14 janvier 2022

Vaccin Novavax : autorisé en France, quand et pour qui ?

La Haute autorité de santé a donné son feu vert, ce vendredi, au vaccin anti-Covid de Novavax, le Nuvaxovid. Pour l'exécutif, le sérum de Novavax cristallise l'espoir de pousser à la vaccination les 9,2% toujours récalcitrants.

[Mis à jour le 14 janvier 2022, à 18h51] Avec son dernier avis, rendu ce vendredi, la Haute autorité de santé (HAS) fait du sérum anti-Covid conçu par Novavax, nommé Nuvaxovid, le cinquième vaccin autorisé en France. Sa particularité ? Il n'utilise pas la technologie ARN-messager, employée par les autres vaccins autorisés en France. C'est pourquoi, le feu vert de l'autorité sanitaire était très attendue par l'exécutif qui espère convaincre les derniers non-vaccinés craignant l'ARN-m de changer d'avis sur la vaccination. La HAS semble partager l'ambition du gouvernement puisqu'elle précise dans son avis que Nuvaxovid représente une "alternative utile" pour les gens réticents à se faire injecter les vaccins Pfizer ou Moderna. Preuve de cet espoir que représente le Nuvaxovid : la commande, il y a quelques jours, et alors que la HAS n'avait pas encore rendu son avis, de 3,2 millions de doses de son vaccin à Novavax, ainsi qu'une option pour 3,2 millions de doses supplémentaires posée pour le deuxième trimestre. Des doses qui devront être réceptionnées par l'Hexagone fin janvier pour pouvoir commencer les premières injections avec le vaccin de Novavax début février comme le souhaitait le ministère de la Santé.

Pour rappel, le Nuvaxovid était déjà devenu le cinquième vaccin autorisé dans l'UE, après avoir été approuvé par l'Agence européenne des médicaments (EMA) le 20 décembre dernier et par l'OMS le 21. En outre, le vaccin Nuvaxovid dit "sous-unitaire" utilise une technologie différente de l'ARN messager, celle des protéines recombinantes, et c'est peut-être la raison qui explique l'optimisme du ministère. Le produit ne contient qu'une petite partie du virus, et non le virus entier comme les vaccins Pfizer ou Moderna, qui suffit à déclencher une réponse immunitaire. Derrière ce vaccin se cache donc l'espoir du ministère de la Santé de convaincre les non-vaccinés de revenir sur leur choix. 

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