02 septembre 2021

Les difficultés de recrutement


Alors que lundi 23 août dernier, le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt déclarait que les recettes de la TVA en France au premier semestre 2021 montraient une reprise de l'activité économique encore plus favorable que les prévisions initiales du gouvernement, la Banque de France, dans sa dernière enquête, avertit que près d'une entreprise sur deux rencontre aujourd'hui des difficultés de recrutement.

Une “solide reprise” qui entraîne des tensions sur le marché de l'emploi

Le chômage est retombé à 8 %, c'est-à-dire à son niveau d'avant-crise, a déclaré Olivier Dussopt. Avec cette tendance, le gouvernement espère avoir retrouvé le niveau de production de richesse d'avant la crise dès la fin de l’année 2021. Malgré cette reprise, les chefs d’entreprise font face à un phénomène inattendu, celui des pénuries de main-d'œuvre, avec le grand nombre de postes non pourvus dans les petites entreprises. Selon la Banque de France, près d'une entreprise sur deux rencontre aujourd'hui des difficultés de recrutement et cette tendance ne cesse d’empirer. En juillet, la proportion des entreprises indiquant des difficultés d’approvisionnement a progressé dans l’industrie (à 49 %, contre 47 % en juin) et est stable dans le bâtiment (60 %). La part des entreprises indiquant des difficultés de recrutement a, elle, de nouveau augmenté en juillet (48 %, contre 44 % en juin).

Hôtellerie, restauration, bâtiment : Bruno Lemaire propose une augmentation des salaires

La tension pour le recrutement se ressent particulièrement dans le bâtiment mais aussi dans les métiers de l'hôtellerie et restauration, comme le confirme une récente enquête Pôle Emploi. Pour tenter de résoudre ce problème, le ministre de l'Économie a déclaré que les entreprises devraient offrir de meilleurs salaires : "J'attends d'eux [les entrepreneurs] qu'ils embauchent et ils le font. J'attends d'eux qu'ils investissent et ils le font. La troisième chose que je propose c'est que nous nous mettions tous autour d'une table et que nous regardions secteur par secteur, type d'activité par type d'activité, type de contrat par type de contrat pour voir quels sont les problèmes de rémunération qui continuent à se poser en France. Le travail doit payer", a assuré Bruno Le Maire.

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