L'ex président Donald Trump a intenté, jeudi 24 mars 2022, une action en justice contre la démocrate Hillary Clinton. La plainte concerne, également, une myriade de personnalités associées au Parti démocrate, au FBI et au Russiagate, ainsi que plusieurs collaborateurs et divers membres du DNC et des médias d'information. Trump les accuse de lui avoir causé, ainsi qu'au peuple américain, un préjudice grave en perpétuant de fausses allégations de collusion avec la Russie pendant l'élection présidentielle de 2016. Cette plainte fait écho avec le rapport d’enquête remis par le procureur spécial John Durham.
La plainte de 108 pages, déposée jeudi 24 mars 2022, auprès du tribunal fédéral du district sud de la Floride, prétend qu’un « réseau » de plus de 45 « défendeurs » a orchestré un plan malveillant “pour tisser un faux récit selon lequel leur adversaire républicain, Donald J. Trump, était de connivence avec une souveraineté étrangère hostile.”
Au total, la plainte comporte 16 chefs d’accusation :
- violations de la loi RICO ;
- conspiration RICO ;
- mensonge préjudiciable ;
- complot pour commettre un faux préjudiciable ;
- poursuite abusive ;
- conspiration en vue de commettre des poursuites abusives
- fraude et abus informatiques
- vol de secrets commerciaux
- violations de la loi sur les communications stockées ;
- mandat (par exemple, que Clinton a agi en tant que mandant et a ordonné à ses agents de nuire à Trump) ;
- responsabilité du supérieur (par exemple, que Perkins Coie “est responsable du fait d’autrui pour la conduite délictueuse de ses agents, préposés, représentants, employés et/ou contractants”) ;
- responsabilité supérieure/du fait d’autrui contre le DNC ;
- responsabilité civile supérieure/vicarious liability contre la campagne Clinton ;
- responsabilité supérieure/vicarious contre fusion GPS ;
- responsabilité supérieure/vicarious liability contre Orbis Business Intelligence LTD ;
- responsabilité civile supérieure/vicarious liability contre Neustar.
Le cabinet d’avocats Ticktin Law Group a déposé la plainte au nom de Trump.
Voici la traduction de l’introduction de cette plainte :
« Le plaignant, Donald J. Trump, par et à travers son avocat soussigné, signifie par la présente son dépôt de plainte à l’encontre des défendeurs, Hillary R. Clinton, HFACC, Inc, le Comité National Démocrate, DNC Services Corporation, Perkins Coie, LLC, Michael Sussmann, Marc Elias, Debbie Wasserman Schultz, Charles Halliday Dolan, Jr, Jake Sullivan, John Podesta, Robert E. Mook, Phillipe Reines, Fusion GPS, Glenn Simpson, Peter Fritsch, Nellie Ohr, Bruce Ohr, Orbis Business Intelligence, Ltd., Christopher Steele, Igor Danchenko, Neustar, Inc, Rodney Joffe, James Comey, Peter Strzok, Lisa Page, Kevin Clinesmith, Andrew McCabe, John Does 1 à 10 (lesdits noms étant des personnes fictives et inconnues), et ABC Corporations 1 à 10 (lesdits noms étant des entités fictives et inconnues) et allègue ce qui suit : »
« Dans la période précédant l’élection présidentielle de 2016, Hillary Clinton et son clan ont orchestré un complot impensable – qui choque la conscience et constitue un affront à la démocratie de cette nation. Agissant de concert, les défendeurs ont malicieusement conspiré pour tisser un faux récit selon lequel leur adversaire républicain, Donald J. Trump, était de connivence avec une souveraineté étrangère hostile. Les actions entreprises dans le cadre de leur plan – falsification de preuves, tromperie des forces de l’ordre, et exploitation de l’accès à des sources de données hautement sensibles – sont tellement scandaleuses, subversives et incendiaires que même les événements du Watergate ne sont rien en comparaison. »
« Sous couvert de « recherche sur l’opposition », d’ »analyse de données » et d’autres stratagèmes politiques, les défendeurs ont cherché à abuser de la confiance du public. Ils ont travaillé ensemble dans un but unique et intéressé : vilipender Donald J. Trump. En effet, leur conspiration de grande envergure était conçue pour paralyser la candidature de Trump à la présidence en fabriquant un scandale qui serait utilisé pour déclencher une enquête fédérale non fondée et initier une frénésie médiatique. »
