Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait déjà déclaré que distribuer des rappels de vaccin Covid-19 est un acte « immoral » et « injuste » en référence au déséquilibre flagrant entre pays occidentaux “sur-vaccinés” et pays pauvres en pénurie de vaccins. En effet, il semblerait que moins de 10% des habitants dans ces pays aient reçu une dose du vaccin, alors que l’OMS vise la vaccination de 70% de la population de chaque pays du monde d’ici la fin 2022.
Tedros prône l’accès équitable au vaccin anti-Covid
Pour le patron de l’OMS, M. Tedros, seule la vaccination équitable permettrait de maîtriser la pandémie, mais aussi prévenir les menaces futures. Mercredi 30 mars 2022, lors d’un point de presse, le docteur Tedros a déclaré qu’« un tiers de la population mondiale n’a pas encore reçu une seule dose de vaccin COVID-19, dont 83 % des Africains. »
Une situation inacceptable selon M. Tedros, il a rappelé qu’il est crucial de vacciner 70% de la population de chaque pays au cours de l’année 2022. En outre, il espère prioriser la vaccination des professionnels de la santé, des personnes âgées, ainsi que les personnes à risque.
Le directeur général de l’OMS a lancé un appel d’urgence sanitaire mondial pour 2022. Il a indiqué qu’un budget de 2,7 milliards de dollars est indispensable pour sauver les vies de millions d’individus face à cette pandémie.
Les trois scénarios de l’OMS sur le COVID pour 2022
Tedros a également présenté le troisième plan stratégique de lutte contre la pandémie. L’OMS prévoit trois scénarios possibles sur l’épidémie pour 2022.
Le plus probable pour Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, serait que : « le virus va continuer à évoluer, mais que la sévérité de la maladie qu’il provoque va aller en s’amenuisant au fur et à mesure que l’immunité augmente, grâce à la vaccination et aux infections” .
Aussi, il demande aux gouvernements d’investir dans la surveillance de l’évolution du virus, la vaccination et la mise en place de différentes mesures sociales, l’amélioration des soins cliniques, ainsi que la recherche et le développement de nouveaux traitements et vaccins.
Tedros Adhanom Ghebreyesus met également en garde sur un scénario du pire. Il redoute « un virus plus virulent et hautement transmissible. Face à cette nouvelle menace, la protection des populations, grâce à une précédente vaccination ou une infection contre les formes sévères de la maladie ou le décès va se réduire rapidement“. Une telle situation va contraindre les autorités sanitaires et laboratoires pharmaceutiques à mettre au point de nouveaux vaccins plus efficaces.
Selon l’OMS, dans le meilleur des scénarios, « nous verrions des variants moins sévères émerger et il n’y aura pas besoin de nouvelles formules de doses de rappel et de vaccins”. Mais comme à son habitude l’OMS est championne dans l’orchestration de la peur, pour Maria Van Kerkhove, responsable de l’unité des maladies émergentes à l’OMS, ce scénario semble peu probable, car “le virus a encore beaucoup d’énergie”. Pour l’OMS, vacciner 70 % de la population de chaque pays reste essentiel pour maîtriser la pandémie.
Même si l’OMS a reconnu certains effets secondaires des vaccins contre le COVID, son directeur général n’a jamais remis en cause la doctrine du tout vaccinal.
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