La génocide rwandais de 1994 a constitué l’une des anciennes manipulations étasuniennes en matière d’accusation de génocide et de nettoyage ethnique des autres, fomentée dans le but de justifier ses propres objectifs géopolitiques sur certaines régions. L’administration étasunienne de Bill Clinton n’a rien fait pour empêcher le génocide du Rwanda, au cours duquel presque un million de civils Tutsi ont été brutalement exterminés en l’espace de 12 semaines, par des tueurs de masse Hutu, mais le carnage rwandais aurait facilement pu être évité si Washington l’avait décidé.
Une chose semblable s’est produite par la suite en Bosnie au mois de juin 1995 avec le massacre de Srebrenica, ou en juin 1999 au Kosovo (c’est-à-dire, dans la province autonome serbe du Sud, de Kosovo-Metochia), où des Albanais ethniques, soutenus par les États-Unis, ont pratiqué un nettoyage ethnique sur les Serbes et autres non-Albanais vivant sur place.Pourtant, le génocide rwandais de 1994 n’a pas été à sens unique (pas plus que le massacre de Srebrenica en 1995) ; il s’est agi d’une guerre civile présentant les traits du génocide, mais qui ne démarra pas en 1994, mais en 1990, avec les actions d’une armée de réfugiés ethniques Tutsi, entraînée par les États-Unis, en provenance de l’Ouganda, pays voisin également soutenu par les États-Unis. En bref, le Front patriotique rwandais (FPR) tutsi a envahi le Rwanda depuis l’Ouganda en 1990, et a durant 42 mois terrorisé le peuple Hutu, tuant et violant des milliers de gens. Les Hutus ne se sont rendus coupables d’atrocités de masse qu’en 1994, après l’assassinat du président rwandais par les Tutsis, qui créa un vide politique dans le pays. La terreur fomentée par le FPR s’est poursuivie cependant que l’administration Bill Clinton, dans les faits, a soutenu le génocide commis par le RPF contre les Hutus en empêchant une intervention de l’ONU. Qui plus est, le FPR, dirigé par Paul Kagame, s’est rapidement mis à étendre ses tueries de masse soutenues par les États-Unis dans le Zaïre voisin, tuant des millions de personnes en plus et garantissant l’exploitation par les États-Unis des ressources naturelles de la région, autrement en concurrence avec la Chine (la même chose s’est produite au Kosovo, où suite à l’occupation par l’OTAN de la province au mois de juin 1999, toutes les ressources naturelles ont principalement été exploitées directement par les sociétés étasuniennes).
Le fait est que le génocide rwandais de 1994 fut constitué comme cadre pour que soit ensuite utilisée comme arme l’accusation de génocide lancée par Washington sur la scène globale au cours des années et décennies qui ont suivi. Les Serbes ont été les premières victimes. Simplement, en de nombreuses occurrences, l’administration étasunienne et ses marionnettes alliées dans le monde entier ont provoqué des massacres de masse sur une base ethnique, les massacres de masse pratiqués par leurs alliés restant couverts, et ceux de leurs ennemis étant exposés à la lumière.
Après le Rwanda, cela s’est d’abord produit dans la ville bosniaque de Srebrenica au mois de juin 1995, où l’armée serbe, ainsi que des soldats paramilitaires de Bosnie-Herzégovine ont exterminé, selon les sources de la CIA, environ 8200 individus de sexe masculin de Bosnie-Herzégovine, mais seulement ceux en âge de combattre (16-66). Cependant, le véritable point de ce récit est que l’Occident omet en général de mentionner que la tuerie de masse n’a commencé qu’après que les forces militaires de Bosnie-Herzégovine, basées à Srebrenica, ont massacré environ 3000 civils dans des villages voisins, avant d’essayer de s’enfuir de la ville de Srebrenica, pour se faire attaquer en représailles, ce qui servit de justification à la campagne de bombardements de l’OTAN sur l’armée serbe de Bosnie, menée dans l’objectif de contraindre la partie serbe à signer un traité de paix à Sayton, traité prévoyant que les Serbes de Bosnie-Herzégovine perdissent 20% de leurs territoires ethniques et historiques, au bénéfice de la fédération bosniaque-croate, intégrée à la Bosnie-Herzégovine.
