11 janvier 2022

Angers - Un frigo "débranché" à l’hôtel de ville : 7 000 doses de vaccin Pfizer jetées à la poubelle

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Selon une information du Courrier de l’Ouest, les faits ont été constatés ce dimanche 9 janvier 2022 à l’ouverture du centre de vaccination. Une plainte a été déposée par la ville d’Angers, qui héberge le centre, et l’Agence régionale de santé (ARS).

C’est une grosse prise noire, de celles qui ne se débranchent pas aisément. Dimanche matin 9 janvier 2022, lorsque les personnels soignants sont arrivés dans le parking souterrain de l’hôtel de ville, transformé en salle de vaccination, pour accueillir les premiers patients, le frigo qui contient les doses de vaccin Pfizer et Moderna affichait 16 degrés. Ils ont vite constaté que l’appareil avait été débranché, probablement la veille.

Résultat, toutes les doses de Pfizer (5 796 pour les adultes et 1 280 pour les enfants) ont dû être jetées à la poubelle. Les 8 136 flacons de vaccin Moderna, qui supportent ces températures, ont en revanche pu être sauvegardées. Grâce au relais organisé avec le centre d’Avrillé, des doses ont pu être rapatriées en urgence afin que tous les rendez-vous soient honorés.

Les investigations se poursuivent

Du côté de la Ville d’Angers, où on confirme les faits, on assure que cet incident n’a provoqué aucun retard pour les jours à venir. Une plainte a par ailleurs été déposée le matin même, conjointement avec l’Agence régionale de santé.

Le centre de vaccination était ouvert samedi matin mais fermé l’après-midi alors que les opposants à la vaccination et au passe vaccinal manifestaient non loin de là. Le parking de la mairie était alors théoriquement inaccessible. Des prélèvements ont été réalisés sur place pour tenter de retrouver l’auteur des faits.

Prudent, le procureur de la République Eric Bouillard indique ce lundi soir ne pas disposer d’éléments qui plaident en faveur du caractère volontaire ​de cet événement mais précise que les investigations se poursuivent.

Du côté de l’Agence régionale de santé (ARS), Isabelle Monnier note qu’il est toujours dommage de perdre des vaccins comme ça mais se félicite que les procédures de sécurité et de contrôle aient fonctionné dimanche matin. La directrice départementale confirme que cet incident n’a pas eu de conséquences sur l’organisation de la vaccination, sinon quelques menus retards, résorbés dans la journée. C’est la première fois que ça arrive en Maine-et-Loire, conclut-elle.

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