05 mai 2022

Affaire "Dubaï Porta Potty" : le scandale sado-scato qui mouille la télé-réalité française

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D’abord un article du Journal des femmes...

Des influenceuses et stars de la télé-réalité s’adonneraient à des pratiques ignobles à Dubaï dans le but de gagner encore plus d’argent...

C’est une affaire répugnante qui est en train de casser le mythe de la vie rêvée des influenceuses et stars de la télé-réalité. Le hashtag #dubaiportapotty et de nombreuses vidéos font le buzz sur les réseaux sociaux depuis le week-end du 30 avril et expliquent comment certaines starlettes complètent leur salaire en exécutant des tâches ignobles pour des milliardaires émiratis.

Les influenceuses seraient aux mieux des escort-girls, au pire des « toilettes portables ». Dans l’une des vidéos du blogueur Wassim TV, ce dernier nous apprend que des stars de la télé-réalité s’abaissent à des humiliations physiques telles que servir de réceptacles aux selles des milliardaires. Ces riches hommes viennent leur déféquer sur le corps ou dans la bouche, et elles acceptent de servir de WC ambulants pour gagner 15 ou 20.000 euros en plus de ce qu’elles sont déjà payées pour passer la soirée avec eux.

Wassim TV explique :

« Les milliardaires les payent pour avoir des relations intimes avec les chiens et avec des chameaux aussi. C’est drôle de dire comme ça mais c’est quand même une réalité. C’est une affaire qui ne date pas d’hier, qui ne date pas de cette semaine. Cette somme d’argent fait rapidement tourner la tête à certaines filles. Des vidéos ont cité le nom des américains, le nom de certaines filles de télé-réalité en France" Toujours selon le blogueur, elle seraient aussi payées pour avoir des relations sexuelles avec les enfants de ces milliardaires, âgés de 12 à 15 ans, pour "en faire des hommes. »

Lire l’intégralité de l’article sur journaldesfemmes.fr

Puis la liste présumée des influenceuses impliquées
(selon le blogueur Aqababe)

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Certaines personnalités, pas forcément connues, sont dites trans-courants. Elles sont à l’intersection de plusieurs communautés, organisations ou réseaux. En l’occurrence, Magali Berdah, peu connue du grand public malgré son exposition récente dans Touche pas à mon poste de Cyril Hanouna en tant que chroniqueuse (spécialisée dans la star de télé-réalité), comme le fut sa cousine Capucine Anav [1], répond bien à cette définition. Nous ne sommes pas encore dans le pouvoir véritablement profond, mais on s’en approche. Car Magali Berdah ne fait pas que dans la bimbo : elle conseille aussi les Macron. Quel rapport ? Le rapport, c’est Dubaï, cette plaque tournante...

Le 14 février 2021, le magazine dominical de TF1 Sept à huit diffuse un long reportage sur Magali Berdah, sans qu’on sache très bien pourquoi. Dans ces cas-là, en télévision, on fait ce qu’on appelle un renvoi d’ascenseur avec un publi-rédactionnel. L’exposition max sur la première chaîne française et européenne, malgré la baisse ininterrompue des audiences du média télé, c’est un cadeau royal pour un business, et Magali Berdah est une business woman. Elle représente les stars de télé-réalité (TVR) françaises, plus précisément les filles, d’autres diront les bimbos, ou les poufs. On devrait dire les pouffes, ou les Puffs, la Puff étant une prostituée en langage populaire allemand.

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Une cliente de Magali...

Officiellement, le reportage vante une Française qui s’expatrie à Dubaï pour y développer son activité, le petit émirat permettant de travailler, alors qu’en France toute l’activité ou presque est à l’arrêt. On apprend que Magali dépense 10.000 euros par mois pour louer son local chic, qu’elle est défendue et/ou conseillée par un avocat libanais, et qu’elle ramasse 20 millions de chiffre d’affaires par an. Ce qui est considérable pour une activité de service sans vraiment de production. Certes, les starlettes de télé-réalité ont des centaines de milliers de suiveurs (followers) sur les réseaux sociaux, on pense à Instagram et TikTok. Les jeunes, surtout les jeunes filles de bas niveau culturel, les suivent et les imitent. Elles achètent ce qu’on leur dit d’acheter, quand elles en ont les moyens. Les grandes marques de fringues et de cosmétiques s’intéressent donc à ce marché très lucratif, et les starlettes sont tout simplement des femmes-sandwich.