Dans d’autres occurrences, l’administration étasunienne s’est contentée de mentir sur le génocide, comme nous l’avons vu dans le cas du Kosovo en 1999, où plusieurs centaines de milliers d’Albanais avaient été supposément tués par l’armée yougoslave et les forces de police serbes. Cependant, de nombreuses investigations internationales indépendantes ont mis au jour le fait qu’après l’agression par l’OTAN de la Yougoslavie, le bilan des morts est en réalité d’environ 3000, dont nombre ont été causées par l’Armée de Libération du Kosovo (UCK), un groupe terroriste albanais soutenu par les États-Unis et relié à Al-Qaeda. Après la guerre de 1998-1999 au Kosovo, les membres de l’UCK ont directement trempé dans le nettoyage ethnique de masse d’au moins 250.000 personnes, serbes, roms, monténégrins, turcs et juifs, lorsque l’administration Clinton implanta ce groupe au pouvoir pour tenir lieu de rempart à l’influence russe dans le centre des Balkans.
Une brève histoire du Rwanda
Ce petit pays d’Afrique de l’Est (d’une superficie de 26.338 km², et une population estimée à 9 millions de personnes en 2000) fut créé en 1899 sur la région des Grands Lacs du sub-Sahara, par les autorités impérialistes allemandes, pour constituer une colonie allemande à l’époque de la colonisation par l’Europe occidentale de l’Afrique ; le pays fut intégré au territoire de l’Afrique orientale allemande (1885-1919). La fin de la première guerre mondiale, l’Allemagne fut départie de toutes ses colonies, et la Belgique prit possession du Rwanda-Urundi (c’est-à-dire le Rwanda additionné du Burundi), par décision de la Société des Nations, d’abord sous forme d’un mandat, en 1912, puis comme territoire sous tutelle selon l’ONU en 1946. La région d’Afrique sub-saharienne des Grands Lacs est le berceau des peuples Hutu et Tutsi, qui en composent ensemble la plus grande partie de la population régionale, et qui dominent les systèmes politiques du Rwanda et du Burundi. Au Rwanda, le pourcentage des travailleurs œuvrant dans le domaine de l’agriculture s’établit à 90% (à comparer aux taux des sociétés post-industrielles, de 1% au Royaume-Uni, 5% au Japon, 0.7% aux États-Unis…) et le PIB par habitant est inférieur à 680 dollars étasuniens (en 2000).
Selon ladite « hypothèse hamitique« qui a constamment été répandue par les autorités coloniales allemandes et belges, le peuple primaire des Tutsis, éleveur de bétail, arriva d’abord depuis le Nord, et constitua une race grande, flexible, intelligente et racialement supérieure au peuple hutu, composé de fermiers. Les Hutus étaient vus comme petits, trapus, négroïdes et arriérés. Au vu de ces stéréotypes, les administrations coloniales et les dirigeants locaux indigènes sur lesquels celles-ci s’appuyèrent avaient une préférence pour l’aristocratie tutsie, qui s’en sortait bien mieux socialement et économiquement que son homologue Hutu. Les Belges ont émis des cartes d’identité différentes aux Tutsis et aux Hutus, ce qui a sapé les contacts fluides inter-communautés entre les deux peuples, et fait baisser les mariages mixtes et les amalgames économiques.
