Le Pr. Chevallier s'est penché sur le bilan de la Société Générale qui possède 99,7% de la banque russe RosBank, déjà touchée (avant guerre) par des sanctions américaines.
Il note que depuis peu, les actions des banques russes valent à peine une ramette de papier A4 à 80 grammes, comme par exemple la Sberbank dont le prix est passé de 21 dollars à juste 52 cents, soit 0,5 dollar !
Oupsss !
"Logiquement, et normalement, c'est-à-dire en application des règles comptables en vigueur, la SG devrait comptabiliser 16 à 17 milliards d'euros de provisions pour pertes sur Rosbank ! Le cours de la Générale aurait donc dû suivre celui de Sberbank mais il n'a baissé... que de 45 % depuis son plus haut atteint le 10 février 2022, la capitalisation boursière tombant de 14 milliards d'euros (de 31,5 à 17,4 euros ), ce qui est peu"...
Et il rappelle au passage qu'après l'affaire Kerviel de 2008, ce sont "BlackRock et The Capital Group Companies (un des plus grands fonds de pension des Etats-Unis) qui détiennent un peu plus de 14% du capital de la SG (...) et que ses engagements de financement se montaient à un total de 473,984 milliards d'euros garantis par... 154,373 milliards seulement et qui conduisent à une perte potentielle de 319,611 milliards", ce que les clients français ne savent absolument pas.
Il note que depuis peu, les actions des banques russes valent à peine une ramette de papier A4 à 80 grammes, comme par exemple la Sberbank dont le prix est passé de 21 dollars à juste 52 cents, soit 0,5 dollar !
Oupsss !
"Logiquement, et normalement, c'est-à-dire en application des règles comptables en vigueur, la SG devrait comptabiliser 16 à 17 milliards d'euros de provisions pour pertes sur Rosbank ! Le cours de la Générale aurait donc dû suivre celui de Sberbank mais il n'a baissé... que de 45 % depuis son plus haut atteint le 10 février 2022, la capitalisation boursière tombant de 14 milliards d'euros (de 31,5 à 17,4 euros ), ce qui est peu"...
Et il rappelle au passage qu'après l'affaire Kerviel de 2008, ce sont "BlackRock et The Capital Group Companies (un des plus grands fonds de pension des Etats-Unis) qui détiennent un peu plus de 14% du capital de la SG (...) et que ses engagements de financement se montaient à un total de 473,984 milliards d'euros garantis par... 154,373 milliards seulement et qui conduisent à une perte potentielle de 319,611 milliards", ce que les clients français ne savent absolument pas.
En quelque sorte, la SG est devenue une grenade dégoupillée.
"Pour supporter toutes ces pertes potentielles, la Générale n'a que... 49,8 milliards d'euros de véritables capitaux propres au 31 décembre 2021 d'après son rapport financier !"
Et voici le moment Kerviel Bis:
"La SG a pour 14.259 milliards d'euros d'engagements notionnels sur des produits dérivés qui sont susceptibles d'entraîner des pertes considérables compte tenu de l'effondrement des produits financiers sur les bourses mondiales à la suite de cette histoire d'Ukraine".
Mais une guerre c'est très bien, ça permet de tout cacher, bidonner et embobiner. Mais le plus important dans cette situation est que les Américains, comme Macron, ont tout prévu, sauf le pire, évidemment pour les entreprises.
JP Chevallier m'a confirmé que la perte potentiellement immédiate de la Société Générale est de 18 milliards à cause de la Russie. Et si Poutine décide de retourner la politesse des sanctions, eh bien, oui, la SG (comme les autres) perdra la totalité de ses investissements en Russie. lire ici JP Chevallier
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