Alors que le pilote Bob Snow dénonce l’obligation vaccinale depuis son lit d’hôpital, Josh Yoder, président des "US Freedom Flyers", annonce que "nous allons leur faire payer très cher ; tous les éléments sont en place pour la grosse tourmente" (the perfect storm).
Le 9 avril, le capitaine Bob Snow s’est effondré au poste de pilotage du vol American Airlines 1067 DFW, six minutes seulement après avoir fait atterrir son Airbus avec 200 passagers à bord à l’aéroport Dallas Fort Worth au Texas. Par un heureux hasard, une infirmière et un matelot de la Marine américaine encore à bord ont su lui sauver la vie. Depuis l’hôpital Baylor, le capitaine Snow, sans antécédent médical connu avant l’injection « anti-Covid », a tourné une vidéo dans laquelle il se dit certain que cet accident cardiaque a été provoqué par les injections « anti-Covid » auxquelles il s’était soumis par crainte de perdre son emploi ; il y dénonce l'obligation vaccinale d’American Airlines. Après 31 ans de service, sa carrière, dit-il, est terminée, car il ne pourra plus voler.
Dès qu’il reprit conscience à l’hôpital, le capitaine Snow avait appelé Josh Yoder, président du US Freedom Flyers et un des leaders du US Truckers Convoy, et a demandé l’intervention de cette association citoyenne : en effet, les autorités de l’hôpital Baylor avaient refusé de pratiquer un IRM en cardiologie.
Arrivée sur place du professeur McCullough : suite aux injections, 30 % des pilotes américains ne sont pas en état de voler
Josh Yoder s’est immédiatement présenté à l’hôpital, puis a fait venir le professeur Peter McCullough, cardiologue, et le lieutenant-colonel Peter Chambers, médecin des armées de l’air, qui ont examiné Bob Snow, ainsi que le colonel Theresa Long, médecin des armées, comme conseiller ; ces médecins étaient accompagnés d’une équipe d’avocats et de membres des Freedom Flyers. Par ailleurs le 20 avril, le sénateur Ron Johnson a fait le voyage depuis Washington pour s’entretenir pendant trois heures avec le lieutenant-colonel Chambers.
Il est notable que le capitaine Snow n’a reçu ni visite ni même un coup de téléphone de la part d’aucun responsable d’American Airlines, ni du syndicat des pilotes Allied Pilots Association (APA), alors que leurs QG sont situés à 10 minutes de l’hôpital. Selon Yoder, « American Airlines cherche à creuser entre elle-même et l’accident de Snow une digue infranchissable… quant à l’APA et à la Federal Aviation Administration, « personne ne souhaite répondre » dit-il ; « c’est pire qu’une fin de non-recevoir : ils veulent maquiller la vérité ».
Cet accident ne tombe pas, si l'on peut dire, des nues.
Lettre à la Federal Aviation Administration restée sans réponse
Déjà, le 15 décembre 2021, le Pr McCullough, le Dr Ryan Cole, le colonel Long et d'autres avaient envoyé une lettre de 53 pages assortie de centaines de références scientifiques à la Federal Aviation Administration (FAA) sous forme de notification formelle que les règlements fédéraux (« Do Not Fly Rules ») sont en train d’être systématiquement violés : des pilotes qui ont pris les injections dites « anti-covid », et ne sont plus en mesure de présenter des examens D-Dimeres, Troponine, ECG et IRM cardiaque normaux montent nonobstant dans le poste de pilotage des vols commerciaux.
Les auteurs exigent que tous les pilotes vaccinés soient tenus d’obtenir une nouvelle validation médicale dans les quatre semaines de l’accusé de réception de la susdite lettre à la FAA. Celle-ci a été envoyée en même temps aux PDG de toutes les grandes compagnies aériennes et aux ministères des Transports et de la Justice.
Les "Freedom Flyers" observent que cette lettre à la FAA, restée sans réponse à ce jour, concerne la responsabilité pénale découlant de leur inaction. Depuis l’envoi de la lettre, Josh Yoder a reçu des centaines de rapports « entre quatre yeux » du personnel navigant et au sol concernant les accidents suite à l’obligation vaccinale, y compris de la part de pilotes militaires - Yoder est lui-même un ancien militaire.
Briser le silence car l’union fait la force
Dans un récent entretien sur le Stew Peters, Yoder note que c’est le fait que le capitaine Snow, extrêmement combatif, prenne tout le peuple américain à témoin, qui fait la différence par rapport aux centaines de cas dont Yoder dit avoir eu connaissance, mais où les victimes – quoique souffrant de douleurs à la poitrine et autres signes avant-coureurs – refusent de témoigner. D’abord, par crainte de représailles de leur employeur, mais surtout de poursuites pénales : voler en souffrant du moindre problème médical est un délit aux États-Unis. Pour Yoder, il faut garantir aux pilotes (et à tout l’équipage) une immunité juridique pour qu’ils témoignent ; Freedom Flyers travaille sur un protocole précis en ce sens.
