La vaccination des enfants de 5 à 11 ans commence le 2 novembre 2021 aux Etats-Unis suite aux résultats d’un essai clinique sur les enfants débuté dès le mois de janvier 2021 par Pfizer. Alors que la vaccination de masse a commencé en Occident quelques semaines auparavant (novembre-décembre 2020), le laboratoire ne s’encombre pas de questions éthiques pour tester son vaccin sur des enfants – les moins de 1 an inclus – alors qu’aucune étude de pharmacovigilance ne valide son produit ni celui de ses concurrents.
Il est actuellement consultant indépendant et s’est spécialisé dans différents domaines comme le renforcement des systèmes de santé, la prise en charge des maladies infectieuses (VIH/sida), la santé de la mère et de l’enfant, le financement de la santé et les partenariats public/privé dans le secteur sanitaire.
1.Une analyse bénéfice-risque basée sur des informations indisponibles !
Les autorités sanitaires des pays occidentaux ont validé les autorisations de mise sur le marché conditionnelles sur le principe d’un bénéfice qu’elles estiment plus important que le risque encouru par les populations. Les informations pour une analyse risque-bénéfice validante ne sont pas disponibles par manque de recul, notamment sur les effets indésirables des vaccins à moyen et long terme.
Si tout le monde reconnait que la génération des vaccins contre le Sars-cov 2– qu’ils soient à ARNm ou à adénovirus – n’a plus rien de commun avec les vaccins avant COVID, une majorité de professionnels de santé continuent d’évaluer les risques selon l’approche qu’ils connaissent et considèrent qu’au-delà de deux mois après la vaccination il n’y a pratiquement plus de risques[1]. Cependant, les suspicions des vaccins expérimentaux géniques portent aussi sur le développement de maladies à long court : maladies à prions, cancers, immunodéficience, maladies neurovégétatives…
2.Une étude basée sur un échantillon non représentatif
L’étude randomisée en double aveugle de Pfizer sur les moins de 11 ans, publiée le 9 novembre dans le New England Journal of Medicine est invalidable pour autoriser une vaccination de masse, au moins pour une raison : l’échantillon de l’essai n’est absolument pas représentatif car il porte sur seulement 2268 enfants : 1517 ont reçu le vaccin et 751 un placebo[2]… Comment, sur cette base de résultats, autoriser un vaccin expérimental qui sera probablement administré à des dizaines de millions d’enfants dans le monde ? Quand on pense que l’industrie pharmaceutique a argumenté dans les années 90 que ses antirétroviraux pour lutter contre le VIH/Sida devaient d’abord être testés auprès des différentes populations (Afrique, Asie, Amérique Latine…) pour vérifier l’innocuité et l’efficacité sur ces populations avant de les mettre sur le marché, il y a de bonnes raisons de s’inquiéter. Les marchés des pays du Sud ne les intéressaient pas car non solvables, pourtant 90% des malades étaient (et sont toujours) au Sud.
La commission européenne a emboité le pas et valide la vaccination anti-COVID des 5-11 ans le 25 novembre 2021. En France, la Haute Autorité de Santé recommande le vaccin de Pfizer pour les enfants à risque (atteints de comorbidité) fin novembre et la conseille fortement pour tous les enfants de cette tranche d’âge le 20 décembre 2021. La campagne de vaccination débute le 22 décembre. Tout va très vite. Prendre le temps de la réflexion semble exclu, Pfizer donne la direction à suivre. L’occident s’aligne.
3.Les mauvaises nouvelles s’accumulent autour du vaccin pédiatrique.
Sur quelle base se fonde cette politique en dehors de la présentation des résultats de Pfizer fin octobre 2021 sur son essai clinique de vaccin chez les 5-11 ans ? Le laboratoire annonce une efficacité de 90%[3] alors que le Pfizer Gate éclate quelques temps après avec l’affaire Ventavia sur les essais cliniques du vaccin COVID de Pfizer en 2020 : « L’entreprise avait falsifié des données, supprimé l’anonymisation des patients qui permettent de faire des tests en aveugle, employé des vaccinateurs insuffisamment formés et tardé à assurer le suivi des effets indésirables signalés dans l’essai pivot de phase III de Pfizer[4] ».
Mi-novembre 2021, Taiwan suspend les injections de rappel Pfizer chez les 12-17 ans en raison de l’apparition de myocardites après la 2de dose, le risque est selon les autorités multiplié par dix[5].
Le Royaume-Uni a également opté pour l’administration d’une dose unique du vaccin Pfizer aux enfants, au lieu des 2 recommandées par le laboratoire. Au Japon, Le ministère de la Santé japonais alerte sur les effets secondaires graves des vaccins Moderna et Pfizer et propose d’ajouter la mention « effets secondaires graves » sur les documents joints aux vaccins[6].
Les alertes ne concernent d’ailleurs pas que les vaccins à ARNm. En France, la HAS déconseille le vaccin Moderna pour les moins de 30 ans en novembre 2021 suite au risque de myocardite et péricardite[7].
