Fin 2021, l’OMS s’était réunie en session spéciale pour travailler sur la question d’un traité sur les pandémies, comme si l’OMS avait autorité sur les pouvoirs nationaux de santé publique. La crise d’Ebola en 2014-2016 avait fait la honte de cette organisation jugée incompétente, incapable de réagir dans l’urgence et sans volonté politique autre que celles de ses principaux bailleurs de fonds. La préparation de ce traité n’est rien d’autre qu’un transfert de gouvernance des épidémies des pays membres aux principaux bailleurs de l’OMS, c’est-à-dire le secteur privé dont les conflits d’intérêts ont pourtant été rendus visibles pour tous dans la crise du Covid.
Durant la crise d’Ebola en 2014 en Guinée Conakry, Médecins sans Frontières avait accusé l’OMS d’incompétence et d’inaction dans une pandémie dont le taux de létalité était de 50% contre 0,03% officiellement pour le Covid en France en 2020. On peut se demander ce qui a motivé la promptitude de l’OMS, la même année, à développer la réponse vaccinale face au Covid. Et seulement celle-ci d’ailleurs, car l’organisation privée internationale a écarté le traitement par l’ivermectine qui a fait ses preuves et ne coûte rien à la production. Malgré un taux de morbidité faible et une moyenne d’âge des victimes de 83 ans (en France en 2020), elle aurait soudainement pris part pour ces victimes.
L’OMS, une organisation très critiquée
Elle ne s’est pas intéressée à la mort des jeunes gens en Afrique et notamment du personnel de santé – pourtant en première ligne – pendant la crise d’Ebola dans la corne de l’Afrique mais se porte au secours des anciens dans les pays occidentaux face au Covid. En 2022, elle dénonce l’injustice de l’accès à la vaccination contre Covid dans les pays d’Afrique – où l’épidémie n’a quasiment jamais d’ailleurs décollée avant la vaccination. Les vaccins envoyés dans les pays du Sud sont financés par le Nord et c’est peut-être de cette initiative que provient l’intérêt soudain de l’OMS pour des pays habituellement non solvables. La politique de santé publique de l’OMS est jonchée de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et ses bailleurs de fonds privés, dont la fondation Gates qui n’a de « philanthropique » que le nom.
Le traité de l’OMS sur les pandémies propose officiellement plus de financements de la part des pays membres et un renforcement de la coopération internationale. Voilà pour la version officielle que personne ne critiquera. Dans les faits, il faut entendre une remise à plats des accords internationaux qui lient les pays membres de l’OMS et un transfert de pouvoir à l’OMS – c’est-à-dire à son assemblée générale – et surtout à ses bailleurs de fonds qui donnent en réalité les orientations politiques et stratégiques. Pourquoi ? Simplement parce que les bailleurs de fonds publics ou privés ne donnent plus – depuis longtemps – de l’argent qui est géré par l‘OMS sans être fléché sur un accord de coopération qui est lui-même traduit en projets prédéfinis (budget, cadre logique, indicateurs, agenda, acteurs de mise en œuvre, procédure de mise à disposition des fonds…). L’OMS n’est en quelque sorte qu’une « société écran » qui est pilotée essentiellement par des bailleurs de fonds privés, ceux-là étant les plus influents et les plus engagés dans une politique qui leur rapporte des bénéfices considérables.
L’industrie pharmaceutique au cœur des décisions de l’OMS
L’industrie pharmaceutique s’enrichit avec la complicité d’autorités sanitaires complaisantes d’un mécanisme déjà bien huilé, il suffit par exemple en France de s’intéresser aux nombreuses condamnations de l’AFFSAPS, puis de l’ANSM depuis la création de cette agence suite à l’affaire du sang contaminé avec le VIH/sida.
L’industrie pharmaceutique a engrangé des millions de dollars en 2020 ; en 2021 les bénéfices s’expriment en milliards de dollars. Alors accorder plus de pouvoir à l’OMS, c’est accorder un transfert de souveraineté des pays membres à l’industrie pharmaceutique qui s’enrichit sur la politique de la peur et la fabrication de pathogènes – ils ont développé les gains de fonction de certains virus – que l’on retrouve étrangement dans la nature en inculpant les zoonoses, c’est-à-dire une transmission de l’animal à l’homme pour le H1N1 en 2010, le Sars Cov-2 en 2020 et maintenant la variole du singe qui a étrangement fait l’objet de travaux financés par la même Troïka impliquée dans la gestion de la réponse aux épidémies.
Le « quoi qu’il en coûte ! » devrait surtout coûter aux non vaccinés, c’est-à-dire à ceux qui résistent au nouvel ordre établi.
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