Mais que se passe-t-il donc à Hong Kong ? Une gigantesque vague omicron, létale, impressionnante. 10 000 fois plus de cas qu’avant ? Ce n’est plus une vague, mais un tsunami !
LE TSUNAMI :
Cette courbe donne l’impression que Hong Kong a été épargnée par les vagues antérieures. Il n’en est rien : l’échelle de la vague 100% omicron est telle que cela écrase toutes les autres. Pour s’en apercevoir, enlevons la vague omicron, les autres réapparaissent quand on arrête le curseur au 31 décembre 2021, début de la dernière vague :
Si la dernière vague est 500 fois plus forte que le précédent pic du 31 juillet 2020 (passant de 17 cas /million d’habitants, à 8 764 /million), il faut toutefois relativiser, les précédentes étaient faibles. Notre pic le 25 janvier était à 5 437 cas / million. Hong Kong en a aujourd’hui 50% de plus.
Mais le pire n’est pas là. Si Hong Kong fait face à une des plus grosse vague omicron au monde, la létalité du variant, de l’ordre de 5 fois inférieure aux autres variants, ne se comporte pas de la même manière là-bas. Voici la courbe de mortalité :
Là on passe de 0,34 par million pour août 2020, pic précédent, à 37 actuellement, soit 108 fois plus mortel.
Vous me direz que 500 fois plus de cas, 100 fois plus de morts, le compte y est. Pas tant que cela. Comparons avec la France : si Hong Kong a 50% de cas en plus par habitants, il y a 7 fois plus de décès ! Pourtant la France est un très mauvais exemple pour omicron, qui y fait plus de dégâts que dans la moyenne des pays du globe.
Hong Kong est un pays (un Etat ou une ville, comme vous voulez), avec un haut niveau de vie, d’excellentes infrastructures, les asiatiques pratiquent sérieusement les gestes barrières, et on y est de plus très vacciné. Cela a bien fonctionné jusqu’à maintenant, mieux qu’ailleurs vu les faibles vagues précédentes, mais quelles différences en 2022 ?
POURQUOI ?
Il n’y a qu’une seule différence avec les années précédentes et les autres pays : Hong Kong a fait une grosse erreur en relançant une campagne de vaccination ! Voici la courbe des boosters, démarrée fin 2021, pour « prévenir » omicron, arrivé 1 mois plus tard, en pleine campagne de vaccination, avec triplement des boosters en février-mars.
Ces pics épidémiques sur boosters ont déjà été montrés ici, en France comme en Israël, c’est une démonstration éclatante de plus faite par Hong Kong. La vaccination booste les cas !
La Corée du Sud, également modèle en début de crise, a fait les mêmes erreurs que Hong Kong
Je vous disais ici il y a peu que ce n’était pas sans raison que certains pays comme la France et Israël avaient arrêté toute vaccination avec l’arrivée d’omicron, ce que n’ont pas fait Hong Kong ou la Corée du Sud, d’où le tsunami. Pourtant on vous expliquait il y a 4 mois, qu’avec une troisième dose, vous étiez protégé d’omicron en 48 heures ! Il y a peu encore, l’inénarrable Dr Marty en retweetant poussait encore à une quatrième dose pour se prémunir de la vague actuelle. Il n’a rien compris depuis le premier jour.
QUELQUES VÉRITÉS
- ON NE VACCINE PAS EN PLEINE ÉPIDÉMIE. C’est connu depuis toujours, les politiques l’ont décidé, les médecins ont failli. S’il fallait vacciner, c’était dans les creux, pas en pleine vague. Les lanceurs d’alerte (= complotistes) l’ont sans cesse répété, dans le vide. Après d’autres, Hong Kong et la Corée du Sud le démontrent et en font les frais.
- Le vaccin ne protège pas contre omicron. Les pays les plus touchés par omicron sont les plus vaccinés. Cela a été montré ici avec nombre d’exemples, et avec tous les chiffres officiels.
- Pire : Omicron adore les vaccinés. Plus vous êtes vaccinés, plus vous avez de chances d’être contaminés ! Paradoxal pour un vaccin ! L’inverse du but recherché. Après Israël, après l’Islande, après le Royaume Uni, l’histoire se répète.
Phénomène ADE ou autres raisons ? Je le signalais déjà au tout début d’omicron, c’est également confirmé par les chiffres du Royaume-Uni : plus on a de doses, plus on a de chance d’être touchés. Est-ce que vacciner avec un vaccin dont on sait très bien que ce n’est pas la bonne souche diminue les défenses ou crée une double agression immunitaire ? En tous cas cela semble faire l’effet contraire de celui escompté.
Quant à ce qui est de la protection des formes graves, il y a peut-être aussi des discordances entre les chiffres et le discours. Nous ferons bientôt le bilan à la fin de la vague omicron, pour sans doute constater qu’il n’y a pas moins de décès, malgré des variants de moins en moins létaux. Les chiffres ne mentent pas.
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