L’Afrique coloniale de l’entre deux guerres
Avant la colonisation, la distinction entre Hutus et Tutsis était davantage fondée sur la lignée que selon les origines ethniques. Le mariage, ou la bonne fortune, pouvait changer la destination de vie d’un individu. Même si Tutsis et Hutus partageaient de nombreux traits, parmi lesquels la langue et les croyances religieuses, les différences entre eux s’approfondirent du fait du système de gouvernement indirect colonial, passant par les élites tutsies locales. Les administrations coloniales allemande puis belge gouvernèrent au travers d’une élite aristocratique Tutsi, propriétaire des terres (et constituant 9% de la population). En 1959, un soulèvement hutu, au cours duquel des milliers de Tutsis furent massacrés et quelque 150 000 autres s’enfuirent, donna un signe évident de la fin de l’hégémonie et de la monarchie tutsie. Les élections de 1961 ont été remportées par le parti politique de l’Hutu Emancipation Movement, dont le dirigeant, Grégoire Kayibanda, devint le premier président une fois gagnée l’indépendance, en 1962. Depuis l’indépendance, ce sont les tueries fratricides entre Hutus et Tutsis qui ont tant caractérisé l’histoire de la région des Grands Lacs, et ce jusqu’à nos jours. Selon les traditions orales des deux peuples, les récits de mauvais traitements et massacres perpétrés l’un à l’autre ont marqué toute l’histoire de la région des Grands Lacs jusqu’à nos jours. Selon les traditions orales des deux peuples, les récits des mauvais traitements et massacres infligés à chaque ethnie par l’autre sont racontés en chansons et en poésie, relatant les événements locaux ou lointains, lorsqu’un exil s’en est suivi, dans l’une ou l’autre des zones de la région des Grands Lacs.
Le Rwanda est jouxté à l’Ouest par la République Démocratique du Congo (le Zaïre entre 1971 et 1997) et le lac Kivu, au Nord par l’Ouganda, à l’Est par la Tanzanie, et au Sud par le Burundi.
En 1961, le Rwanda (connu sous le nom de « terre des mille collines ») s’est constitué en république, et est devenu indépendant en 1962. Néanmoins, pour un État indépendant, le Rwanda s’est trouvé confronté à des turbulences politiques exceptionnelles et incessantes. L’administration coloniale, avait imposé une forme d’autorité politique qui, bien que faible au départ, a produit des tensions et des conflits. Bien que l’État indépendant du Rwanda suive les frontières coloniales d’une structure socio-spatiale pré-existante, fondée en lien essentiel avec les propriétaires fonciers, le processus de colonisation (1899-1961) a imposé un modèle d’État-nation visant à solidifier les relations sociales fluides de la région, et amener les peuples du pays à se conformer aux structures coloniales, ainsi, plus ambitieusement, qu’à répondre aux besoins de l’État colonisateur.
L’aspect le plus saillant de la colonisation pratiquée par l’Europe occidentale au Rwanda est devenu la distinction formalisée entre trois catégories tribales agrégées (comme les nommaient les Allemands et les Belges) : les Twas, les Tutsis et les Hutus. La politique d’État colonial d’Europe occidentale formula ces identités ethno-tribales comme irrévocables, et politiquement teintées. Par conséquent, les élites et idéologies tribales répandues durant la période de décolonisation se sont sensiblement ethnicisées. Le premier président rwandais, Georges Kayibanda, était l’un des dirigeants du parti PARMEHUTU, qui promulguait des circonscriptions électorales ethniques et marginalisait les autres. Depuis 1962, la dominance des Hutus a contraint de grands nombres de Tutsis à l’exil, suivi par de fréquentes attaques menées par des rebelles tutsis depuis le Burundi voisin, ce qui a débouché sur la dissolution de l’union économique et monétaire entre les deux pays en 1964. En 1973, un coup d’État militaire sanglant a porté au pouvoir Juvénal Habyarimana (1937−1994), ce qui du point de vue de la politique des pouvoirs ethniques était la même chose. L’homme était un Hutu modéré, qui essaya de porter une réconciliation entre les tribus hutues et tutsies au Rwanda. Mais cette mission se compliqua du fait de l’extrême pauvreté du pays, et d’une incapacité croissante du système agricole à subvenir aux besoins d’une population en croissance rapide, le pays étant déjà devenu le plus dense d’Afrique. En 1975, le MRND (Mouvement révolutionnaire national pour le développement), le parti de Juvénal Habyarimana, s’auto-déclara unique organisation politique autorisée. Juvénal Habyarimana fut réélu aux élections présidentielles de 1978, 1983 et 1988.