Le mois de novembre 2021 est riche en contradictions, pourtant Pfizer – qui est à la fois le concepteur (avec BioNtech), le fabriquant, le commerçant mais aussi l’arbitre qui mène l’essai clinique pour l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché de son vaccin – préconise deux doses et ne mentionne pas dans ses résultats un risque de myocardite qui justifierait une seule dose (et un manque à gagner financier de 50% sur le marché des enfants).
4.Le gouvernement français mobilise les médias.
Les mauvaises nouvelles autour du vaccin pédiatrique de Pfizer ne découragent nullement le gouvernement français qui mobilise les médias dans le but de « vacciner » nos enfants, d’autant qu’à la mi-décembre 2021, 7 parents sur 10 s’opposent à la vaccination de leurs enfants de 5 à 11 ans[8]. L’incidence du COVID chez les enfants serait en forte augmentation en France durant cette 5ème vague. C’est ce que mentionne les données de Santé Publique France. Il y a cependant un biais de taille : la hausse des tests chez les enfants depuis la mise à disposition des tests PCR salivaires. Jusqu’à maintenant, beaucoup de parents étaient réticents à faire tester leurs enfants par voie nasopharyngée. Avec le test salivaire qui facilite l’acceptabilité pour les enfants et une politique nationale axée sur le dépistage des enfants depuis octobre 2021, on observe une forte augmentation du nombre d’enfants positifs corrélée à l’augmentation du nombre d’enfants testés.
Les enfants sont-ils pour autant malades ? La réponse est négative même si l’on constate depuis peu une hausse des cas d’hospitalisation des enfants (de 100 à 150 environ en France la 3eme semaine de décembre 2021). Depuis le début de l’épidémie en janvier 2020, la société française de pédiatrie fait état de 17 cas de décès constatés chez les moins de 20 ans, dont un seul est décédé seulement du Covid, les autres étant porteurs de comorbidités[9].
Durant l’hiver 2019-2020 (novembre 2019-février 2020), Santé Publique France comptabilisait 744 cas graves de grippe saisonnière admis en réanimation dont 72 décès et parmi lesquels 10 enfants âgés de moins de 15 ans[10]. A-t-on fait fermés les classes ou les écoles pour la grippe saisonnière ? A-t-on fait porté des masques aux enfants ?
Les enfants peuvent aussi transmettre le Sars-cov 2 – ce qui est exact – mais bien moins que les adultes pour deux raisons majeures : ils disposent d’un système immunitaire plus réactif, ils produisent notamment davantage de Glutathion que l’on donne notamment aux personnes porteuses du VIH pour renforcer leur système immunitaire. Les enfants sont asymptomatiques, leur charge virale reste généralement faible et ils sont moins à même que les adultes de transmettre le Sars-cov 2.
Mais plus critique encore, le vaccin n’empêche pas la transmission du Sars-cov 2 chez les adultes, alors pourquoi vacciner les enfants qui ne font pas de forme grave – à l’exception de cas rares atteints de fortes comorbidités ? Si la justification contestée de la vaccination pour les adultes ne repose plus que sur l’argument d’éviter une forme grave du COVID sur un délai de 5 mois après vaccination, il n’y a aucune justification pour la vaccination des enfants.
5.Des lésions vaccinales graves apparaissent chez les jeunes.
En revanche, les vaccins peuvent créer de graves blessures aux enfants puisque celles-ci touchent majoritairement les jeunes. Selon VigiAccess, la base de données des événements indésirables de l’Organisation Mondiale de la Santé, 41% des plus de 2,4 millions de lésions vaccinales signalées à ce jour (sept 21) concernent les moins de 44 ans, et seulement 6% les plus de 75 ans[11].
Notons que les cas d’enfants qui décèdent après vaccination sont sous-notifiés comme ce jeune scout de la région parisienne vacciné un matin des vacances de la toussaint 2021 et décédé l’après-midi. Sa famille n’a pas souhaité notifier ce cas. Est-ce que le centre de vaccination ou le prescripteur l’aura fait ? Rien ne l’y incite, le système est volontaire et passif. Par ailleurs, tout prescripteur a une responsabilité pénale si le lien de cause à effet entre le vaccin et le décès est démontré. Pour cela il faudrait qu’il y ait une autopsie demandée par la famille et ensuite que ce lien de cause à effet puisse être démontré. Inutile de dire que cette démarche n’est que rarement réalisée. Pas de notification et pas de décès lié au vaccin. Pourtant ce cas n’est pas isolé. De nombreux professionnels de santé ont fait remonter de tels événements à l’ANSM ou à l’ARS sans qu’il n’y ait aucun retour d’information. Il y a en France un véritable déni des effets post-vaccinaux graves.
Le premier ministre à propos des enfants : « Ce sont des transmetteurs, j’en suis l’exemple vivant, a déclaré le Premier ministre. C’est ma fille de 11 ans qui m’a donné le virus il y a quelques semaines. J’étais vacciné, donc je n’ai eu qu’une forme extrêmement légère, mais voilà. Donc oui, la vaccination des enfants est une nécessité[12] ». Une vilaine opération de communication qui permet à la fois de stigmatiser les enfants et de rappeler que c’est grâce à son vaccin qu’il s’en est sorti.