« Le stratagème a été conçu, coordonné et exécuté par des responsables de haut niveau de la Campagne Clinton et du DNC (Comité National Démocrate) – y compris la « candidate » elle-même – qui ont tenté de dissimuler leur implication derrière un mur de tiers. Pour commencer, la campagne Clinton et le DNC ont sollicité l’assistance de leur conseil commun, Perkins Coie, un cabinet d’avocats profondément lié aux Démocrates, dans le cadre de l’enquête sur la corruption, dans l’espoir de dissimuler leurs actions sous le voile du secret professionnel avocat-client. Perkins Coie a été chargé d’être le fer de lance du plan visant à trouver – ou à fabriquer – la preuve d’un lien sinistre entre Donald J. Trump et la Russie. Pour ce faire, Perkins Coie a lancé des opérations parallèles : sur un front, Marc Elias, partenaire de Perkins Coie, a dirigé un effort pour produire de fausses « recherches sur l’opposition » prétendant révéler des liens illicites entre la campagne Trump et des agents russes ; sur un autre front, Michael Sussmann, partenaire de Perkins Coie, a dirigé une campagne visant à développer des preuves trompeuses d’un faux « back channel » (liaison directe, NdT) entre les serveurs de messagerie de la Trump Tower et une banque russe. »
La plainte décrit en détail comment le cabinet d’avocats démocrate Perkins Coie a dirigé le projet de “fabrication” de fausses preuves des liens entre Trump et la Russie, et affirme que les démocrates “ont saisi l’occasion de diffamer publiquement Donald J. Trump en provoquant une véritable frénésie médiatique”.
“En bref, les défendeurs, aveuglés par leur ambition politique, ont orchestré une conspiration malveillante pour diffuser des informations manifestement fausses et préjudiciables sur Donald J. Trump et son élection présidentielle en faveur d’Hillary Clinton”, indique la plainte, citant Clinton, son président de campagne John Podesta, l’ancienne présidente du DNC Debbie Wasserman Schultz, Fusion GPS, Christopher Steele, l’ancien directeur du FBI James Comey, l’ancien agent du FBI Peter Strzok, les anciens avocats du FBI Lisa Page et Kevin Clinesmith, l’ancien directeur adjoint du FBI Andrew McCabe et bien d’autres comme défendeurs.
“Lorsque leur stratagème a échoué et que Donald J. Trump a été élu, les efforts des défendeurs se sont poursuivis sans relâche, ne faisant que déplacer leur objectif pour saper son administration présidentielle”, poursuit la plainte.
“Pire encore, les défendeurs continuent de répandre leurs mensonges vicieux jusqu’à ce jour en publiant sans honte leurs faussetés complètement démystifiées dans le but de s’assurer qu’il ne sera plus jamais élu. »
“La tromperie, la malice et la traîtrise perpétrées par les défendeurs ont causé un préjudice important au peuple américain et au demandeur, Donald J. Trump, et ils doivent être tenus responsables de leurs actes odieux.”
La plainte RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organizations) demande au tribunal d’accorder à M. Trump “des dommages-intérêts punitifs, des coûts et toute autre réparation que ce tribunal peut juger juste et appropriée” pour chacun des 16 chefs d’accusation contre les défendeurs.
Un nouveau Watergate ?
Le courrier des Stratèges vous avait informé, dès le 17 février 2022, d’un scandale naissant lié à cette histoire de collusion russe. Une affaire d’une ampleur bien plus importantes que le Watergate selon certains.
Le Rapport Durham expliquant comment des alliés d’Hillary Clinton auraient fait espionner Donald Trump pendant sa campagne électorale de 2016 mais aussi durant sa présidence. Le parti Démocrate savait que ces rumeurs de collusion étaient infondées, mais que l’administration Obama a néanmoins déchainé l’ensemble de l’appareil d’état (FBI, CIA, etc.) contre le candidat Trump, puis contre l’administration Trump mise en place à la Maison Blanche.
Le but était de nuire politiquement à Trump. Sussmann (cité dans la plainte) aurait utilisé son influence pour pousser ce dossier de Russiagate, qu’il savait frauduleux, auprès du FBI et des grands médias mainstreams, qui se sont déchainés sur cette histoire de collusion avec la Russie.
Or nous savons, aujourd’hui, qu’il avait menti et Trump compte aujourd’hui l’exposer devant la Justice mais aussi aux yeux des américains et du monde entier.
Attention à la déflagration, sachant que Trump n’a toujours dit son dernier mot concernant la suspicion de fraude lors des élections de 2020.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/03/25/payant-scoop-trump-poursuit-hillary-clinton-concernant-le-russiagate/
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