13 février 2022

Nouvelles mesures de liberté avant les élections : merci Mr. Président !

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Certaines mesures de contrôle « sanitaire » seront provisoirement levées. Les Français seront certainement reconnaissants au chef du protocole sanitaire de les libérer des chaînes qu’il leur a généreusement octroyées. Il est même possible que « fin mars-début avril, nous puissions lever le pass vaccinal », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, l’issue du Conseil des ministres le 9 février.

Alain Fischer a précisé qu’il faudrait pour cela néanmoins atteindre un taux d’incidence « au moins dix ou vingt fois moins élevé qu’aujourd’hui, et surtout que la surcharge hospitalière actuelle ait disparu ». « Tout dépendra de l’hôpital, s’il a repris un fonctionnement le plus normal possible », a également indiqué Emmanuel Macron. Traduction : le taux d’incidence d’Omiron étant ce qu’il est et la gestion des hôpitaux étant toujours fondée sur la réduction des lits, le pass sanitaire de mesure d’urgence, est devenue un pilier du régime, tout comme la police. Il n’est donc pas près de disparaître.
Les Français, las de l’épidémie ont fait un Convoi pour la liberté. La faute à Omicron, selon la géniale analyse du leader suprême, car inflation, contrôles, chômage, interdictions en tous genres ne sont que des épiphénomènes. D’où le déploiement des tanks à Paris pour lutter contre la lassitude de la population. Heureusement, avant les élections, de nouvelles mesures de libération devraient apaiser son mécontentement, quoique…

À partir du 16 février, il y en a pour tout le monde

La nouvelle dose est obligatoire dès 3 mois au lieu de 4 mois.
La vaccination expérimentale reste obligatoire dans musées, stades, salles de spectacle, cinémas, bars, restaurants, mais le masque n’est plus obligatoire. À l’extérieur non plus.
Les concerts debout sont autorisés mais… dans le respect du protocole. Tout comme les consommations dans les bars et cafés. À partir de cette date, le virus n’attaque plus les personnes debout.
La personne dénoncée (pardon, il faut dire « signalée », ça c’est moral) par une personne positive en tant que cas contact n’aura plus à faire qu’un seul test dès la fin du mois de février, à J + 2. Pour l’explication de « J+2 » — fonction ? racine cubique ? — il doit y avoir un décret ou au moins une circulaire. Donc s’y référer.
Un test antigénique positif suffit pour prouver qu’on est contaminant et malade du covid — même sans symptôme ? eh oui ! Plus besoin de test PCR pour le confirmer. En revanche l’auto-test positif doit être confirmé par un test PCR. Plus question de rester chez soi sous prétexte de covid, il n’y a eu que trop de paresseux trop heureux de choper le moindre virus aux alentours.
Le gouvernement recommande d’aérer chaque pièce 10 minutes toutes les heures. L’Ademe propose de le faire une fois par jour. L’air est ainsi vite renouvelé et les murs et tous les meubles n’ont pas le temps de refroidir. Qui faut-il croire ? Certainement celui qui veut notre bien.
Il est interdit de s’embrasser, d’avoir des rapports sociaux, de se toucher le visage. En revanche, il est recommandé d’utiliser les outils numériques en commençant par TousAntiCovid. Tous masqués, tous vaccinés, tous traqués.

Sur les lieux de travail

La vaccination n’est toujours pas obligatoire dans les transports vers le lieu de travail et sur le lieu de travail (hors hôpitaux). En revanche, le port du masque « en intérieur » est maintenu. En français on dit « à l’intérieur », mais si le père Ubu écrit « phynance » au lieu de « finance », pourquoi Macron lui aussi ne changerait-il pas les mots à sa guise ?
Le télétravail reste recommandé. Les gestes barrières doivent être strictement appliqués (un mètre entre les collègues, pas de bises — c’est réservé aux fêtes à l’Élysée). Avoir les mains propres avant de passer à table faisait partie de l’éducation à l’ancienne. A présent, c’est très simple : c’est tout le temps qu’il faut se frotter les mains avec du gel hydroalcoolique. Quant aux blagues près de la machine à café ou à la cantine : pas à moins de 2 mètres de distance. Impossible de médire de quelqu’un, sans qu’il l’entende. Le climat en entreprise sera moins délétère. On a l’autorisation d’enlever le masque pour boire ou manger. Le port de gants est fortement déconseillé. Les moments de convivialité sont suspendus mais pas supprimés (comme les infirmières, qui ne sont pas licenciées, mais suspendues). Peut-être reviendront-ils avec la vie d’avant.

En voyage à l’étranger

Pour les voyageurs ayant la preuve de leur vaccination (pas de vaccin russe ou chinois), plus aucun test ne sera exigé au départ ni à l’arrivée en France.
Les voyageurs non vaccinés venant d’un pays en zone verte n’ont besoin que d’un test négatif. Ceux venant d’une zone orange ont carrément intérêt à rester chez eux, sinon ils doivent présenter un motif impérieux, risquent un test aléatoire et peuvent se retrouver à l’isolement si le test est positif. Pour ceux qui viennent d’une zone classée rouge (il n’y en a pas actuellement) le mécanisme de « frein d’urgence » sera activé. Ils auront droit à un test et éventuellement une quarantaine contrôlée par les forces de l’ordre.

À L’école

Emmanuel Macron aime la jeunesse. Il l’a prouvé (voir vidéo ci-dessous).

Il n’y aura rien de brutal de sa part envers les élèves, aucune maltraitance. Ils vont bénéficier progressivement de ce que le ministre de l’Éducation nationale appelle des assouplissements, des allègements.
Les écoliers passent du niveau 3 au niveau 2 — il y a certainement quelque chose sur ce nouveau cursus scolaire sur le site du ministère de l’Éducation nationale. S’y référer.
En classe, ils devront continuer à mettre un masque sur la bouche et le nez. Ils pourront s’en passer à la récréation.
Les rencontres entre enfants, limitées par niveau ou groupe de classes, notamment lors des déjeuners à la cantine, resteront en vigueur, mais seront assouplies.
Entre 5 et 11 ans ils seront libres de recevoir le merveilleux produit expérimental Pfizer, sans la présence toujours gênante d’un parent, mais avec son autorisation tout de même.
Les épreuves de spécialité du baccalauréat, prévues du 14 au 16 mars, sont reportées aux 11, 12 et 13 mai en raison de l’épidémie de Covid-19. Après les élections, Omicron et ses descendants relâcheront certainement la pression.

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