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Mais « vendre » une starlette de TVR n’est pas simple et ne rapporte pas automatiquement. Seules les plus connues, les plus vulgaires, les plus cash et les plus clashantes, s’en sortent. Et il n’est pas facile d’arracher les maigres moyens des filles de banlieue, qui sont nombreuses à croire que ces starlettes sont un modèle de vie. Ainsi, les 20 millions d’euros annuels de Magali semblent disproportionnés par rapport à un business qui n’est pas follement lucratif. Même Voici s’étonne de son train de vie luxueux, quand on gère des poufs de bas étage :

À la tête d’une agence d’influenceurs, Shauna Events, Magali Berdah a donc décidé de s’installer sous le soleil de Dubaï, mais pas vraiment de façon définitive. En effet, comme en témoigne le reportage de Sept à huit diffusé ce dimanche 14 février, la chroniqueuse de TPMP passe « une semaine sur deux » à Dubaï. Et pour s’assurer un certain confort, Magali Berdah a mis les moyens en louant une somptueuse villa à « 10 000 euros par mois » !

Par ailleurs, consciente des nombreuses opportunités qu’offre Dubaï, la cheffe d’entreprise projette d’ouvrir un bureau dans la ville afin d’être au plus proche de ses influenceurs. « L’agence de Magali reste domiciliée en France, où elle paye ses impôts et fait près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires par an » précisent ainsi les journalistes de Sept à huit. Des chiffres mirobolants qui n’ont pas laissé les internautes indifférents…

Au-delà de la jalousie matérielle, il y a l’incompréhension : comment faire tomber des dizaines de millions d’euros dans sa poche quand on gère des filles à la durée de vie économique si limitée ? Et finalement, pourquoi Dubaï, la première ville des Émirats arabes unis ?
Intéressons-nous un instant à Dubaï. Un article du Nouvel Obs du 17 septembre 2018 nous apprend la chose suivante :

Le rôle de plaque tournante joué par Dubaï pour le blanchiment d’argent sale était quand même un immense secret de polichinelle. Dubaï a magnifiquement su utiliser son image de cité attractive, l’une des figures les plus réussies de la mondialisation, symbole architectural de l’hyper modernité, attirant des touristes du monde entier et déversant avec sa compagnie aérienne des hommes d’affaires qui se pressent dans ses grandes foires internationales.

Cette apparence de réussite du modèle libéral sert de bouclier à une autre réalité, moins reluisante : celle d’être l’une des plus grandes machines à laver mondiales pour l’argent sale. Dubaï a très bien profité du durcissement de la réglementation de l’OCDE sur les paradis fiscaux pour devenir une terre d’aubaine offerte à tous ceux qui cherchent un abri, par cynisme et cupidité. Beaucoup de fortunes de Chine, de Russie et d’Afrique mais aussi européennes ont trouvé refuge à Dubaï. C’est la « schizophrénie » de la mondialisation qui s’exprime à Dubaï : d’un côté, le monde, globalement, s’est doté d’un arsenal, sur le papier, de plus en plus convaincant de lutte contre la corruption ; de l’autre, les pratiques anciennes semblent n’avoir pas changé.

Dubaï a en effet signé, en 2000, la convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, puis, en 2003 à Merida, toujours sous l’égide des Nations unies, celle pour la lutte contre la corruption. Seulement, la signature de ces conventions est un outil d’« ethical washing », de ripolinage de façade, redoutable. La dimension multiple de cette cité qui attire touristes, avocats, hommes d’affaires et de plus en plus de multinationales a fabriqué une sorte d’immunité qui fait qu’aucun grand dirigeant de la planète n’osera la mettre à l’index.

