Au Brésil, la justice suspend l’exigence du passeport vaccinal dans la ville de Rio. Dans la décision, le juge Paulo Rangel affirme que le passeport est une « dictature sanitaire », puis fait une analogie avec l’esclavage. « Si autrefois il y avait le marquage au fer et au feu des esclaves et du bétail, aujourd’hui c’est le carnet de vaccination qui sépare la société. Le temps passe, mais les pratiques abusives, illégales et rétrogrades sont les mêmes. »
Puis le juge Rangel continue la comparaison avec Hitler et les persécutions subies par les Juifs « Un autre qui savait bien inculquer au peuple la peur des ennemis était HITLER, qui par la propagande nazie, inculqua à la population, la peur des Juifs et des gitans. Il fallait les anéantir pour se défendre. »
Le passeport de vaccination était obligatoire dans la capitale Rio de Janeiro depuis le 15 septembre. Selon le décret signé par le maire Eduardo Paes, l’accès aux gymnases, aux piscines et aux attractions touristiques n’était autorisé qu’aux personnes pouvant prouver qu’elles avaient reçu une dose de vaccin. Selon Rangel, l’exigence du document est un affront au droit à la liberté de mouvement.
« Je l’ai dit à une autre occasion et je le répète ici. Le décret divise la société en deux types : les vaccinés et les non-vaccinés… Le maire dit qui va marcher dans les rues ou pas : uniquement les vaccinés. Et les non-vaccinés ? Ceux-ci ne peuvent pas se déplacer dans la ville. Leur liberté de mouvement est restreinte. Ils sont marqués, étiquetés, piégés chez eux. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, tout cela par le biais d’un décret. L’hypocrisie va jusqu’à ne pas remarquer que les transports en commun (BRT) sont bondés de monde. Métro, ferries, bus, idem. »
Traduit par Le média en 4-4-2 : La justice suspend l’exigence du passeport vaccinal dans la ville de Rio
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