Une enquête a été ouverte après plusieurs cas graves de contamination par la bactérie Escherichia coli possiblement liés à la consommation de pizzas surgelées Buitoni.
Une enquête pour «homicides involontaires», «tromperie» et «mise en danger d'autrui» a été ouverte après plusieurs cas graves de contamination par la bactérie Escherichia coli possiblement liés à la consommation de pizzas surgelées Buitoni, a fait savoir le parquet de Paris ce 1er avril, sollicité par l'AFP.
Les autorités sanitaires avaient annoncé le 30 mars avoir établi un lien entre la consommation de ces pizzas et plusieurs cas graves de contamination, alors que des dizaines d'enfants français sont tombés malades et deux sont morts.
Cette enquête, menée par le pôle de santé publique du parquet de Paris, est ouverte depuis le 22 mars. «Le PSP, sur dessaisissement des parquets de Nancy et Saint-Malo et en application de sa compétence en matière d'infractions portant atteinte à la santé», s'est saisi de l'enquête, a précisé le parquet de Paris.
L'enquête porte sur les infractions de «tromperie sur une marchandise, exposition ou vente de produits alimentaires corrompus ou falsifiés et nuisibles pour la santé, mise sur le marché d'un produit préjudiciable à la santé, mise en danger d'autrui, blessures involontaires et homicides involontaires».
Elle a été confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp), la direction générale de la gendarmerie, le service des enquêtes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) du ministère de l'Agriculture, toujours d'après le parquet.
Selon plusieurs médias et des informations obtenues par l'AFP, des plaintes ont été déposées auprès des tribunaux en France.
Recrudescence de cas de «SHU» liés à une contamination à la bactérie E. coli
La France connaît depuis fin février une recrudescence de cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) liés à une contamination à la bactérie E. coli.
Santé Publique France avait indiqué le 30 mars que 75 cas étaient en cours d'investigation, dont 41 pour lesquels des syndromes hémolytiques et urémiques «similaires» ont été identifiés, et 34 pour lesquels des analyses supplémentaires sont en cours.
Deux enfants sont décédés, même si le lien avec les pizzas n'a pas été confirmé dans leurs deux cas.
Des analyses «ont confirmé un lien entre plusieurs cas et la consommation de pizzas surgelées de la gamme Fraîch'Up de la marque Buitoni contaminées par des bactéries Escherichia coli», a annoncé mercredi dans un communiqué la Direction générale de la santé, qui dépend du gouvernement.
Nestlé avait fermé deux chaînes de production situées à Caudry (Nord) qui fabriquent ces pizzas surgelées commercialisées essentiellement en France.
Wikipedia : Escherichia coli, également appelée colibacille et abrégée en E. coli, est une bactérie intestinale (Gram négatif) des mammifères, en forme de bâtonnet, très commune chez l'être humain. E. coli est une bactérie anaérobie facultative que l'on trouve dans l'intestin des vertébrés. En effet, elle compose environ 80 % de notre flore intestinale aérobie. Découverte en 1885 par Theodor Escherich, dans des selles de chèvres, c'est un coliforme fécal généralement commensal. Cependant, certaines souches d’E. coli peuvent être pathogènes, entraînant alors des gastro-entérites, infections urinaires, méningites ou sepsis.
Dans le cas des personnes identifiées, on aurait affaire à un sepsis (septicémie), qui aurait entrainé la mort par destruction de certains organes.
Nous côtoyons régulièrement cette bactérie, qui est présente normalement dans notre intestin et que nos défenses combattent régulièrement si elles deviennent pathogènes. Les décès par E coli sont rares et avec cette recrudescence de cas graves, voir mortels, nous pourrions avoir affaire a la synergie hautement mortifère de deux facteurs : une infection par E. coli + une double ou surtout triple vaccination, qui favoriserait chez certains une réponse inflammatoire généralisée, qui s'accompagne d'un choc cytokinique.
A investiguer...
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