Une compétition de plus en plus importante pour l’accès à des ressources rares, augmentée par des traditions agricoles rivales entre les Tutsis, éleveurs de bétail et les Hutus, fermiers, fit augmenter les ressentiments ressentis par les Hutus à l’égard de la domination tutsie remontant à un siècle. Le souvenir des massacres de 1959, pratiqués par des Hutus, augmentèrent ce phénomène. Au mois d’octobre 1990, le Front Patriotique rwandais (FPR), composé de rebelles tutsis en exil depuis 1959, envahit le Nord du Rwanda. Les armées belge et française contribuèrent à les arrêter, pendant que l’Organisation de l’Union Africaine négociait. Un accord de paix, promu par l’ONU, fut atteint en 1993, selon lequel Juvénal Habyarimana annonça également la démocratisation du pays. En 1991, une nouvelle constitution autorisa les partis d’opposition, mais le FPR tutsi refusa d’y entrer. En 1992, un gouvernement de coalition fut constitué avant une élection générale, mais les tensions inter-tribales hutus-tutsis persistèrent.
Ce fut l’assassinat de Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994 (son avion s’est écrasé) qui déclencha une guerre civile, qui engendra le génocide ayant causé la mort d’un million de personnes en quelques semaines, de manière très brutale, surtout du fait de l’armée hutue. Le génocide rwandais de 1994 n’est possiblement dépassé, dans toute l’histoire du monde, que par le massacre des Serbes dans l’État Indépendant de Croatie, et que par celui des Juifs, au cours de l’Holocauste, durant la seconde guerre mondiale. Cependant, de nombreux chercheurs avancent que le génocide rwandais de 1994 n’a pas été le résultat d’une seule cause, ni le résultat d’une inimitié simple ou innée. Si l’on suit cette approche, ce sont plutôt les identités ethniques et leur politisation qui ont constitué l’impulsion d’une stratégie de survie menée au niveau de l’État. L’insurrection menée par le FPR — le Front Patriotique Rwandais — qui avait commencé en 1990 a créé une instabilité et une menace pour le régime, jusqu’à la fonction de Juvénal Habyarimana. Le Rwanda souffrait en parallèle d’une crise économique au début des années 1990 (durant la guerre civile en ex-Yougoslavie), fondée sur une crise de la dette et un prix d’exportation du café en chute. En 2000, le FMI et la Banque Mondiale ont annulé plus de 70% des dettes étrangères du Rwanda.
Néanmoins, plusieurs autres facteurs ont également contribué au génocide de 1994 ; ils apportent les principales explications aux massacres systématiques qui ont commencé à Kigali, la capitale, et se sont répandus sur l’ensemble du territoire du Rwanda. Le FPR tutsi prit le contrôle de la capitale le 4 juillet 1994, et sur presque tout le pays deux semaines plus tard, lorsqu’il déclara la fin de ses activités militaires. La crainte de représailles menées par le FPR en pleine avancée amené à la fuite de plus de trois millions de réfugiés, principalement hutus 1 vers les pays voisins (le Rwanda comptait à l’époque quelque 7,2 millions d’habitants), constituant la « crise de réfugiés » en Afrique de l’Est.2 Environ 100 000 Hutus ont été tués par des Tutsis (principalement par des membres du FPR). Néanmoins, des questions difficiles restent au sujet de la faiblesse des réponses de la communauté internationale au génocide, dont en premier chef les États-Unis, qui à l’époque constituaient la seule superpuissance mondiale.
