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L’automobile est l’un des secteurs les plus touchés par la pénurie de composants électroniques. Stellantis (anciennement PSA Peugeot-Citroën), Renault et autres constructeurs…
Entre manque de matière première et forte demande avec la reprise, les fournisseurs traditionnels de semi-conducteurs, en majorité asiatiques, ne suivent toujours pas le rythme et un nouveau groupe annonce la baisse de sa production. Il s’agit de Scania, filiale camions de Volkswagen. Pour l’instant, les bus ne sont pas concernés. Le constructeur suédois de poids lourds va suspendre sa production de camions pendant une semaine en Suède, aux Pays-Bas et en France.L’usine Scania d’Angers emploie un peu plus de 700 personnes. Les emplois ne seront pas affectés par cette mesure temporaire. Ouvert en 1992, le site d'Angers, dont sortent les camions destinés principalement au sud de l’Europe, en a déjà construit 250 000. C’est une usine capitale pour le constructeur suédois rattrapé à son tour par la pénurie de composants électroniques qui s’ajoute aux difficultés liées à la pandémie. L’année dernière déjà, Scania avait dû arrêter sa production pendant plus d’un mois.
Entre composants électroniques et matières premières, 37% des entreprises industrielles françaises sont en manque d'approvisionnement, selon l'Institut de conjoncture Rexecode. Pour ce qui est des puces, il faut de nouveau produire des semi-conducteurs en Europe mais le retard accumulé est trop important. Beaucoup de fabricants rechignent à construire des presses en Europe car beaucoup trop cher et peu rentable face au dumping fiscal et social de l’Asie.
Faut-il attirer les Asiatiques en Europe et monter avec eux des usines en participations croisées ? Inciter les groupes occidentaux à investir sur le Vieux Continent, c'est là encore un sujet stratégique dont dépend notre souveraineté technologique et industrielle.
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