27 avril 2022

« Les non vaccinés contaminent les vaccinés » ou comment manipuler l’opinion publique avec une étude trompeuse et idéologique

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La revue Canadian Medical Association Journal (CMAJ) vient de publier une étude qui montrerait que les non vaccinés sont responsables de la contamination des vaccinés. On pensait que cette mauvaise blague était « passée à la trappe » avec les publications scientifiques qui ont prouvé que les vaccins contre Covid n’empêchaient pas la transmission du Sars Cov 2 à un tiers. Cependant, il semblerait que les adeptes de la vaccination à tout prix se soient remis au travail en publiant une modélisation stigmatisant à nouveau les non vaccinés. Après tout, ne suffit-il pas de l’affirmer pour que l’opinion publique suive ?

Comme on a pu le voir tout au long de l’année 2020, les modélisations épidémiologiques se sont toutes avérées fausses, aucun modèle n’a pu prévoir l’évolution de l’épidémie, ni sur le plan national ni sur la dynamique mondiale. Ce fût un véritable fiasco sur le plan de la prévision et un succès bienvenu mais trompeur sur le plan politique puisque ces modélisations ont permis d’inciter les populations à se faire injecter un produit inefficace et par ailleurs dangereux pour leur santé en raison du nombre important d’effets indésirables et de décès post vaccinaux.

Fisman et al. viennent de publier un article pointant la responsabilité des non vaccinés dans l’épidémie de Covid. La tentation de stigmatiser les non vaccinés est récurrente et démentie en 2021 par le Professeur Gunter Kampf de la faculté de médecine de Greifswald en Allemagne, dément

Un modèle discutable et déconnecté de la réalité clinique

Les auteurs ont construit une modélisation dont les paramètres sont choisis et biaisés comme le montre le tableau 1.  Dans ce tableau on trouve un certain nombre de références scientifiques qui sont issues de situations/contextes choisis (ie : ligne intitulée Basic reproduction Number : UK Health Security Agency, Hogan et al., Xia et al.). De même, l’efficacité des vaccins est justifiée par des études qui mettent précisément en évidence l’hétérogénéité des résultats comme Higdon et al, 2022, publication encore en preprint. Pourquoi les auteurs ne se sont-ils pas basés sur d’autres publications qui montrent l’inefficacité des vaccins ?

Dans le même tableau 1, la « probabilité de transmission par contact et multipliée par le nombre de contacts pas an » est un calcul réalisé par les auteurs eux-mêmes. Il ne tient pas compte des situations différentes à travers le monde et fait un déni de réalité grossier sur le fait que les pays les moins vaccinés sont ceux qui ont le moins de cas de Covid – ce qui est souvent une critique des modèles déconnectés de l’observation. C’est le cas pour les pays d’Afrique – peu touchés alors que les mesures barrières ne sont généralement pas respectées et que les contacts sont plus denses qu’en Occident – dont la vaccination tardive de masse entrainera certainement de belles vagues épidémiques comme nous l’avons déjà mentionné.

Nous invitons également les lecteurs à consulter le dossier 2 (les effets post vaccinaux peuvent-ils être pires que le Covid ?) qui présente une analyse épidémiologique mettant en évidence dans quelques pays la survenue des cas de Covid peu de temps après les campagnes de vaccination de masse.

Les auteurs affirment également que « les risques de renoncer à la vaccination sont les plus grands pour les non vaccinés – ils sont plus susceptibles d’être infectés, hospitalisés et de mourir du Covid-19 que les personnes vaccinées ». Là aussi, puisqu’ils se réfèrent aux données britanniques pour la construction de leur modèle (cf. tableau 1), ils n’évoquent nullement l’augmentation de la morbi-mortalité chez les vaccinés comme le relève les rapports réguliers des autorités sanitaires britanniques, ni la destruction du système immunitaire des personnes vaccinées dont la réactivité tombe bien en dessous de celui des non vaccinés.

Des positionnements politiques et idéologiques sans fondement

La manipulation est à son apogée lorsque les auteurs affirment que les personnes non vaccinées sont “susceptibles d’affecter la santé et la sécurité des personnes vaccinées d’une manière disproportionnée par rapport à la fraction de personnes non vaccinées dans la population ». Ils confirment par ces déclarations que les vaccins sont inefficaces et qu’ils ne protègent pas les personnes inoculées alors que tout vaccin ayant reçu une autorisation de mise sur le marché doit répondre à deux obligations : celle de protéger la personne vaccinée contre la maladie liée à l’agent pathogène – ici le Sars-Cov 2 – et empêcher la transmission à un tiers. Or les auteurs n’écrivent pas que « les non vaccinés » sont une menace pour « les non vaccinés » (en circuit fermé) mais pour « les vaccinés » qui ont accepté l’injection précisément pour se protéger comme on le leur avait annoncé publiquement et formellement. Les auteurs de cette étude font un déni de réalité qui s’apparente à un conditionnement de l’esprit, à moins qu’il ne s’agisse de mauvaise foi et à ce titre d’idéologie.

C’est ce que nous confirme d’autres éléments de l’article. Les auteurs ne se contentent pas de communiquer des informations à caractère scientifique – qui ne le sont pas vous l’aurez compris – mais également à caractère politique. Fisman a déclaré que « des politiques telles que les mandats de vaccination ou les passeports de vaccination qui restreignent l’accès aux services non essentiels tels que les restaurants ou les transports en commun semblent raisonnables », donc justifiés. Les auteurs justifient les privations de liberté et la politique du système en essayant d’y apporter une « légitimité scientifique ». Comme ils ne peuvent la trouver dans la réalité des faits, ils font ce que font les manipulateurs, ils construisent un modèle fictif et s’appuient dessus pour justifier leur position.

Le discours de l’auteur principal prend d’ailleurs une tournure fascisante lorsque Fisman déclare que « les non vaccinés sont plus susceptibles de se retrouver à l’hôpital avec Covid-19 car ils mobilisent des ressources et privent les vaccinés de l’accès aux soins pour d’autres conditions telles que le cancer ou les maladies cardiaques. Ces informations sont également démenties par les chiffres en France alors que l’auteur tente malhonnêtement de justifier l’interdiction des non vaccinés aux soins.

Faire passer cette manipulation grossière – on en a vu de meilleures pour inciter les gens à se faire vacciner – pour une étude sérieuse est navrant. Il est à peu près certain que ces résultats seront repris par les médias subventionnés qui s’en serviront pour stigmatiser les non vaccinés. La prochaine étape devrait être la dénonciation publique des non vaccinés, c’est logiquement la suite d’une politique autoritaire visant à diviser pour mieux régner.

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