01 novembre 2021

Le virologue Bruno Canard alerte sur la dangerosité du Molnupiravir de Merck

MOLNUPIRAVIR* (1/10) Médicament de MERCK, demande de mise sur marché en Europe.

Mécanisme : c’est un analogue de la base C de l’ARN du virus. Il ressemble à la cytosine C, mais sa capacité de codage est ambigüe. Lorsque la polymérase virale recopie son ARN, elle est leurrée par le Molnupiravir M et ne le distingue pas du C. Le M est incorporé à la place d’un C, mais au lieu de coder pour un G, il code quelquefois pour un A aussi, c’est ce codage ambigu qui créé la mutation.


Magistralement démontré pour le SARS-CoV-2 par P. Cramer (Göttingen), avec Cryo-EM. Hmm. Dois-je rappeler à ce propos le naufrage de la Cryo-EM française ? Nous avons 4 Cryo-EM en France, comparé à UK (>25), Allemagne (>25), ChineU-SA (j’ai perdu le compte pour ceux là). La Cryo-EM haute trouve comment fabriquer des médicaments, des vaccins, prévoir les variants, etc. C’est impératif pour l’indépendance stratégique, médicale, et économique du pays. Coût : 1/1000e du chèque essence… refusé aux jeunes chercheurs qui filent… ailleurs.

Le Molnupiravir, donc, « SURMUTE » le virus, qui meurt. Mais…

Question 1– Est-ce que nos cellules sont mutées aussi ? Des chercheurs (pas des perdreaux de l’année) montrent que oui.




Cet article a été attaqué par des chercheurs de MERCK. Certain disent : « Ce n’est pas parce que j’ai des intérêts financiers directs que je ne dis pas la vérité » Le roman, c’est la vérité : « Tout s’achète, l’amour, la planète Terre, vous, moi. » (F. Beigbeder, 99 francs).


Question 2 : Peut-on rester en dessous de cette dose max, traiter des patients à risque, et leur sauver la vie ? Probablement OUI. Ne pas s’emballer : comme le suivi des effets indésirable se fait en temps réel, il faut restreindre aux hôpitaux + un contrôle très strict.


Question 3 : et les variants ? Un mutagène viral, est une usine a création de variant si le virus n’est pas éliminé mais juste « aidé à muter ». Personne n’a répondu à cette question cruciale : personne ne veut voir des nouveaux variants arriver à cause… d’un traitement.

TOUS les antiviraux (lorsqu’ils sont sub-optimaux, ex : le Favipiravir, le Remdesivir) ayant un mécanisme antiviral par mutagenèse (possible ou démontré) devraient être évalués en labo de recherche sur leur capacité à créer des nouveaux variants.

En attendant, l’usage du Molnupiravir devrait être très restreinte et très contrôlée dans nos hôpitaux, la crainte étant que le M étant de synthèse facile, des génériques apparaissent largement partout et être utilisés de manière incontrôlée…

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.