Cette répression improvisée prend parfois un tour plus tragique. Sans s’embarrasser de scrupules juridiques, certains résistants assassinent des victimes convaincues – parfois sans preuves matérielles de collaboration.
Dès la Iibération de Cavaillon, par exemple, un imprimeur qui a travaillé pour les Allemands est passé par les armes. Dans cette même ville, deux jeunes miliciens sont fusillés le 1er novembre 1944, bien que le préfet et le président du Comité de Libération aient tenté de s’interposer. Circonstance aggravante, un lynchage a précédé leur exécution.
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