Faute de quoi, il y aura des accidents graves impliquant des passagers. Sur l’émission de Stew Peters, Yoder déclare : « Je puis affirmer avec 100 % d’exactitude qu’il y a des pilotes en service qui font voler des avions alors qu’ils souffrent de fortes douleurs à la poitrine… Je viens d’ailleurs de discuter avec certains d’entre eux cette fin de semaine. Ils ont peur de s’exprimer publiquement, car pour un pilote, des problèmes cardiaques sans espoir de guérison marquent le point final de la carrière. Or, nous allons traîner (les compagnies – ndlr) devant les tribunaux où ils seront mis face à leurs responsabilités ».
Yoder a confirmé à Stew Peters qu’aux États-Unis des centaines de vols sont désormais annulés tous les jours, des pilotes n’arrivant plus à faire valider l’examen médical requis. Cependant, ces annulations sont toujours présentées aux voyageurs comme causées par des problèmes mécaniques ou climatiques. Yoder à lui seul a reçu tous les jours sans exception depuis six semaines des appels et courriels de membres d’équipage et pilotes blessés par ces injections dites « anti-Covid » – dont une hôtesse de l’air qui depuis la deuxième injection a eu quatre (4) AVC. Celle-ci lui dit au téléphone « Josh, je vis sans doute mes derniers jours ». Yoder a demandé que les passagers qui voyageaient le 9 avril sur le vol du capitaine Snow, American Airlines 1067 DFW, contactent "US Freedom Flyers", qui se veut le garant de la sécurité des passagers aussi. Il souligne que les passagers vaccinés sont eux-mêmes en péril en raison de la multiplication des cas de thrombose, embolie, AVC… en vol.
Aux côtés du professeur McCullough et autres spécialistes, les US Freedom Flyers cherchent des traitements des affections cardiaques post-vaccinales, qui permettraient aux pilots et navigants souffrant de péricardites et myocardites de guérir à un degré suffisant pour continuer à voler. Josh Yoder rapporte que selon le professeur McCullough, si l’on examinait tous les pilotes vaccinés aux États-Unis, on trouverait 30 % qui ne sont de facto plus en état physique de voler. Or, les compagnies aériennes sont actuellement confrontées au vieillissement du personnel navigant : 50 % quitteront la profession d’ici 10 ans, et les États-Unis, sans réseau ferroviaire, dépendent du trafic aérien. Qui remplacera alors ces pilotes ?
Dans un autre interview donné le 20 avril au mathématicien Steve Kirsch, fondateur de Vaccine Safety Research, Yoder a insister sur le fait que la fête au village d’impunité est terminée pour les responsables ; qui plus est, de nombreux passagers ont pris attache avec les Freedom Flyers et s’organisent pour déposer des recours collectifs (« class action suits ») contre les compagnies, contre la FAA, etc., pour mise en danger de la vie d’autrui.
Yoder dénonce le cynisme et le double discours des autorités militaires. Ses contacts dans les armées lui ont parlé du cas d’un pilote d’hélicoptère de 24 ans, forcé de se vacciner sous peine d’expulsion de l’armée. Dès l’injection, ce pilote souffre de problèmes médicaux tels qu’il ne peut plus voler. Il sera expulsé de l’armée de l’air sans droit à compensation. Par ailleurs, Steve Kirsch a cité le cas d’un jeune militaire obligé de se vacciner, souffrant depuis d’insoutenables douleurs, qui s’est suicidé très récemment. Yoder lui répondit avec gravité : « Il est hors question de rester les bras ballants devant le risque de suicide. À ceux qui souffrent d’accidents vaccinaux, j'ai ceci à dire : ne restez pas seuls dans votre coin à vous débattre avec le problème ; contactez-nous. L’objectif n’est pas de nous morfondre, mais de trouver des solutions ».
Avec un budget de conseil juridique estimé entre 6 et 8 millions de dollars, "US Freedom Flyers" collecte des fonds du grands public et lance en ce moment des poursuites contre quatre des plus importantes compagnies aériennes aux États-Unis et contre la Federal Aviation Administration. Quant au syndicat APA, il ne défend aucunement le personnel contre les mandats vaccinaux, mais se fait complice des compagnies, dénonce Yoder. « On n’en démordra pas. Il faut que cela s'arrête, et on va l’arrêter ».
Le franc-parler et la ténacité de Joshua Yoder sont à souligner ; il a expliqué à Steve Kirsch que tous les Freedom Flyers sont des bénévoles non-salariés, et travaillent au mépris de leur santé jusqu’à vingt heures par jour en ce moment, en raison des appels de détresse du personnel navigant qui arrivent désormais en nombre. « Il n’est pas rare, dit-il, de me trouver à 3 heures du matin au téléphone… Comptez sur nous : ils vont le payer très cher ». (« there’s going to be hell to pay »)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.