Le rapport de forces a commencé lundi 15 novembre, comme annoncé lors de la conférence de presse au Palais de la mutualité de Pointe-à-Pitre. Les leaders syndicaux avaient prévenu par la voix de Maïté Hubert M’Toumo, secrétaire générale de l’UGTG : « Le président français a dit que les vaccins c’est la liberté, la liberté est donc conditionnée à un vaccin, un vaccin qui n’est pas maîtrisé, un vaccin qui génère de plus en plus d’effets secondaires graves. C’est ça la liberté ? C’est pas possible. Donc à partir de lundi, la guerre est déclarée ! »
A l’heure actuelle la mobilisation prend de plus en plus d’ampleur : pompiers contre forces de l’ordre, enseignants occupant le rectorat, axes routiers bloqués, barrages et véhicules enflammés, trafic aérien perturbé… La chaîne de télévision Canal 10 est au plus près de l’information en Guadeloupe.
- Giratoire de Perrin, RN5/RD106, aux Abymes (SDIS de Dothemare),
- RN4, Mare Gaillard, Le Gosier, au niveau de l’abri bus, ainsi qu’au niveau de l’enseigne Super U, avant Saint-Félix,
- RN5, au giratoire de Cimetière, Morne-à-l’Eau et sur le Pont de La Baie, au Moule,
- RN2, au giratoire de La Boucan, Sainte Rose, ainsi que devant le centre hospitalier Louis-Daniel-Beauperthuy, à Pointe-Noire,
- RN1, au niveau du pont de Sainte-Marie, Capesterre Belle-Eau,
- RD23, au carrefour de Mahault, Pointe-Noire,
- Plusieurs autres points nous ont été signalés dans Les Grands Fonds également…
Les médias métropolitains restent très discrets sur ce qui se passe en ce moment en Guadeloupe. La peur de voir l’insurrection s’installer en France ? L’État déploie des blindés de la gendarmerie pour tenter de reprendre la main, la situation devient insurrectionnelle :
Face au non catégorique des Guadeloupéens concernant la vaccination obligatoire, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin préfère matraquer une population qui refuse l’apartheid du pass sanitaire :
Après avoir été poussés à tabasser les pompiers, les gendarmes se voient dans l’obligation d’éteindre eux-mêmes les feux de véhicules en utilisant des seaux d’eau récupérée dans la rivière en contre-bas. Le gouvernement français a rendu cette situation ubuesque au possible.
Cette vidéo — même en créole — donne aux métropolitains une idée de la détermination : « Écoutez bien ce que je vais vous dire. Pendant que vous essayez de nous couillonner… Capitaine, respectez-nous ! Nous sommes ici et nous resterons en revendiquant ce que tous les Guadeloupéens connaissent : non à l’obligation vaccinale, non au pass sanitaire ! Autrement dit, le peuple guadeloupéen vous dit : foutez-nous la paix ! »
Le président de la région Guadeloupe Ary Chalus — vacciné mais contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale — se dit très préoccupé par la situation et a alerté le président de la République Emmanuel Macron, ainsi que les membres du gouvernement en charge de la Guadeloupe.
Le gouvernement ferait bien d’abandonner la lutte au lieu de risquer de voir importer en métropole la détermination d’un peuple qui ne se soumet à la dictature sanitaire. Les Gilets Jaunes pourraient renaître de leurs cendres d’une manière ou d’une autre.
Le Média en 4-4-2
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