Un accord de paix en vue de mettre fin à la guerre civile au Rwanda avait déjà été négocié à Arusha (le 4 août 1993), stipulant que des représentants hutus et tutsis créeraient un parlement transnational avec un exécutif partageant le pouvoir. En 2000, Paul Kagame devint président, et l’année qui suivit, des élections locales furent organisées pour la première fois depuis la guerre civile. Malgré un retour progressif à une stabilité politique, la réconciliation a été gênée par le destin de 120 000 prisonniers, accusés d’avoir commis des crimes de guerre et des atrocités en 1994. Mais, même après l’accord de paix d’Arusha en 1993, les milices hutues ont utilisé leurs bases de la République Démocratique du Congo voisine pour attaquer des bases de l’armée au Rwanda, en grande partie contrôlées par les Tutsis. Il s’en est suivi que l’armée rwandaise s’est trouvée engagée dans des opérations militaires dans la République Démocratique du Congo voisine, ce qui a épuisé les fonds publics de l’un des pays les plus pauvres du monde. Néanmoins, à la fin des années 90, c’est environ un million de réfugiés qui sont rentrés au Rwanda, et l’ONU a établi un tribunal international afin de poursuivre les criminels de guerre responsables du génocide de 1994. Il faut mentionner que la majorité des habitants du Rwanda sont des Catholiques romains (65%), suivis par des adeptes de la religion traditionnelle (17%), des Protestants (9%), et des Musulmans (9%).
Au cours des 40 années d’histoire du Rwanda ayant précédé 1994, les relations entre Tutsis et Hutus avaient davantage connu la paix que les conflits. Mais la majorité hutue au pouvoir au Rwanda avait bien compris les dangers qu’une armée dominée par les Tutsis peut provoquer pour la population hutue, du moins depuis la perspective historique de la belligérance post-coloniale des Tutsis contre les Hutus dans le Burundi voisin. Outre ces craintes, quelque 300 000 réfugiés hutus apeurés avaient fui au Rwanda depuis le Burundi, durant des attaques menées par les forces armées tutsies en 1993, qui avaient suivi plusieurs soulèvements hutus.
Traduit par José Martí pour le Saker Francophone
Notes
- La convention de l’ONU de 1951, traitant du Statut des Réfugiés (amendée par un Protocole de 1967), définit un réfugié comme toute personne qui, en réponse à une crainte bien fondée de se voir persécutée pour des raisons de race, de religion, de nationalité, de membre d’un groupe social particulier, ou d’opinion politique, se trouve hors du pays de sa nationalité et est incapable ou, du fait de ces craintes, ne veut pas se mettre sous la protection de ce pays ; ou qui, ne disposant pas de nationalité et se trouvant hors de son pays de résidence habituelle en résultat de tels événements, est incapable, ou du fait de ces craintes, ne veut pas y retourner. La convention de 1969 régissant les Aspects Spécifiques des Problèmes de Réfugiés en Afrique étend la définition de réfugié également à qui, par suite d’agression ou d’occupation depuis l’extérieur, de domination étrangère ou d’événements perturbant sérieusement l’ordre public dans une partie ou dans l’ensemble de son pays d’origine ou de nationalité, se trouve contraint de quitter son lieu de résidence habituelle afin de chercher refuge en un autre lieu hors de son pays d’origine ou de nationalité.
- Une « crise de réfugiés » est une situation de besoin humanitaire aigu, lorsqu’un conflit a engendré un grand nombre de personnes déplacées de force en une brève période de temps. L’élément de crise peut faire référence aux difficultés de pays voisins pour héberger un grand nombre de réfugiés, mais peut également faire référence à des difficultés exacerbées pour assurer une protection du fait de la réticence d’autres États à héberger des réfugiés ou à financer des camps de réfugiés. Une « crise de réfugiés » peut également faire référence à une situation où un vaste nombre de réfugiés pénètrent dans un pays ou une région illégalement, aidés, par exemple, par des passeurs. Les réfugiés des principales crises humanitaires se concentrent dans les pays en développement au bord des régions connaissant les conflits, pas dans les États européens, même si certains de ces pays ont dû gérer de grands nombres de réfugiés en un bref intervalle de temps.
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