Les « Dubaï Papers » nous permettent une plongée inédite dans l’industrie de l’évasion fiscale et du blanchiment de capitaux. Après plusieurs mois d’enquête, « L’Obs » a pu réunir une quantité impressionnante de documents internes, d’éléments d’enquête et de témoignages dévoilant le fonctionnement du groupe Helin, une nébuleuse spécialisée dans l’ingénierie de l’opacité et installée aux Émirats arabes unis. Le groupe Helin brasse des dizaines de millions d’euros chaque année et compte environ 200 clients recrutés par cooptation : des oligarques russes, des sportifs, des grandes fortunes, des aristocrates et des chefs d’entreprise français, dont nous révélons certains noms. (Nouvel Obs)

Dubaï est donc une machine à laver l’argent sale international ; ce n’est pas uniquement l’argent du pétrole qui a rendu cette ville aussi flamboyante. Certes, pendant les confinements français, où le moindre concert était interdit, des artistes sont venus se produire à Dubaï, comme Enrico Macias devant de nombreux ressortissants français et de sa communauté. Écoutons-le au micro de TF1 :

« Il y a beaucoup de monde, des Libanais, des Algériens, beaucoup d’Israéliens, je crois aussi, ça coïncide avec les accords d’Abraham, c’est formidable ! »

Les accords d’Abraham, pour ceux qui l’ignorent, sont cette main tendue entre les dynasties du Golfe, malgré le soutien officiel à la Palestine, et l’entité israélienne. Le rapprochement israélo-arabe (on ne parle ni des Irakiens ni des Syriens) étant dû à l’abandon progressif par l’Amérique du merdier au Proche-Orient. Les pétromonarchies craignent l’Iran et désirent passer du parapluie militaire américain au parapluie nucléaire israélien. Du coup, des personnalités de confession juive et des touristes israéliens peuvent entrer et se produire sans risque à Dubaï. Gad Elmaleh y a joué ses sketches, enfin, les sketches qu’on lui prête (et qu’il ne rend pas).

Nous parlions en introduction d’une personnalité trans-courants : Magali, liée au showbiz, à la télévision et à sa communauté, est un proche conseiller d’Emmanuel Macron, mais aussi de Brigitte, la reine-mère. C’est le très sérieux magazine Vanity Fair qui révèle l’étrange connexion :

Quand la pandémie de Covid-19 a déferlé sur la France, c’est elle que le gouvernement a appelée à la rescousse pour informer massivement les jeunes sur les gestes barrières. Quand Brigitte Macron a dû faire authentifier son compte Instagram afin de lancer l’appel au don de la Fondation Hôpitaux de Paris, c’est encore elle qui a dégainé son portable pour solliciter directement le patron de la branche française du puissant réseau social. On la convoque sur les estrades des grandes écoles pour former la prochaine génération de leaders de la com’. L’Oréal, Publicis – « Tout ce monde où l’on nous prend de haut », note-t-elle – ne peuvent plus lancer de campagne numérique sans recourir à ses services. Elle l’explique sans retenue : « Des boîtes comme Publicis savent faire du digital, mais elles sont trop grosses pour gérer une meuf comme Nabilla. Parce qu’avec elle, il faut de la gestion humaine. Quand j’ai démarré, personne ne voulait s’afficher avec des gens de téléréalité. Et moi je les ai respectés et je les ai pris tels qu’ils étaient. » C’était il y a tout juste cinq ans.

Le portrait de Vanity Fair présente l’agent en faisant apparaître d’autres connexions :

C’est une drôle de scène à laquelle assiste Alexandra Schamis, attablée dans un restaurant du Vieux-Port de Marseille, ce jour de mars 2019. L’agente artistique, qui représente Monica Bellucci et Gérard Darmon, est venue consulter une spécialiste des réseaux sociaux. Elle est accompa­gnée de Mathilde Seigner, une autre de ses actrices-stars. Mais ce midi-là, la vedette n’est pas celle que l’on croit. Leur interlocutrice raconte une histoire rocambolesque – la sienne – dans laquelle se côtoient voyous et grandes fortunes, soirées people et descente aux enfers dans un grand-huit spectaculaire. « J’aurais adoré interpréter un rôle comme ça », lui souffle Mathilde Seigner, fascinée. Une lueur de fierté traverse les yeux bleus de Magali Berdah. Mais n’a-t-elle à aucun moment pensé la même chose ?

