Face au manque de personnel soignant, la situation se tend au CHU de Bordeaux (Gironde). Alors que le pic de la 5e vague n’est pas encore atteint, l’établissement recense 400 fermetures de lits et 12 % d’absentéisme parmi le personnel. Le syndicat Force Ouvrière a alerté le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il espère une revalorisation des salaires pour l’ensemble des soignants.
Le CHU de Bordeaux (Gironde) fonctionne actuellement avec 400 fermetures de lit et 12 % d’absentéisme parmi le personnel soignant, selon Pascal Gaubert, représentant du syndicat Force Ouvrière au centre hospitalier. Inquiet de cette situation à l’aube du pic de la 5e vague de Covid-19, il a écrit une lettre au ministre de la Santé, Olivier Véran, rapporte Actu Bordeaux, lundi 13 décembre 2021.
« Nous traversons l’une des pires crises qu’ait connues le CHU. L’absentéisme y atteint des taux records avec 12 % du personnel en arrêt, dont un tiers en raison d’épuisement professionnel », a précisé le syndicaliste à nos confrères.
Une revalorisation de salaire
« Cela se répercute sur tous les services. Actuellement, 400 lits sont fermés dans tout l’hôpital faute de personnel. Plusieurs box sont fermés aux urgences, où des patients attendent jusqu’à 24 heures dans un brancard posté dans des zones tampons », a-t-il déploré. Les soins dispensés aux malades en seraient donc fortement impactés. S’il estime que le centre hospitalier n’est pas encore « arrivé à saturation », l’homme craint que la direction oblige le personnel en congé à revenir travailler si cela était le cas.
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