Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 avril, des émeutes urbaines ont eu lieu à Laval (Mayenne), à la suite d'une interpellation qui s'est pourtant déroulée sans difficulté, rapporte Ouest-France.
Une trentaine de véhicules ont été vandalisés, dont une dizaine brûlés dans le quartier Saint-Nicolas de Laval. Il s'agissait principalement des véhicules appartenant à la ville de Laval, au conseil départemental et à l’ADAPEI. Sept arrêts de bus et des poubelles ont également été détruits. Ces « faits de violences urbaines ont été commis à la suite de l’interpellation sans difficulté d’un jeune homme âgé de 18 ans, auteur de délits et d’outrage envers les forces de l’ordre, a expliqué la préfecture à Ouest-France. Un petit groupe d’individus, dont certains sont mineurs, a alors pris prétexte de cette affaire pour se livrer à des actes de vandalisme. » Les faits se sont déroulés entre 3 h et 6 h du matin. La préfecture ajoute que les sapeurs-pompiers « sont rapidement intervenus pour éteindre les incendies allumés et les forces de l’ordre ont contenu ces débordements ».
« La violence n’a pas sa place à Laval », martèle le maire
Le maire a fermement condamné ces émeutes, déplorant « la destruction de ces biens publics et de ces véhicules ». « La violence n'a pas sa place à Laval », a-t-il martelé, avant d'apporter « tout son soutien aux victimes et aux forces de l’ordre, aux pompiers mobilisés ».
Les habitants, quant à eux, ont été choqués par cette nuit de violence, comme en témoignent les propos d'une habitante auprès de Ouest-France : « On n’a pas dormi. On entendait sans cesse des motos, des pétards... Quand je suis sortie, à 6 h du matin, ça flambait encore. On aurait dit une scène de guerre. Maintenant, j’ai peur. » La préfecture a annoncé qu'une enquête judiciaire était en cours afin de déterminer les coupable et de les déférer devant la Justice.
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