27 décembre 2021

Omicron, le vaccin et ce pauvre Toutou

En tous cas s’il est vrai -ce dont j’ai l’outrecuidance de douter grave- que les infects salopards qui dirigent le monde en loucedé, planqués va savoir où, ont combiné toute cette histoire de virus à rallonge dans l’affreux dessin de nous contraindre à passer sous leurs fourches caudines autant que vaccinales, eh bien j’ai le regret de vous dire qu’ils s’y prennent comme des manches ! D’accord, le mal est fait, mais tout de même, faut pas déconner, depuis qu’on a piquousé la quasi-totalité de la population franchouille adulte au Pfizer ou au Moderna, avec une proportion de plus en plus conséquente de triplement dosés, jamais un taux de contamination aussi élevé n’avait été observé depuis la survenue du virus chinetoque! Même le variant delta dont pourtant on nous promettait une nocivité de derrière les fagots, n’arrivait pas à la cheville du petit Omicron au Macron! Ce dernier (non, pas Macrouille, le virus!), non encore généralisé chez nous paraît-il, crève déjà tous les plafonds, une pure merveille! Sauf que, bien sûr, mieux vaut oublier complètement les fadaises qu’avaient pu nous raconter auparavant ces connards censés nous diriger, et notamment l’affirmation irréfragable qu’un taux de soixante pour cent de vaccinés nous garantirait l’immunité collective. Vous l’avez vue, vous, l’immunité collective? Immunité collective mon cul! eût déclaré Zazie, laquelle aujourd’hui, dans le métro, devrait se coller, comme tout le monde, un masque sur le museau. Non mais vous la voyez, vous, Zazie avec un masque? Dans le genre saugrenu on ne pourrait faire mieux…et pourtant nous y voilà, elle ne saurait y échapper la pauvre vieille (1), même si, restée toute sa vie dans son Berry natal, la fréquentation des couloirs métropolitains lui était demeurée définitivement étrangère.
Toujours est-il que cette bande de corniauds nous a fait gober -à moi le premier, je reconnais- la toute-puissance du vaccin. O;n voit bien, aujourd’hui qu’il se comporte un peu comme un cautère sur une jambe de bois, leur truc; vous chopez la pistouille comme tout le monde, vacciné ou pas! Alors, bien sûr, désormais le discours consiste à persuader qu’il protège contre les formes graves voilà la doctrine d’à présent. La preuve: parmi les pauvres couillons admis à l’hôpital se trouve une majorité de non-vaccinés. Ah, ouais, d’accord, et la minorité c’est quoi alors? Elle s’élève à combien? Vingt pour cent? Trente? Quarante-neuf? Oui, bon, okay, écrase, on a compris! Le prochain coup on finira bien par entrevoir la supercherie, mais ça ne fait rien, on continue allégrement; la quatrième dose, maintenant, c’est trois mois après la troisième, voyez-vous? On ira jusqu’où, comme ça? La piqûre bi-quotidienne, si ça se trouve! Avec des Macron, des Véran, des Défraîchi et toute leur clique qui pérore dans la TV, on ne va s’étonner de rien, vous savez, complètement paumés, dépassés par un phénomène immaîtrisable, ils vont continuer à nous mentir comme ils le font depuis le début; sauf que là, avec la campagne de la présidentielle, ils sont tellement emmouscaillés que ça se sent rien qu’à renifler l’air ambiant par dessus le masque.

Évidemment, pour notre cher petit Président ça commence à devenir compliqué. Bien sûr il a sauvé Noël, c’est déjà ça de pris, me direz-vous, mais il voit le nouvel-an nous débouler dessus à la vitesse de l’Omicron au galop. Tout le monde le sait, début janvier 2022 il va falloir se fader largement plus de mille hospitalisations par jour dont deux-cent-cinquante, au moins en soins critiques. A ce rythme-là les hôpitaux ne suivront pas, évidemment, et je ne vous fais pas un dessin sur la tournure que prendront alors les évènements. En conséquence, après la réunion, demain, de leur conseil scientifique à la con, il va bien lui falloir décider quelque chose, à Présipède; et ce coup-ci il ne lui suffira pas de répéter, comme un coucou, »vaccinez-vous, vaccinez vous« , c’est fait et on voit le résultat! Alors qu’est-ce qu’on va dégotter, hein, ma petite pupute, pour se sortir de ce mauvais pas tout en préservant la victoire-en-chantant du 29 Avril? Eh bien il va falloir positiver, voilà tout, se présenter de nouveau comme le sauveur, celui derrière qui nous allons tous marcher au pas et en confiance, sûrs qu’avec sa protection et en suivant bien ses consignes, rien de méchant ne pourra nous arriver. Sans compter qu’il lui reste toujours l’arme secrète: le quoi qu’il en coûte, cette panacée qui calme les agressivités et transforme les grosses tuiles en opportunités de se faire du blé sans mouiller la chemise. Il l’a déjà laissé entendre, discrètement mais sûrement, en évoquant les compensations qui ne manqueraient pas de mettre du baume sur les conséquence des décisions susceptibles de nous tomber prochainement sur la gueule. Pour simplifier, la question aujourd’hui revient à savoir si on attend le premier janvier pour prendre les mesures qui semblent s’imposer ou si, au contraire, on y va tout de suite. Connaissant l’oiseau, il nous servira probablement une resucée de en même temps, il aime bien parce que ça marche à tous les coups, avec nous autres, soulagés et rassurés…en même temps! C’est y pas plus sympa comme ça? Et donc nous aurons peut être une Saint Sylvestre un peu confinée mais pas trop, un Jour de l’An bien tranquille, avec masques mais sans Bergamasques (sauf pour les Ritals qui ont pu faire venir leurs cousins) et gestes-barrière…et ensuite un mois de janvier explosif avec centaines de milliers de cas annoncés chaque jour à sons de trompes, couvre-feu, télétravail, restos fermés et tout le toutim.

