La note explique l’origine de la coalition Pravy Sektor (secteur droit) rassemblant plusieurs groupes radicaux, dont les deux suivants :
Les patriotes d’Ukraine ont pour symbole le Wolfsangel de l’Allemagne nazie et sont accusés de crimes haineux contre des migrants ou étudiants étrangers mais aussi soupçonnés d’être à l’origine d’attaques de kiosques à journaux dans la ville de Kharkiv.
Quant à l’assemblée nationale ukrainienne-autodéfense ukrainienne (UNA-UNSO), cette organisation paramilitaire « citoyenne » poursuit ouvertement une idéologie antisémite et fasciste, et s’oppose aux mouvements séparatistes dans l’est de l’Ukraine.
Les combattants (puisqu’il faut les appeler ainsi) participent à des marches paramilitaires et à des attaques armées pendant des rencontres politiques pro-russes.
Au début des années 90, des membres sont envoyés en Lituanie et Moldavie et certains reçoivent des décorations militaires Tchétchènes. En 2006, le procureur général Russe ouvre une procédure pénale à leur encontre pour avoir participé à la guerre de Tchétchénie en tant que mercenaires (le document ne fait cependant pas état de l’issue du procès).
En bref, il y a quelques années une administration française n’avait pas de mal à reconnaitre l’existence de groupuscules néonazis animés par un sentiment anti-russe très profond. Cette vérité n’est-elle plus bonne à dire ? Quelle est l’influence politique réelle de ces groupuscules sur le sol Ukrainien ? nous ne pouvons pas répondre à cette question – mais dire qu’il existe des groupes néonazis en Ukraine ne relève pas de la propagande pro-russe.
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