17 avril 2022

22.552 Gilets jaunes prisonniers ont perdu le droit de voter pendant 5 ans !

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L’information semble incroyable, alors comme disait un certain professeur, « si c’est incroyable, pourquoi devrais-je le croire ? ». Aussi, dans ce souci d’exactitude toujours renouvelé, nous sommes allés chercher si nous étions dans une énième élucubration de ces crasseux fumeurs de gauloises qui roulent au diesel ou si cela pouvait revêtir une quelconque réalité – ce qui serait énorme, mais plus rien ne nous étonne du gouvernement Macron qui sera pourtant réélu avec toutes les voix des anti-Macron de gauche, allez comprendre.

Tout d’abord la vidéo nous parle de 22 552 prisonniers Gilets jaunes. Il nous semble qu’il s’agirait probablement plutôt de 22.552 condamnés. Ou alors des prisonniers mais probablement libres, voire sous surveillance, les prisons françaises étant déjà surpeuplées. Il y a environ 70.000 prisonniers en France (pour 60 000 places, ce qui est déjà un problème), y aurait-il 22 552 Gilets jaunes parmi ceux-là ? La question reste en suspens.

Mais, au-delà du statut réel de ces Gilets jaunes, qu’en est-il d’une éventuelle interdiction de voter ? Voici ce que dit la loi :

Une personne reconnue coupable d’avoir commis une infraction est punie d’une peine d’amende et/ou de prison. Dans certains cas, la personne peut se voir infliger en plus une ou plusieurs peines complémentaires. Par exemple, le retrait du permis de conduire, la privation des droits civiques, l’interdiction de travailler avec des mineurs, etc. Les peines complémentaires varient en fonction de la nature et de la gravité de l’infraction commise : contravention, délit, ou crime.

Alors quelles peuvent donc être ces « peines complémentaires » ? Ici encore le site du gouvernement nous répond :

La peine complémentaire est en lien étroit avec le type de délit commis. Par exemple, le retrait de permis est possible pour un excès de vitesse, mais pas pour un vol. Les peines complémentaires applicables aux délits se divisent en plusieurs catégories.

Retrait d’un droit

Il y a des peines complémentaires qui visent à retirer au condamné le bénéfice d’un droit :

- Retrait des droits civiques, civils et familiaux. Ce retrait entraîne notamment l’inéligibilité, la perte du droit de vote et du droit d’être tuteur. L’interdiction peut durer au maximum 5 ans pour un délit.

- Retrait de l’autorité parentale, en cas de délit commis par un parent sur son enfant

- Interdiction d’émettre des chèques pour 5 ans maximum

- Suspension du permis de conduire pour 5 ans maximum

- Retrait définitif du permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant 5 ans maximum,

- Interdiction de détenir une arme pour 5 ans maximum

- Interdiction définitive ou pour 5 ans maximum de détenir un animal, l’interdiction pouvant se limiter aux chiens jugés dangereux

- Interdiction de territoire pour les étrangers y compris les ressortissants d’un pays de l’Union européenne, définitive ou de 10 ans maximum. Cette interdiction s’applique dès la sortie de prison.

Dès lors, pour ceux qui n’auraient toujours pas compris (suivez notre regard vers la gauche), la répression féroce, sanglante même, contre les Gilets jaunes était bien une répression politique. Les soustraire de leur droit de vote est une preuve encore fumante du caractère politique de la condamnation et de la volonté de désactiver – sans même encore le crédit social, cela arrivera – un citoyen qui pense mal, et donc votera mal.

Les gauchistes du syndicat de la magistrature n’ont pas dû beaucoup résister à une telle proposition du gouvernement ultra-libéral LREM, puisque ni l’un ni l’autre n’œuvre pour le peuple.

Mais heureusement, la démocratie d’Emmanuel Macron résistera le 24 avril prochain aux coups de butoir du fascisme de Marine Le Pen. Ouf !

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