand ces vaccins nouvelle génération ont fait leur entrée dans nos vies, j’ai trouvé un remède à mes angoisses. Même si j’éprouvais une certaine appréhension à l’égard de ces produits. J’attendais, comme beaucoup de gens, un vaccin traditionnel, basé sur un virus désactivé, ce genre de choses qu’on m’avait inoculées depuis mon plus jeune âge et dont l’innocuité avait fait ses preuves partout dans le monde. Merci Monsieur Pasteur.
Je me suis donc fait injecter ce fameux vaccin en mai 2021, made in Pfizer. Deux doses espacées sur trois semaines d’ARNm. Hormis une petite douleur à l’épaule la première fois, tout s’est passé comme sur des roulettes. « Tu vois, m’a dit toute souriante mon amie de l’époque, il n’y avait pas de quoi en faire toute une histoire. »
En fait si. L’histoire a commencé à ce moment-là.
D’abord avec l’apparition de légères paresthésies aux mains. J’avais du mal avec l’index de ma main droite, par exemple pour couper un morceau de viande avec mon couteau. Je n’y ai pas trop prêté attention jusqu’à ce que les douleurs s’étendent aux doigts des deux mains, assorties de sensations électriques, notamment au niveau de la pulpe lorsque je devais écrire sur mon smartphone. Peu à peu, il m’est devenu difficile de saisir, de tirer, de pousser des objets, tandis que j’observais une atrophie modérée des muscles de mes mains. La peau, elle non plus n’était pas en reste : hypersensible au frottement, elle s’est mise à rougir et faire mal pour tout et n’importe quoi. Comme si je n’avais plus de « couche » de protection, les cartilages et ligaments mis à nu. C’est à partir de là que j’ai dû porter des gants pour conduire ou laver les cheveux de mon fils. Aujourd’hui, ça ne suffit même plus et je dois endurer pendant deux jours des sensations de brûlure sur mes paumes que seul le contact avec l’eau froide peut soulager.
Puis les pieds sont entrés dans la partie. Avec le même genre de paresthésies, de sensation de brûlure, de tensions et de douleurs qui, avec le temps, m’ont rendu difficile la station debout statique. J’ai noté là aussi une atrophie légère des muscles, au point qu’il m’arrive de perdre l’équilibre. Le problème s’est étendu aux chevilles, qui se font douloureuses quand je suis emmené à marcher plus d’une heure, avec la crainte toujours présente de m’en fouler une : mon pied droit « glisse » parfois sur le côté, chose qui n’arrivait jamais auparavant.
J’ai remarqué également que ma peau marquait longtemps et profondément. Elle rougit très vite, parfois jusqu’à la douleur, simplement en étant appuyée sur un support quelconque. Une manche de pull contre ma main, mon PC appuyé sur les cuisses, mon téléphone en main peuvent me laisser des traces profondes, parfois comiques, un peu comme si ma peau s’était transformée en pâte à modeler. Ces marques finissent par disparaître au bout de trente minutes à une heure, sans laisser d’hématome. Je ne quitte presque plus mes chaussettes, car la chair de mes pieds supporte difficilement le contact nu du sol. Même d’un vulgaire tapis. L’été dernier, j’ai dû mettre des chaussures pour marcher sur le sable. Moi qui adorais plonger mes pieds dans le sable chaud et courir le long de la plage, je reste désormais assis sur ma serviette à regarder mon fils jouer jusqu’à temps de devoir repartir.
Alors bien sûr, j’ai consulté. Médecin traitant, neurologues, rhumatologues, psy, endocrinologue... Sans succès. Du moins, sans résultat apportant le commencement d’un début de preuve que quelque chose en moi était détraqué. J’ai donc consulté une interniste — sorte de Dr House spécialiste en maladies aux patronymes exotiques — qui m’a fait faire un bilan sanguin, neurologique et EMG complet :
Bilan : rien. Nada.
Mon médecin soupçonne malgré tout un problème neurologique qui fonctionnerait à bas bruit et, donc, n’apparaîtrait pas sur les examens. Je dois donc faire des EMG de contrôle tous les six mois dans l’attente désespérée d’un diagnostic. D’un nom à poser sur mes symptômes.
En attendant, en ce joli mois de mai trop chaud pour la saison, j’ai les mains et les pieds en feu pour peu que je m’en serve normalement ; les coudes, les poignets, les genoux sensibles au moindre appui, à tel point que je me retrouve parfois le soir allongé sur mon lit, souffreteux comme un papi de 110 ans, les mains bouillantes et irritées comme si je les avais frottées des heures sur du papier de verre.
Inutile de dire que mon état physique a quelques répercussions sur mon moral. Quand on ne se sent même plus capable de porter un sac de course, de couper en tranche des pommes de terre ou de piétiner dans un magasin, ça devient difficile de se projeter dans un travail ou même dans une relation amoureuse. On devient un fardeau pour soi-même, qui n’a vraiment pas besoin de sentir qu’il en est un également aux yeux des autres.
Alors tout ça, c’est la faute au vaccin ? Bien malin qui le dira. Peut-être dans 5, 10 ou 20 ans, quand les brevets seront levés ? Quand le monde médical, des statistiques et du juridique auront pris suffisamment de recul sur la fréquence anormale de pathologies rares apparues après la vaccination de masse de 2021 ?
Tout ce que je sais, c’est que j’étais en parfaite santé physique avant ces injections. Et que Pfizer, dont on a accueilli le vaccin comme le sang de Christ, s’est retrouvée maintes fois condamnée à de lourdes amendes, notamment pour des faits de pratiques commerciales frauduleuses ou de non-respect de l’environnement et des droits humains.
De quoi nous mettre la puce à l’oreille, comme dirait Bill Gates.
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