30 avril 2022

L’immunité naturelle enfin envisageable ?

Selon les données fournies par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ou CDC, environ 60% des adultes et 75% des enfants aux États-Unis présentent des anticorps élevés, produits suite à une infection au Covid-19.

Une étude  réalisée et éditée par les CDC en début d’année explique que la contraction d’une infection antérieure est en mesure de protéger un individu, bien plus que le fait de procéder à la vaccination. De nombreuses études ont également démontré qu’au bout de quelques jours après le contact avec le virus, l’organisme met en place l’immunité adaptative, celle qui est capable d’identifier l’agent pathogène et le détruire. L’OMS désigne « par immunité collective la protection indirecte contre une maladie infectieuse qui s’obtient lorsqu’une population est immunisée soit par la vaccination soit par une infection antérieure ».

Un taux élevé d’anticorps chez les enfants et les adolescents

À travers l’étude des échantillons de sang envoyés à des laboratoires commerciaux aux États-Unis, les CDC ont découvert que près de 60 % des adultes et 75% des enfants américains présentent des anticorps produits par une précédente infection au Covid-19. 

Les données des CDC ont révélé une hausse du développement d’anticorps naturels. Selon les CDC, début décembre, environ 34 % des Américains avaient des anticorps indiquant qu’ils avaient été infectés par le Covid-19. Fin février, après une flambée des cas Omicron, ce chiffre était passé à 58%.

La hausse de production d’anticorps est surtout importante chez les enfants et les adolescents d’après la pédiatre qui a dirigé l’étude, le Dr Kristie Clarke. En revanche, elle est plus faible chez les adultes de 65 ans et plus.

La vaccination toujours recommandée malgré son inefficacité

Il est important de souligner que les données sont issues de tests aléatoires et anonymes. Par ailleurs, l’étude intervient au moment où les États-Unis font face à une nouvelle vague de pandémie liée aux sous-variants très contagieux BA.2 et BA.2.12.1.

Selon les CDC, les tests ont révélé que les anticorps mesurés sont positifs au moins 2 ans après l’infection. Cela signifie que bon nombre des Américains présentent un niveau d’anticorps naturel élevé.

Toutefois, cela ne modifie pas les recommandations concernant la vaccination. Les CDC affirment qu’il est toujours requis de compléter le schéma vaccinal et d’effectuer les rappels à temps.

Pourtant des études des mêmes CDC ont prouvé que les vaccins Covid actuels, dont le Cominarty de Pfizer n’offraient pas de résistance efficace contre Omicron. Il est clair que la vaccination n’est pas la panacée, l’immunité vaccinale est moins forte que l’immunité naturelle.

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