21 mars 2022

L’idéologie transgenre en marche sous l’ère Macron

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Puisque le candidat Macron vient d'exposer toute une série de mesures pour sauver « la santé », c'est l'occasion pour tous les cotisants au système de découvrir un rapport fort instructif commandé par Olivier Véran « relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans » (en ligne sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé depuis le 11 mars).

Chaque jour, l'idéologie transgenre s'installe de plus en plus durablement dans notre société. Si nous n'avons pas eu de candidate transgenre à l'élection présidentielle, Marie Cau, « premier maire trangenre » ayant renoncé faute de parrainages, la propagande bat son plein. Par la diffusion de films orientés et reportages télé comme le documentaire Petite Fille, diffusé par Arte, la complaisance de certains juges (accordant le statut de mère à un homme transgenre), les invitations de Marlène Schiappa à tout individu se sentant femme à participer au concours Marianne. Et jusqu'aux récentes évolutions législatives (depuis 2016, le changement de sexe à l'état civil est devenu une formalité) et la circulaire Blanquer à l'école, qui fait entrer l'idéologie du genre à l'école. On nage en plein « wokisme » !

« La transidentité est devenue glamour », selon l'expression de Claude Habib (auteur de La Question trans), qui analyse très justement cette génération d'adolescents « victimaires » en mal de reconnaissance, pas bien dans leur tête, gavés de cette idéologie homosexualiste déjà dépassée, en recherche d'une ultime transgression. Mais c'est encore plus que cela : une véritable épidémie, car les consultations et prises en charge pour changement de sexe ont littéralement explosé ces derniers mois, « multipliées par 10 entre 2013 et 2020 » pour une population de plus en plus jeune. Rien que dans les hôpitaux parisiens, plus de 700 enfants de 3 à 18 ans consultent. On ne traite plus une pathologie, on fait tout pour faciliter la transition au nom du « bien-être » de la personne.

En administrant des bloqueurs de puberté aux moins de 15 ans, en prescrivant des hormones permettant de changer d'aspect (voix, pilosité) avec des effets irréversibles (infertilité, notamment), avant de recourir à la chirurgie définitive. Légalement interdite pour les mineurs, cette chirurgie définitive est pratiquée par certains médecins. Le rapport commandé par Olivier Véran « relatif à la santé et aux parcours de soins des personnes trans » explique que « des interventions mammaires sont pratiquées (chez lez moins de 18 ans) après une période d’hormonothérapie ».

Pour parer à l'engorgement des services médicaux et « garantir l'accès pour tous aux parcours de transition », les auteurs du rapport fourmillent de recommandations : augmentation du personnel médical (avec obligation de formation pour tous les soignants), financement de travaux de recherche, meilleure visibilité et soutien aux associations (l'occasion de découvrir que la plate-forme « Trajectoires Trans’ » spécialisée pour les mineurs trans « bénéficie d’un financement de l’ARS qui lui a permis de se doter de moyens humains, de coordination médicale, de soins et d’expertise ») et, point d'orgue, prise en charge par la communauté de tous les actes nécessaires à une transition réussie.

Pour ceux qui en douteraient encore, « le paradigme qui fonde la prise en charge par la collectivité doit alors changer ». Notre vision de la médecine doit évoluer ; au-delà du soin, il s'agit de « viser le bien-être global de la personne selon la définition de l'OMS » et les Français doivent mettre la main au portefeuille. Ils supportent déjà le coût des IVG, des PMA pour toutes et des opérations chirurgicales des trans. Ce n'est pas assez : il reste à rembourser un plus grand nombre de séances psy, les séances d'orthophonie pour les changements de voix, les épilations définitives, la formation de personnels spécialisés...

Ajoutons à cela que la récente interdiction des thérapies de conversion interdit aux adultes (et même aux parents) de tenter de convaincre un mineur de ne pas tomber dans l'enfer des parcours de transition sous peine de prison (3 ans) ou d'amende (45.000 euros).

Les Français bouclés chez eux à l'ère Covid faute de moyens à l'hôpital, qui pour 63 % d'entre eux renoncent à se soigner par manque de moyens ou de médecins (chiffre de 2019), seront sûrement heureux de savoir ce que leur concocte le gouvernement Macron épisode II en matière de santé.

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