Tout cela est d’autant plus idiot que finalement ça se calme tout seul. En tout cas c’est ce qu’on peut constater dans certains pays un peu moins trouillards que les nôtres. Souvenez vous de la Suède qui refusa, au tout début, de céder à la panique du confinement absolu. Elle s’en est sortie tout aussi bien que les copains, la Suède, en évitant de foutre en l’air son économie et sans le moindre quoi qu’il en coûte, lequel nous a tout de même plombés de sept cents milliards de dette supplémentaire prête à nous retomber sur le pif un jour ou l’autre, que la petite fiotte soit réélue ou non. Mais prenez aussi un pays comme la Roumanie qui, en octobre dernier connaissait un énorme pic de contaminations du genre du nôtre actuel; désormais les malades ont guéri, ceux qui devaient claquer sont enterrés et le rythme de l’épidémie est revenu à cinq-cents cas par jour (nous hier, c’était 104 000)… sans oublier qu’ils affichent un taux de vaccination atteignant à peine la moitié du nôtre, ces braves Roumains… ce qui tendrait à corroborer l’idée selon laquelle se faire vacciner équivaudrait grosso-modo à pisser dans un violon. Vaccinez-vous, vaccinez-vous
Et pour finir sur une touche optimiste, il le faut bien que voulez vous, on ne va tout de même pas se flageller en pleine trêve des confiseurs, si nous parlions un peu de l’Afrique du Sud, le berceau du variant Omicron, n’est-ce pas, d’où l’intérêt particulier qu’il convient d’y attacher. Eh bien dans ce beau pays si cher à nos amis bien-pensants, fidèles de Saint Nelson Mandela, les chiffres parlent: rien de bien méchant. En deux mots, grosso-modo même population que la France (en nombre, mais si on cherche un peu on trouve d’autres points communs) et quinze mille cas par jour… Sept fois moins que nous! Taux de vaccination 27%, alors qu’ici nous dépassons les 76%!
Sans compter ce pauvre Mgr. Toutou, mais oui, souvenez vous, enfin, le héros de l’apartheid, Prix Nobel de la Paix 1984, celui à qui (selon Desproges) Brigitte Bardot aurait envoyé une caisse de Canigou pour l’occasion… Eh bien ce brave prélat vient de boulotter son extrait de naissance. Moi, vous me connaissez, ma première idée fut d’en vérifier les causes, ce matin même, aussitôt diffusée la triste nouvelle. Bon, croyez moi ou non, il serait tout bêtement mort de vieillesse, Toutou; à quatre-vingt-dix balais ça fait un peu jeune, certes, notamment au regard de Sa Très Gracieuse Majesté, souveraine également du pays en question, mais le fait n’est pas contesté: Omicron n’intervient pour rien dans cette malheureuse affaire! En revanche, soyons honnête, Toutou était vacciné…j’en entends déjà qui suggèrent que c’est ça qui l’aurait tué, l’infortuné vieillard! C’est terrible d’être comme ça, vous savez! Recueillons nous plutôt (non, pas Pluto, m’enfin, juste Toutou… Mgr. quoi, flûte!).

Allez, finissez bien l’année, prenez bien soin de vous, aérez tout le temps mais n’attrapez pas froid. Et surtout méfiez vous des politicards, des médecins, des media, des Bobos et des islamistes, forts de tout cela, normalement, vous devriez connaître 2022 en dépit d’Omicron. Amitiés à tous et à l’année prochaine si Allah n’y voit pas d’inconvénient.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN


(1) Onze ans en 1959, ça lui en fait tout de suite soixante-douze, à cette petite.

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