Des doses de vaccin Pfizer ont été administrées à environ 260 personnes alors que la date d'utilisation était dépassée. Selon l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes, elles ont été injectées en septembre dans la Loire, notamment à des collégiens de sept établissements.
L'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes reconnaît "une erreur collective des professionnels" Le 21 septembre, les équipes de l'ARS ont été informées que des doses de vaccin Pfizer contre le Covid-19 avaient été injectées à environ 260 personnes alors que la date d'utilisation recommandée était dépassée.
Au moins une centaine de collégiens concernés
Ce lot de vaccins, décongelé le 6 août dernier, pouvait en théorie être administré jusqu'au 5 septembre. Mais les doses ont été utilisées pour des opérations de vaccination entre le 7 et le 21 septembre. Cela concerne au moins une centaine d'élèves de sept collèges de la Loire : les collèges Claude Fauriel, Jules Vallès et Marc Seguin à Saint-Étienne, le collège Jean Rostand à Saint-Chamond, les collèges du Pilat et Saint-Joseph à Bourg-Argental et le collège l'Astrée à Boën-sur-Lignon.
Pas de risque pour la santé selon l'ARS
Ces vaccins ont aussi été utilisés lors d'opérations de vaccination "Aller vers" dans les communes de Firminy, de La Ricamarie, de Roche-la-Molière et du Chambon-Feugerolles. L'ARS s'est rapprochée de l'Agence nationale de sécurité du médicament, qui précise qu'il n'y a pas de risque identifié pour la santé des personnes vaccinées avec ce lot. "Je voudrais vraiment rassurer les personnes qui sont concernées par cette vaccination, insiste Cécilia Haas, directrice de cabinet de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, parce qu'aujourd'hui il n'y a pas de risques identifiés pour la santé des personnes qui sont concernées." Mais il n'y a aucune garantie de l'efficacité de ces doses contre le Covid-19.
Les parents des collégiens concernés ont été prévenus et de nouvelles dates de vaccination leur seront proposées, puisque leur précédente vaccination n'est plus considérée comme valable. L'Agence régionale de santé parle d'un problème de traçabilité et annonce avoir lancé un audit pour identifier l'origine du dysfonctionnement. Apparemment, les dates de décongélation n'auraient pas été reportées sur les flacons, comme cela doit pourtant être le cas.
L'ARS est en train de mener un audit auprès des professionnels de santé concernés. Une mission d'inspection sera ensuite diligentée, ce qui devrait aboutir à des recommandations pour ne pas que ce genre d'incident se reproduise.
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