L’OCDE a un programme pour nous autres les Français. Un programme assez effroyable.
En gros ?
La retraite beaucoup plus tard.
Les entreprises ? Faut les aider à faire faillite plus vite ! Si, si !!
Les chômeurs, il faut nettement moins les indemniser…
Bref, ce n’est pas un programme, c’est une cure d’austérité.
Il faut dire qu’il faudra bien maintenir la solvabilité de la France n’est-ce pas.
Tenez lisez plutôt les propositions :
« Pour que la croissance ne s’essouffle pas sur le long terme, l’OCDE insiste sur plusieurs points d’attention. L’organisation est d’abord, assez classiquement, frappée par le volume des dépenses publiques françaises et leur relative inefficacité.
Elle recommande donc de « réduire progressivement et sensiblement les dépenses publiques en fondant une stratégie d’assainissement budgétaire à moyen terme sur des examens des dépenses et une meilleure affectation des dépenses ».
« Des mesures doivent être prises pour réduire le risque de décrochage scolaire, ainsi que pour améliorer les relations entre les entreprises et le système éducatif », insistent-ils.
« de nouvelles réformes du système de retraite s’imposent, assènent ses économistes. L’âge effectif de sortie du marché du travail est le second plus bas de l’OCDE, ce qui nuit à la croissance potentielle ».
« Il faut donc renforcer les fonds propres des entreprises et veiller à ce que celles qui ne sont pas viables fassent l’objet de procédures rapides de résolution des défaillances enclenchées à un stade précoce », juge l’organisation.
Elle recommande donc de « réformer le financement de l’accompagnement des demandeurs d’emploi afin qu’il soit en phase avec la situation économique », c’est-à-dire plus protecteur dans les périodes difficiles et plus souple dès lors que l’économie repart.
Enfin l’OCDE note que « même si la France est un des pays les moins émetteurs de gaz à effet de serre, la baisse de ses émissions est lente ». Elle recommande donc à Paris d’accélérer en supprimant « progressivement les exonérations et taux réduits qui concernent les taxes environnementales », en rendant « plus exigeants les critères d’éligibilité de la prime à la conversion et le barème du malus écologique » ou encore en « uniformiser progressivement le prix du carbone entre secteurs d’activité »« .
Nous allons en prendre plein la figure !
Source Le Figaro.fr ici
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