Cela faisait longtemps que la bourse de Paris n’avait pas perdu 4.75 % en une seule séance, un vrai Black Friday ! Cela fait, disons plus d’un an, en fait en gros… depuis mars 2020 et le krach boursier lié à la pandémie.
Vous vous souvenez ?
C’était il n’y a pas si longtemps que cela.
Maintenant, nous savons comment réagissent les marchés quand ils pensent qu’il va y avoir de gros problèmes en raison d’une pandémie.
Avant de détailler les conséquences économiques je voulais vous dire deux choses.
La première, c’est « je vous l’avais dit », et mon scénario central est le constat de l’échec de la vaccination et de cette histoire d’immunité collective pour 2022. Bon globalement nous y sommes. Quand on aime, nous ne sommes pas à deux ou trois mois près, l’idée, c’est la grande tendance évidemment. Ce constat je vous l’ai partagé dans le dossier spécial du mois d’août pour mes abonnés à la lettre stratégie. Je vous avais également parlé de cette histoire d’anticorps facilitants l’infection.
La seconde chose que je voulais évoquer, c’est le variant lui-même. Omicron. Il ne semble pas plus létal, loin de là, que le variant delta. Les Sud-Africains le désignent essentiellement comme bénin. Mais cela montre encore une fois, que contre un virus qui mute tout le temps, la vaccination est une chimère, excellent pour les profits de Pfizer et de « big-pharma » au sens large, mais ce n’est pas une stratégie pertinente. Donc nous en sommes revenus presque au point de départ. Nouveau variant. Vaccins inefficaces et « échappement immunitaire », et comme nous avons fermé des lits d’hôpitaux et qu’une grande partie des services d’urgence des petits hôpitaux de ce pays ne fonctionnent même plus normalement, la moindre tension sur le système de soin sera difficilement gérable. Nous allons donc enfermer. Confiner. Mettre des couvre-feux, réduire les contacts sociaux etc.
C’est le retour à la politique enfermiste et moyenâgeuse.
Déjà aux Pays-Bas, on ferme les commerces non-essentiels !
On recommence.
Alors les anticipations des marchés sont les mêmes que celles de mars 2020 avec un automatisme plus rapide.
Les actions baissent. Particulièrement les compagnies ariennes et le secteur aéronautique. Mais aussi la restauration collective par exemple. Le pétrole s’effondre puisque la demande va baisser avec l’arrêt des liaisons aériennes qui a commencé. Le Maroc cesse toutes ses liaisons avec la France. Israël également mais avec le reste du monde ! Le monde entier cesse ses liaisons avec l’Afrique du Sud et 7 pays de l’Afrique Australe. Ce n’est sans doute que le début d’une nouvelle phase de restrictions.
Alors en images voici ce que nous avons vu vendredi dernier.
L’indice phare américain plonge.
Les investisseurs vendent les actions et achètent tout de suite des « bonnes » obligations américaines parce que ce sont les Américains qui ont le plus de bombes atomiques, pardon, parce que c’est le « fly to quality », et que les obligations américaines sont une valeurs « refuges ». Oui je sais c’est drôle, mais c’est comme ça…
Quant au pétrole il plonge de plus de 11 % en une séance, ce qui devrait durer si les craintes sur le variant Omicron perdurent. Le pétrole devrait poursuivre sa descente aux enfers mais sans toutefois connaître de prix négatifs comme en mars puisque là, la demande était forte et surtout l’extraction moindre qu’avant pandémie. Mieux les Etats comme la Chine et les US ont ouvert les stocks stratégiques. Il y a donc plus d’espace de stockage. Disons que voir un baril à 35 dollars est largement possible si le bazar Omicron se poursuit.
Enfin, le VIX, lui, monte, c’est normal, c’est l’indice de la peur…
Alors
si tout cela baisse et continue à chuter, il faudra vous préparer à
« profiter » enfin de cette seconde jambe de baisse que j’attendais
depuis des lustres (dernier semestre 2020) et qui est peut-être là. Je
dis bien peut-être.
Il va falloir surveiller cela comme le lait sur le feu, car les marchés peuvent également repartir à la hausse violemment, même si quelques jours de corrections jusqu’à mi-décembre ne seraient pas mauvais non plus pour les marchés qui pourraient se faire un rallye haussier pour la fin décembre et assurer ainsi leur bonus de fin d’année.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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