La Haute Autorité de Santé (HAS) a été saisie par la direction générale de la santé (DGS) le 17 décembre 2021, afin d’évaluer la pertinence de différentes mesures. La dose de rappel de vaccin anti-Covid-19 pourra être réalisée en France à partir de trois mois après la primo-vaccination, estime dans un avis publié vendredi 24 décembre la Haute Autorité de santé. La HAS recommande, également, l'administration d'une dose de rappel chez les 12-17 ans souffrant d'immunodéficience ou d'une comorbidité. Alors que les effets secondaires des vaccins, notamment Pfizer, sont de plus en plus nombreux, les autorités françaises veulent passer à une injection trimestrielle même sur les adolescents.
La 3e dose partir de trois mois
La HAS a évalué et préconise de réduire l’espacement entre la fin de la primovaccination et l’administration de la dose de rappel.
Elle recommande que l’administration la 3e dose puisse désormais être réalisée à partir de 3 mois après la primovaccination dans la population éligible à ce rappel, en cohérence avec l’avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
Elle justifie cette recommandation par le fait que, selon les dernières études publiées, les vaccins sont efficaces à 80 % pendant un à deux mois contre les formes symptomatiques non graves du variant Omicron, mais perdent plus rapidement leur efficacité qu’avec les variants précédents : 34 % à 4 mois après une primovaccination avec le vaccin de Pfizer.
Cette décision repose principalement (voir uniquement) sur :
- les travaux de modélisation mathématique du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) quant à l’administration très rapide d’une dose de rappel à la majorité de la population adulte qui suggèrent que cette stratégie permettrait de réduire de 15 % la mortalité associée à la Covid-19 liée au variant Omicron.
- les travaux de modélisation conduits par l’Institut Pasteur qui suggère que l’accélération de l’administration des doses de rappel (1,2 millions par jour vs 800 000) pourrait réduire la taille du pic d’hospitalisations de 9 à 17 %.
La HAS autorise la dose de rappel chez les 12-17 ans « fragiles »
Afin de protéger les personnes à risque de forme sévère de la maladie, la HAS recommande de faire un rappel aux adolescents fragiles âgés de 12 à 17 ans.
Là encore c’est sur la base d’un avis rendu par l’ANSM, dans lequel elle considère que l’administration d’une dose de rappel chez les adolescents fragiles peut être envisagée, que la HAS recommande dès à présent l’administration d’une dose de rappel chez les adolescents de 12 à17 ans souffrant d’immunodéficience (pathologique et induite par les médicaments) ou d’une comorbidité à risque de forme grave, selon les mêmes modalités que les adultes.
La HAS se prononcera ultérieurement sur l’administration de ce rappel à l’ensemble des adolescents de 12 à 17 ans. En effet, l’essai clinique conduit par le laboratoire Pfizer visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’une dose de rappel chez les adolescents est en cours. Par ailleurs, le schéma posologique (pleine dose ou dose pédiatrique) n’est pas encore déterminé.
Non vous ne rêvez pas, à ce jour, les données d’efficacité et de sécurité des industriels concernant le rappel pour l’ensemble de la classe d’âge 12 – 17 ans ne sont pas disponibles au niveau de l’EMA et de l’ANSM.
Malgré les effets secondaires, vacciner tous azimuts
Voici une liste, non exhaustive, d’effets secondaires graves relevés au mois de décembre 2021.
Le 4 décembre dernier, le ministère japonais de la santé a réuni un groupe d’experts pour étudier le sujet. Il a proposé à ces derniers de lancer une mise en garde en apposant la mention « effets secondaires graves » sur les documents joints aux vaccins.
A Taïwan, par mesure de précaution, le ministère de la Santé et des Affaires sociales via son Comité consultatif pour les pratiques de vaccination ou ACIP a décidé de suspendre l’administration de la seconde dose de vaccin pour les 12- 17 ans pour un délai de deux semaines.
L’administration des vaccins Pfizer contre le Covid-19 a été interrompue à Hanoi, au Vietnam, suite à une série de décès et l’apparition de différents troubles indésirables
Les autorités néo-zélandaises ont déclaré lundi 20 décembre qu’elles avaient établi un lien entre le décès d’un homme de 26 ans et le vaccin COVID-19 de Pfizer.
A l’instar des autorités sanitaires des pays occidentaux, les autorités françaises préconisent, tous les jours un peu plus, la vaccination tous azimuts sans se préoccuper du risque encouru par sa population.
Pire encore concernant les adolescents, à qui le ces autorités préconisent une dose de rappel alors que l’essai clinique conduit par le laboratoire Pfizer est toujours en cours !
Enfin, malgré cette vaccination ad vitam æternam, la HAS rappelle que la forte adhésion au respect des gestes barrière (port du masque, distanciation sociale, aération des lieux de vie, hygiène des mains, …) doit être maintenue.
“Plus le mensonge est gros, plus il passe.”
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