« Voyous et grandes fortunes »... Y a-t-il un rapport avec Dubaï ou n’est-ce qu’une connexion de plus, sans aucun rapport avec le business de Magali ? Or, les Émirats sont une plaque tournante de la consommation de filles. Les princes du Golfe s’emmerdent, sont généralement oisifs, passent leur temps sur des yachts et dans des bagnoles de luxe et leurs nuits avec des call-girls. Justement, nous avons interrogé une maquerelle de haut vol qui nous a confirmé cet aspect de Dubaï. Les chiffres avancés datent d’il y a 12 ans. On peut imaginer qu’ils ont grimpé depuis.

Location d’une île, jets et yachts remplis d’une soixantaine de filles. Une semaine de délire complet avec les grands de ce monde, spécialement des diamantaires, organisée par une éminence de Dubaï. 15.000 euros par semaine fois 60, plus le voyage, 10.000 euros par fille.

Texto. On a fait le calcul : 1.500.000 euros pour la petite sauterie. Seconde anecdote sur Dubaï :

Une célébrité invite 5 escorts, pour une semaine, à 2.500 euros par jour plus voyage en first. Puis logement dans des fabuleuses suites au Burj el Arab... Repas somptueux, jet-ski avec yacht privé, etc. Coût approximatif de la semaine : 400.000 euros.

Nous avons donc une Magali Berdah au centre de plusieurs activités, qui mêlent showbiz, voyous, présidence, blanchiment et prostitution. Naturellement, la patronne de Shauna Events n’est pas une maquerelle, même si elle « maque » des filles. Cependant, le business caché de nombreuses starlettes de TVR est en réalité la prostitution, derrière la pseudo-activité de « représentantes de marques » (quelle entreprise veut d’une telle image ?).

Le cas Loana, prise entre drogue, chantage et prostitution (des autres filles de TVR), n’est pas unique. La vedette de Loft Story a d’ailleurs été rackettée à cause de la drogue et du maquereautage. Aujourd’hui, elle est une épave qui oscille entre boîtes de nuit et hôpital psychiatrique. Les vedettes de TVR sont les nouvelles hardeuses, ces dernières ayant disparu du champ culturel et télévisuel.

Il y a encore 13 ans, l’animateur Cauet aimait les inviter sur son émission de deuxième partie de soirée (La Méthode Cauet), car il était fortement question de sexe (et aussi un peu avant l’émission, en face de la prod). Aujourd’hui, face à la déferlante du sexe amateur à la Jacquie & Michel, ces vedettes des années 1990-2000 ont disparu, et laissé la place aux filles de TVR, qui ne font juste pas l’amour à l’écran, mais c’est le même profil.

D’ailleurs, les producteurs de films X avaient l’habitude de recevoir des coups de fils lorsqu’ils mettaient en avant de nouvelles filles, avec de nouveaux talents. Les appelants étaient des vraies vedettes du showbiz. Il suffisait d’appeler, les filles étaient ravies de coucher avec des hommes célèbres, tout en espérant sortir de leur milieu pourri. Malheureusement, et Julia Channel peut en témoigner, après avoir fait le tour de quelques stars, dont un chanteur à voix cassée, on revient généralement à la case initiale...

L’escort européenne est très prisée à Dubaï

Si les riches Dubaïotes peuvent éventuellement consommer de la star de TVR française, ils bénéficient quand même d’agences sur place qui pensent à tout : les eurogirls sont les plus prisées.

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Hommage à Enrico, grand consommateur d’amour devant l’Éternel

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Bonus Afrique (première dauphine de miss Togo ?)

Notes

[1] Capucine Anav est née le 22 avril 1991 dans le 8e arrondissement de Lyon dans une famille juive aisée. Le patronyme Anav signifie « humble » en hébreu. Son père possède de nombreux magasins de vêtements à travers la France et sa mère est coach sportive. Elle grandit dans la commune cossue de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, près de Lyon. Elle est la cousine de Magali Berdah. (...) De 2014 à 2016, elle est en couple avec Louis Sarkozy, fils du président de la République française, Nicolas Sarkozy. Elle est la compagne d’Alain-Fabien Delon à partir 2017. Durant l’été 2020, Capucine et Alain-Fabien Delon se séparent. (Wikipédia).

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