Voici maintenant ce que nous dit le Dr Robert Malone, inventeur de la technologie ARNm et porte-parole d’une coalition de 15.000 médecins et scientifiques qui tentent d’enrayer le processus injustifié de la vaccination des enfants et mettent en garde de l’irréversibilité à vie des dommages que pourrait engendrer leur vaccination :
« …Je m’en tiens à cette déclaration, car j’ai consacré ma carrière à la recherche et au développement de vaccins. Je suis vacciné contre le Covid et je suis généralement pro-vaccination. J’ai consacré toute ma carrière au développement de moyens sûrs et efficaces pour prévenir et traiter les maladies infectieuses […]. Il y a trois points essentiels que les parents doivent comprendre avant de prendre cette décision irrévocable. Le premier est qu’un gène viral sera injecté dans les cellules de votre enfant. Ce gène oblige l’organisme de votre enfant à fabriquer des protéines de pointe toxiques. Ces protéines provoquent souvent des dommages permanents dans les organes critiques des enfants. Ces organes comprennent leur cerveau et leur système nerveux, leur cœur et leurs vaisseaux sanguins, y compris des caillots sanguins, le système reproducteur. Et le plus important : ce vaccin peut déclencher des changements fondamentaux dans leur système immunitaire […]. La deuxième chose que vous devez savoir est le fait que cette nouvelle technologie n’a pas été testée de manière adéquate. Nous avons besoin d’au moins 5 ans de tests et de recherches avant que nous puissions réellement comprendre les risques associés à cette nouvelle technologie. Les effets néfastes et les risques des nouveaux médicaments sont souvent révélés des années plus tard seulement. Posez-vous s’il vous plaît, en tant que parent, cette question : voulez-vous que votre propre enfant fasse partie de l’expérience la plus radicale de l’histoire de l’humanité ? Un dernier point : la raison qu’ils vous donnent pour vacciner votre enfant est un mensonge. Vos enfants ne représentent aucun danger pour leurs parents ou leurs grands-parents. C’est en fait le contraire. Leur immunité, après avoir reçu le Covid, est essentielle pour sauver votre famille, voire le monde, de cette maladie[13] ».
Entre la déclaration populiste et stigmatisante de Jean Castex dont le mandat est de servir le système en influençant l’opinion publique et celle du Dr Robert Malone, inventeur de l’ARNm, le bon sens me pousse à écouter celle du scientifique.
Laurent Aventin
Formation santé publique (PhD) avec une spécialité en
économie de la santé. Il a occupé des fonctions auprès de différentes
organisations dans le milieu des ONG (Médecins Sans Frontières,
Partenaires Contre le Sida), celui de le recherche scientifique (IRD) ou
encore pour des institutions nationales et internationales (ministère
des Affaires étrangères, UNFPA…).
[1] Zagdoun B. Les opposants à la vaccination font une mauvaise interprétation d’un document dans lequel le laboratoire américain détaille les résultats de l’essai clinique mené sur les 5-11 ans. www.francetvinfo.fr, 18 novembre 2021.
[2]. Walter EB, Talaat KR, Sabharwal C et al. Evaluation of the BNT162b2 Covid-19 Vaccine in Children 5 to 11 Years of Age. NEJM November 9, 2021. DOI: 10.1056/NEJMoa2116298
[3] AFP. Covid-19 : Pfizer annonce une efficacité de 90% de son vaccin pour les enfants de 5 à 11 ans. Libération, 22 octobre 2021.
[4] Thacker PD. Covid-19: Researcher blows the whistle on data integrity issues in Pfizer’s vaccine trial. BMJ 2021;375:n2635.
[5] Liao G. Taiwan halts 2nd-dose BioNTech vaccinations for ages 12-17 amid concerns of myocarditis. www.taiwannews.com.tw, November 10, 2021.
[6] Durand S. Le ministère de la Santé japonais alerte sur les « effets secondaires graves » des vaccins Moderna et Pfizer. https://m.epochtimes.fr, 7 décembre 2021.
[7] Communiqué de presse. Covid-19 : la HAS précise la place de Spikevax® dans la stratégie vaccinale. www.has-sante.fr, 8 novembre 2021.
[8] Le Figaro. Covid-19 : 7 parents sur 10 s’opposent à la vaccination de leurs enfants de 5 à 11 ans. www.lefigaro.fr, 16 décembre 2021.
[9] Launay E. Formes grave de covid chez l’enfant : qu’en est-il vraiment ? www.sfpediatrie.com, 30 septembre 2021.
[10] Grippe, bulletin hebdomadaire. Santé Publique France, semaine 9 – 4 mars 2020.
[11] Whitney M. Les décès excessifs indiquent un programme de dépopulation. https://reseauinternational.net, 9 novembre 2021.
[12] France info / Radio France. Covid-19 : Jean Castex estime que la vaccination des enfants de moins de 11 ans est “une nécessité”. www.francetvinfo.fr, le 11 décembre 2021
[13] France Soir. Robert Malone : son plaidoyer contre la vaccination des enfants. www.francesoir.f, le 16 décembre 2021.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.